Département riche aux mille visages, la Lozère comprend les gorges du Tarn, mais aussi les Cévennes où se succèdent des bouts du monde au bout de routes parfois improbables. C'est aussi l'Aubrac, basaltique et austère, la Margeride aux forêts profondes, ou encore la vallée du Lot et le charme de ses villages au bord de l'eau.

En Lozère, dépaysement et ambiance rurale

L'histoire rurale de la Lozère et le petit nombre de ses résidents ont permis de conserver les trésors naturels des lieux. Vous trouverez très peu de monuments spectaculaires sur place, mais la présence des grottes, cascades, lacs, chaos, suffira à vous émouvoir. Faune et flore abondent dans ses milieux si différents, et ce sont encore des animaux qu'elle met en valeur dans ses parcs : loups, bisons, vautours, autant de rencontres étonnantes.

La belle Lozère apparaît comme le département du dépaysement, quelques kilomètres avalés suffiront à évoquer le Canada, l'Irlande ou encore l'Italie.

Les gorges du Tarn et les bateliers de la Malène

Les gorges du Tarn sont devenues le symbole de l'activité touristique en Lozère. Situées entièrement dans le département, elles constituent un site spectaculaire, connu des touristes dès la deuxième moitié du XIXe siècle. Les gorges se sont formées lors des plissements alpins et pyrénéens, quand les couches de calcaire déposées durant l'ère secondaire ont été entaillées par la rivière sur les 100 km de son parcours lozérien, jusqu'à une profondeur dépassant parfois les 500 m. En été, la tranquille rivière Tarn est parcourue par des milliers de canoës et de kayaks, d'où les occupants peuvent admirer les hautes falaises, les chaos rocheux et les petits villages accrochés aux pentes. Jusqu'en 1905, les gorges n'étaient accessibles qu'en barques à fond plat, semblables à celles qui promènent les touristes, et il fallut les volontés d'E.-A. Martel et celles de Jean Monastier, député lozérien de l'époque, pour obtenir le percement de la route actuelle, en surplomb de la rivière, et de ses quatorze tunnels.

Depuis Ispagnac, les gorges sont parsemées de hameaux et villages typiques : Quézac, Montbrun, Castelbouc, La Malène, Les Vignes, Le Rozier, sans oublier Sainte-Enimie, petite cité moyenâgeuse, chargée de légendes. La meilleure façon de découvrir les gorges est d'ailleurs d'emprunter le fil de l'eau, avec les célèbres bateliers de la Malène, manière de se rappeler qu'au début du siècle dernier, la route n'existait pas et que les barques étaient le seul moyen de communication de la vallée. Reprenant les gestes anciens et les barques traditionnelles, les bateliers offrent à leurs passagers une vue imprenable sur un parcours de 8 km, à un endroit resserré des gorges. Ce qui permet aussi de porter un oeil attentif sur la faune, la flore et le paysage.

Les causses et les grottes, les mystères de la Lozère

À l'ère secondaire, celle des dinosaures, la mer s'est avancée sur le massif ancien et, pendant 60 millions d'années, calcaire et marnes se sont déposés en couches alternées sur des milliers de mètres de hauteur. On peut voir les traces de certains de ces animaux préhistoriques près de Florac, à Saint-Laurent-de-Trèves. Portées en hauteur, brisées, plissées par les grands mouvements du tertiaire, qui ont fait surgir les Alpes et les Pyrénées, ces grandes masses ont été attaquées par l'érosion. Les rivières, au débit plus important que de nos jours, ont creusé d'imposantes gorges, dont la profondeur atteint parfois plus de 500 m, qui séparent des plateaux dénudés et arides : les causses. Le plus vaste est le causse de Sauveterre, entre le Lot et le Tarn. Légèrement vallonné, il conserve quelques maigres forêts. L'activité humaine se concentre dans les rares hameaux ou dans des fermes isolées toujours situées près de petites dépressions au fond argileux, seuls lieux permettant une activité agricole. Entre Tarn et Jonte s'étend le causse Méjean. C'est un immense plateau calcaire du Jurassique, vaste vaisseau coupé du reste du département par des falaises de plus de 120 km de long. Son seul lien avec la " terre ferme " est l'isthme, large de moins d'un kilomètre, qui le rattache au massif de l'Aigoual au col de Péjuret. Enfin, tout au sud, la Lozère ne compte qu'un petit bout du causse Noir, qu'elle partage avec le Gard. Mais la vraie richesse des Causses ne se voit pas en surface. Pour la découvrir, il faut pénétrer à l'intérieur. Nous vous proposons deux visites confortables et en toute sécurité. Depuis juin 2011, en association avec la région naturelle voisine, les Cévennes, et l'ensemble des autres causses de l'Hérault et de l'Aveyron (en particulier le Larzac), la région est classée au Patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco, une juste reconnaissance, permettant de mieux faire connaître ses paysages remarquables, mais également la vie des hommes qui l'ont façonnée, grâce à l'agro-pastoralisme.

Les animaux protégés de la Lozère

Terre des grands espaces où la nature a gardé encore tous ses droits, peu peuplée, la Lozère est devenue une terre d'asile pour des espèces menacées. Le Parc national des Cévennes y a été pour beaucoup en réintroduisant les vautours. Pour que le plus grand nombre profite de la beauté de ces animaux, pour faire découvrir leur mode de vie, mais aussi pour faire prendre conscience des dangers qui les menacent, de véritables sites touristiques ont été créés à partir de ces zones de protection. Et maintenant, quand vous irez passer des vacances en Lozère, vous pourrez tout apprendre sur les loups du Gévaudan, les vautours et les bisons d'Europe.

Le vallon du Villaret, une balade ludique et sportive

Le vallon du Villaret, à Bagnols-les-Bains, s'apparente à une vaste cour de récréation, ludique et pédagogique, naturelle et culturelle. Depuis son inauguration en 1993, les enfants - de tout âge ! - se pressent dans ce parc de loisirs qui ne ressemble vraiment à aucun autre. Implantée sur une friche agricole, où trône la tour du Villaret, un monument historique, la structure a choisi la création contemporaine pour en mettre plein la vue à ses visiteurs. Sur un parcours en boucle long de deux kilomètres, jalonné d'une centaine de surprises, on chemine à pied dans les sous-bois, en franchissant passerelles, filets et toboggans, les sens aux aguets. De nombreuses installations, sonores et tactiles, font en effet appel à l'imaginaire des petits et grands enfants. Les expositions d'art contemporain, organisées dans le Vallon et dans la tour notamment, prolongent la découverte et l'émerveillement. La visite, qui dure de 2 à 5 heures selon l'endurance et la capacité de chacun à papillonner, est une expérience hors du commun ! Sur place, des aires de pique-nique et une auberge, qui sert de copieuses assiettes dont les saveurs évoluent avec les saisons (priorité aux producteurs locaux pour l'approvisionnement), permettent de se restaurer et de passer la journée entière au grand air.

La Lozère, une gastronomie généreuse et de nombreuses randonnées

Rien d'étonnant alors à ce qu'avec une telle variété de terroirs, la gastronomie soit elle aussi d'une belle diversité, généreuse en charcuteries, fromages et plats qui tiennent bien au corps. Des produits aux fortes personnalités qui représentent parfaitement leur origine.

De quoi se régaler sur un territoire où se déroulent fréquemment festivals et manifestations. Ce havre de paix est une oasis verdoyante de calme et de plaisirs simples. C'est d'ailleurs le parfait endroit pour faire de belles rencontres et se déconnecter complètement.

Mais c'est aussi un lieu d'actifs et de sportifs grâce à ses kilomètres de randonnées et de pistes cyclables. On se dépense en pleine nature, on joue des muscles au milieu de panoramas sensationnels et on n'hésite pas à profiter de tout ce que le département a à offrir : planche à voile, ski, VTT, vol à voile...

 

Infos futées

 

Quand ? Chaque saison a ses avantages. De la neige en hiver, de belles couleurs en automne ou les températures et le soleil du printemps et de l'été sont autant d'options pour un séjour en Lozère.

 

S'y rendre. En voiture, depuis Paris, A10 jusqu'à Orléans, puis A71 jusqu'à Clermont-Ferrand, A75 jusqu'à Marvejols et N88 vers Mende. Le train (sur les lignes Bézier-Clermont-Ferrand, Nîmes-Clermont-Ferrand ou Montpellier-Mende) et l'avion (via les aéroports de Rodez, du Puy-en-Velay, de Clermont-Ferrand, de Nîmes ou de Montpellier par exemple) sont aussi des possibilités.

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Utile. Pour préparer au mieux son escapade.

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