Le réchauffement climatique est l’un des plus grands défis écologiques auxquels nous devons faire face. L’année 2023 fut ainsi la plus chaude de ces 100 000 dernières années, et ce type de tristes records ne cesse de s’enchaîner, alors que les pays surpassent sans cesse leurs plus hautes températures enregistrées, que les feux de forêts sont toujours plus longs et plus intenses, et que la pollution atmosphérique atteint des niveaux record tout autour du globe. Heureusement, il est en notre pouvoir à tous, de réduire notre empreinte carbone en diminuant les émissions de gaz à effet de serre (GES) qui sont liées à notre mode de vie, pour freiner le dérèglement climatique.
À l’échelle mondiale, les transports sont la troisième plus grande source d’émissions de CO2. Parmi eux, la voiture est la plus importante source d’émissions de GES, car elle est le véhicule le plus utilisé au monde. Pourtant, nombre de trajets en voiture pourraient être évités. L’avion, quant à lui, ne produit que 2,5 % des émissions mondiales de CO2, car il est moins utilisé que la voiture, mais c’est bien lui, le véhicule qui pollue le plus au monde sur une même distance donnée. Il est donc crucial de réduire au maximum son utilisation de ces véhicules polluants. Pour cela, il existe de nombreuses destinations où partir sans avion, et il s’agira alors d’opter pour un moyen de transport pour voyager écolo. En plus de cela, pour pratiquer l’écotourisme et surveiller ses émissions, il peut être utile de rechercher des hébergements bas carbone tels que des écogîtes ou du bivouac, et de manger local en voyage.
La marche
La marche est un moyen de transport pour voyager écolo parfait, puisqu’elle représente un transport zéro carbone ! Elle est malheureusement trop souvent écartée lors de l’organisation de voyage, car elle est assimilée à des distances courtes. Pourtant, un beau voyage n’est pas lié à la distance parcourue, mais à l’expérience que l’on a de cette distance. C’est d’ailleurs la philosophie du slow travel !
Ainsi, choisir la marche comme moyen de transport pour voyager écolo, permettra de vivre d’incroyables aventures et de faire de superbes rencontres. Quelques destinations écologiques se prêtent plus à l’exercice que d’autres, puisque certaines régions rurales et naturelles offrent un réseau de sentiers pédestres particulièrement dense. En France, vous pouvez ainsi vous offrir de magnifiques randonnées dans les Pyrénées, dans les Alpes, en Corse, ou sur toute autre Grande Randonnée : des tracés de rando particulièrement longs, à difficulté variable, qui permettent de réaliser un voyage à pied sur plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Libre à vous de n’en réaliser qu’une section, le temps d’un week-end, ce qui sera déjà un grand pas pour réduire votre empreinte écologique.
Le vélo
Le vélo, lui aussi, est un moyen de transport pour voyager écolo à privilégier, puisqu’il n’émet pas non plus de CO2 ou autres gaz à effet de serre. Il permet, en plus, de couvrir de plus grandes distances que la marche, et se prête à un superbe voyage. Le cyclotourisme vous permettra en effet d’arpenter de superbes paysages, de vous dépenser, d’intégrer la très unie communauté des cyclistes, et donc de faire des rencontres inoubliables. Et rien ne vaut le sentiment d’accomplissement fourni par le fait de couvrir de telles distances à la seule force de ses jambes ! Mais attention : il est important de bien se préparer avant son premier voyage à vélo, pour profiter au mieux de ses vacances et ne pas souffrir des efforts ou du manque d’organisation.
Heureusement pour les cyclistes, le vélo a le vent en poupe, et les institutions publiques de tous les pays travaillent à développer le réseau de sentiers cyclables. Il existe ainsi de très beaux itinéraires à vélo en France, mais aussi dans d’autres pays.
Le train
Le train s’annonce comme le meilleur moyen de transport pour voyager écolo pour ceux qui ne sont pas tentés par des vacances sportives. Le réseau ferroviaire européen permet ainsi de couvrir des distances qui pourraient vous étonner. Depuis la France, on peut ainsi se rendre en train, et donc voyager écoresponsable, jusque dans les pays frontaliers, mais aussi en Grèce, en Angleterre, en Norvège, et bien plus encore. Il existe ainsi de très nombreuses villes en Europe où voyager sans avion grâce au train, et même certaines possibilités de sortir de l’Europe.
Là encore, ce moyen de transport pour voyager écolo tend à se développer, puisque la France, comme de nombreux autres pays, travaille à proposer plus de lignes, et notamment des lignes de trains de nuit. Vous avez ainsi la possibilité de vous endormir dans le confort d’une cabine-couchette, et de vous réveiller par un lever de soleil sur l’horizon d’Istanbul, ou n’importe quelle destination de votre choix. Magique !
Le bus
Le bus est un moyen de transport pour voyager écolo, en cela qu’il partage ses émissions de carbone entre bien plus d’usagers qu’une voiture. Ainsi, l’empreinte carbone par passager est beaucoup moins élevée. Autre avantage : de plus en plus de compagnies de bus travaillent à convertir leur flotte de véhicules à des carburants écologiques. Prêtez donc attention aux engagements et autres labels de tourisme durable dont dispose la compagnie de bus. Le bus s’avère ainsi le moyen de transport idéal pour atteindre des destinations où le réseau ferroviaire n’est pas très développé.
De nombreuses compagnies proposent par ailleurs des trajets en bus internationaux, qui permettent alors de rejoindre, depuis la France, des destinations étrangères telles qu’Amsterdam, Milan, Genève ou encore Barcelone. Encore mieux : les compagnies de bus proposent très souvent des tarifs très attractifs !
Le bateau
Tous les bateaux ne se valent pas. Ainsi, si les voiliers sont de très bons moyens de transports pour voyager écolo, les paquebots de croisière sont des véhicules très polluants. Un voilier fonctionne en effet à 100 % à l’énergie éolienne, et n’émet donc aucun GES. Il s’agit toutefois d’un moyen de transport plutôt inaccessible, qui est peu proposé par les prestataires du tourisme.
Le covoiturage et l’auto-stop
Le co-voiturage et l’auto-stop sont à utiliser en dernier recours, puisque la voiture reste le véhicule qui participe le plus aux émissions de CO2. Cependant, dans le cas où les moyens de transport écologiques évoqués précédemment ne soient pas possibles, cela reste évidemment l’un des moyens les plus pratiques pour atteindre sa destination. Diminuez alors autant que possible l’empreinte carbone par passager en pratiquant le covoiturage. Cela permet alors de partager un même trajet avec d’autres usagers qui suivraient le même itinéraire, de manière à ne pas multiplier les émissions de carbone. Pour ce faire, la plateforme la plus connue est Blablacar, mais il est aussi possible de trouver des personnes avec lesquelles partager un trajet par d’autres moyens, tels que les groupes Facebook. Ayez le reflex covoiturage aussi bien en tant que passager qu’en tant que conducteur, mais que cela ne vous empêche pas de trouver d’autres alternatives à la voiture.
Une autre manière de ne pas multiplier les émissions de GES est de pratiquer l’auto-stop. Cette fois, il s’agit d’arrêter un automobiliste sur sa route. Là encore, vous utilisez la voiture, qui est un véhicule polluant, mais vous n’augmentez pas réellement les émissions, puisque vous profitez d’un trajet qui avait déjà lieu. Avant cela, assurez-vous de suivre les règles de sécurité liées à l’auto-stop, et que la pratique soit légale et courante dans votre destination, si vous souhaitez le faire à l’étranger.