De l’aéroport au centre-ville en Bosnie-Herzégovine
Le pays possède trois aéroports internationaux à Sarajevo, à Tuzla et à Banja Luka. Dans ces pages, nous vous indiquons à chaque fois les moyens de transport possibles (bus ou taxi). Il existe aussi un aéroport à Mostar, mais celui-ci ne dispose d’aucune liaison aérienne régulière : il est surtout utilisé par des groupes de pèlerins se rendant à Međugorje. Enfin, il faut noter que nombreux touristes visitant la Bosnie-Herzégovine arrivent par les aéroports de Split et de Dubrovnik, en Croatie. Ceux-ci disposent de davantage de liaisons que les aéroports bosniens (Nantes, Bordeaux, Toulouse, Lyon…).
Arrivée en train en Bosnie-Herzégovine
Il existe une seule liaison ferroviaire internationale avec la Bosnie-Herzégovine : le port croate de Ploče est relié à Sarajevo avec un train par jour le vendredi, le samedi et le dimanche, en été seulement. Cette ligne traverse des paysages magnifiques et dessert quatre villes de l’Herzégovine : Čapljina, Mostar, Jablanica et Konjic. Ploče est accessible en bus depuis Dubrovnik (108 km). Au total, la Bosnie-Herzégovine compte trois lignes de train qui sont exploitées par deux compagnies publiques distinctes (voir « Organiser son séjour »).
Arrivée en bateau en Bosnie-Herzégovine
La Bosnie-Herzégovine possède un minuscule littoral sur la mer Adriatique autour de la ville de Neum. Mais les gros bateaux ne peuvent y accéder. Des ferries relient les ports voisins de Croatie (Dubrovnik, Split et Zadar) avec plusieurs villes d’Italie (Ancône, Bari, Cesenatico, Pesaro, Pescara, Trieste et Venise). Sinon, au nord-est du pays, le port fluvial de Brčko, sur la Save, accueille quelques bateaux de croisière venant du Danube depuis Budapest, en Hongrie.
Transports en commun en Bosnie-Herzégovine
Les villes de Bosnie-Herzégovine sont reliées entre elles par un vaste réseau de bus, efficace et pas cher. Il existe des réseaux de transport en commun dans les principales agglomérations. Le plus développé est celui de Sarajevo avec en particulier des tramways très pratiques. À Mostar, les bus urbains permettent d’accéder aux villages touristiques de Buna et de Blagaj.
Vélo, trottinette & co en Bosnie-Herzégovine
Sarajevo dispose d’un réseau de vélos classiques en libre service ainsi que de deux autres de trottinettes électriques. Mais il n’existe encore aucune législation encadrant ces pratiques. Par ailleurs, plusieurs agences de tourisme proposent des excursions à vélo dans la capitale et en VTT dans les montagnes voisines. On trouve aussi des vélos en libre service à Banja Luka et à Zenica.
Avec un chauffeur en Bosnie-Herzégovine
Les taxis sont peu chers : entre 0,50 et 1 € du kilomètre, plus la prise en charge (0,75/2 €) et les bagages (0,50 € chacun). Il n’existe pas de service VTC type Uber. En revanche, des compagnies spécialisées comme Pajo Taxi, à Mostar, proposent des voitures avec chauffeur sur de longues distances : pour l’aéroport de Dubrovnik, par exemple, ou carrément pour visiter plusieurs pays des Balkans.
En voiture en Bosnie-Herzégovine
La voiture est la meilleure option pour visiter le pays. Certains sites requièrent un véhicule avec une haute garde au sol, parfois un 4 × 4. Mais avec une simple citadine, vous aurez accès à la vaste majorité des lieux de visite. Comme la vitesse est souvent très limitée (nombreuses portions à 60, 50 ou 40 km/h), une grosse sportive ne sera pas d’une grande utilité. On trouve de nombreux loueurs de voiture à Sarajevo (aéroport et ville), à Mostar, à Banja Luka et à Tuzla. Il est aussi possible de louer sa voiture en Croatie, aux aéroports de Split et de Dubrovnik (voir « Organiser son séjour »). Dans les villes, le stationnement est réglementé et parfois compliqué. On conseille d’ailleurs de choisir un hôtel avec parking à Mostar et à Sarajevo.
Accessibilité en Bosnie-Herzégovine
Grâce à ses larges trottoirs et à ses rues piétonnes du centre-ville, Sarajevo se prête plutôt bien aux visites en fauteuil roulant ou avec une poussette. Ses hôtels modernes ont souvent des aménagements prévus pour les personnes à mobilité réduite (ascenseur, salle de bains adaptée…). Les transports en commun et certains lieux de visite de la capitale sont en revanche difficiles d’accès. Ailleurs, Banja Luka et Tuzla peuvent se défendre. Mais Mostar, la capitale touristique du pays, est quasi impraticable du fait de ses ruelles pavées menant au Vieux-Pont, qui lui-même est un enfer en fauteuil roulant.
Les attrape-touristes en Bosnie-Herzégovine
Les arnaques sont rares. Sans surprise, quelques chauffeurs de taxi pratiquent des tarifs abusifs comme partout dans le monde. Il faut aussi se méfier de certains policiers qui peuvent vous facturer 10 € pour un petit dépassement de vitesse sans établir de PV officiel.