Découvrez la Croatie : Que rapporter ? (artisanat…)

Outre les produits de la gastronomie, dans les localités touristiques, vous trouverez quantité de petites choses made in Croatia (ou China...). Mieux vaut entrer dans les boutiques de créateurs, musées, galeries, ateliers d’artistes ou d’artisans, les marchés, les offices de tourisme. Commençons par l’artère principale de Zagreb (ul Ilica) où le prêt-à-porter international côtoie la confection nationale, par exemple de belles écharpes et des cravates en soie. Le mot cravate, l’un des rares que la langue française ait adaptés du croate hrvatska [xrʋaːt.skaː], remonterait à la guerre de Trente Ans, quand des hussards de l’Est sont arrivés en France pour soutenir la monarchie. Ils portaient un foulard sur l’uniforme. Surnommés par Louis XIV les Royal-Cravates, ces cavaliers influencèrent les Français qui commencèrent à porter un tour du cou « à la croate ». Aujourd’hui, on tient à ce détail historique. Le 18 octobre est la Journée internationale de la cravate !

Cravates et dentelle

La marque Croata, leader du marché de la cravate, a ouvert plusieurs boutiques à Zagreb et des Museum Concept Shops à Osijek, Rijeka, Zadar, Split et Dubrovnik.

La tradition de la dentelle remonte à loin également. Sur l’île de Pag, le musée de la Dentelle raconte les origines croates de l’ouvrage ajouré. Créées à l’aiguille, par entrelacements de diverses fibres, en fil d’agave (île de Hvar) ou au fuseau (à Lepoglava dans le Hrvatsko Zagorje), les trois créations sont inscrites par l’Unesco sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. En vendant leurs travaux, les dentellières croates préservent ce savoir-faire. Des vêtements de créateurs de mode contemporaine et des accessoires s’exposent à Zagreb, au Croatian Design Superstore (Take me Home), dans la boutique Etno Butik Mara, chez le bijoutier Mladen Grubić Art Jewellery ou dans la e-boutique d’Ana Žarković (Nit).

L’artisanat s’achète local !

Sur les marchés touristiques des grandes villes, attention aux contrefaçons. Particulièrement vrai pour la dentelle, le conseil vaut aussi pour les broderies en soie du Konavle, la vaisselle en cristal de Samobor, les colombes en céramique de Vučedol. Direction l’île de Brač, où l’on exploite encore les célèbres carrières de pierre blanche, parfaite pour les bijoux et les objets du quotidien. À la descente du ferry, on ne peut manquer les stands des nombreux marchands installés sur le port de Supetar/Brač mais aussi à Pučišća, où se trouve un célèbre atelier des tailleurs de pierre et même au marché de Split, très proche.

L’autre belle spécialité de la capitale dalmate, c’est la bijouterie traditionnelle en filigranes or et argent, qui perdure dans la boutique-atelier Filigran Split (rue Bosanka). À Dubrovnik, chez Clara Stones (rue Nalješkovićeva) ou Dubrovnik Treasures (rue Celestina Medivića), on travaille encore le corail rouge et les pierres précieuses.

Les musées réservent aussi de bonnes surprises. Par exemple, à Zadar, le musée du Verre ancien est épatant. La visite inclut une démonstration de verre soufflé et dans la boutique des objets du quotidien authentiques, fabriqués à la manière antique. À Zagreb, le musée des Arts décoratifs vend aussi d’admirables répliques (arts de la table, bijoux, flacons, etc.) alors que le Musée ethnographique propose des jouets en bois, dont la fabrication retrouve l’artisanat traditionnel du Hrvatsko Zagorje. Au musée de l’Art naïf, on choisira de charmantes reproductions, petits formats, au musée d’Art contemporain, des objets design (papeterie, arts graphiques), au musée des Cœurs brisés, des cadeaux arty plus décalés.

Mais pour dégotter un vrai stylo plume Penkala, il faut du temps et de la chance. Le nom d’origine contrôlée vient de son inventeur, Slavoljub Eduard Penkala, un ingénieur né en Slovaquie qui fut naturalisé croate. C’est lui qui crée, à Zagreb en 1907, le premier stylo mécanique à réservoir intégré. Peut-être le dimanche matin sur le marché brocante (place Britanski)… Le marché Dolac, lui, s’active tous les jours. Il réserve toujours de la place aux petits artisans qui confectionnent des bouquets colorés de fleurs séchées, des compositions décoratives rupestres, des hochets, clapets et de superbes œufs colorés à Pâques. À proximité, le bouquiniste Antikvarijat vend des vieux livres d’histoire en français.

Si vous êtes plutôt peinture, les galeries de Rovinj, Pula et les paysagistes de Labin en Istrie pourraient vous intéresser. Mais pour l’art contemporain, the place to be, c’est Rijeka, qui fut capitale européenne de la culture en 2020. Sur le site Internet officiel de la ville, on peut consulter l’agenda culturel ainsi que le catalogue de la boutique en ligne. On y vend des bijoux en bronze avec des pierres serties au motif du Petit Maure (Morčić), symbole de la région du Kvarner.

En Croatie, les cosmétiques naturels et les huiles essentielles sont de qualité. Ces produits de beauté/bien-être, qui misent sur les mélanges d’apothicaires régionaux, s’achètent en pharmacie (ljekarna), dans la boutique Ulola, les magasins spécialisés Aromatica, DM. En revanche, si l’envie vous prend de posséder un gentil petit chien blanc à taches noires (AOC croate !), nous vous conseillons vivement de vous rapprocher du Dalmatien club français. Ses membres vous donneront tous les renseignements généraux concernant la race et vous aideront à effectuer un achat ou une adoption dans les règles.

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