Guide de voyage Abitibi-Témiscamingue

Ce qui caractérise l'Abitibi-Témiscamingue ? Avant tout, ses forêts quasi infinies, ses nombreux lacs et cours d'eau, bref, ses immenses espaces encore intacts. Ses grands parcs, ses pourvoiries, ses réserves fauniques et ses bases de plein air assurent des heures et des heures de détente en pleine nature. Mais aussi : deux vagues migratoires successives. Elles ont dessiné le portrait de cette immense région, à peine centenaire, éloignée des grands centres : d'abord, celle des coureurs des bois et des défricheurs, puis celle des prospecteurs attirés par la ruée vers l'or. Fière de son histoire, l'Abitibi-Témiscamingue est une région dynamique qui accueille les visiteurs dans ses musées, ses visites minières et industrielles. Car si la nature domine ici, l'Abiti-Témiscamingue est aussi le pays des mines. Les "villes-camps" de travailleurs se multiplient aux environs de Val-d'Or. À voir : le documentaire de Simon Plouffe, L'Or des autres. Le cinéaste, originaire de Rouyn-Noranda, raconte les bouleversements que provoque, pour les habitants, l'implantation d'une mine à ciel ouvert. Car si la région choisit de faire de l'exploitation minière un objet d'attraction pour les touristes, il est intéressant d'avoir également en tête un point de vue plus critique. En pénétrant dans la Cité de l'Or, vous pourrez découvrir la mine Lamaque : celle qui fut autrefois la mine d'or la plus riche du Québec est fermée depuis 1985. Une expédition qui se déroule à 300 pieds sous terre. Au Musée minéralogique, vous admirerez une étonnante collection de minéraux tandis qu'au Fossilarium, vous en apprendrez plus sur la géologie du Témiscamingue. En visitant le lieu historique national du Fort-Témiscamingue, vous pénétrerez dans un important carrefour de traite de fourrures du XVIII^e siècle, situé face au lac Témiscamingue. Pour bien profiter des grands espaces de la région, vous vous devez d'entrer dans ses territoires naturels préservés. Le parc national d'Aiguebelle et ses paysages de falaises rocheuses façonnées par les passages de glacier et les coulées de lave fascinent. La réserve faunique La Vérendrye, un territoire naturel de plus de 12 000 km² recensant plus de 4 000 lacs et rivières, est un paradis pour la pêche et la descente de rivières. La beauté sauvage de l'Abitibi-Témiscamingue se contemple à vélo, sur la ligne du Mocassin, un sentier multifonctionnel aménagé sur d'anciennes voies ferroviaires entre Ville-Marie et Laverlochère. Pour partir à la rencontre de cette région, nous vous proposons deux petits circuits : la Route des prospecteurs et des défricheurs qui vous invite à découvrir comment la région s'est initialement développée autour de l'or, puis la Route des pionniers qui exploite les thèmes de l'eau et de la forêt.

Transports

Avion. Air Canada et Pascan Aviation desservent Rouyn-Noranda et Val-d'Or. Air Creebec dessert Val-d'Or et Air Liaison, Rouyn-Noranda.

Bus. Autobus Maheux dessert quelques municipalités de la région, dont Amos, La Sarre, Rouyn-Noranda, Val-d'Or et Ville-Marie, et assure une liaison avec la Baie-James ainsi que l'Est ontarien. www.autobusmaheux.qc.ca

Train. Le train Via Rail dessert Senneterre en passant par la Mauricie. Trois départs par semaine dans chaque sens. www.viarail.ca

Voiture. Plusieurs routes desservent la région de l'Abitibi-Témiscamingue. Voici les principaux accès routiers en fonction des régions de départ.

Baie-James : à partir de Chibougamau, prenez la route 113 Sud. À partir de Matagami, la route 109 Sud.

Laurentides : suivez la route 117 Nord, passant par Val-d'Or et Rouyn-Noranda.

Mauricie : seul le train dessert la région à partir de La Tuque.

Outaouais et province de l'Ontario : à partir de Gatineau, prenez la route 105 Nord puis la route 117 Nord. Pour atteindre la région du Témiscamingue, la route 148 Ouest puis traversez en Ontario. De là, la route 17 Nord (transcanadienne) jusqu'à North Bay puis la route 17 Nord qui devient la route 101 Nord au Québec.