Pourquoi aller en Colombie ? Les 10 bonnes raisons d'aller en Colombie

Les musées ont des horaires très variables, mais le plus souvent, ils ouvrent du mardi au samedi de 9h à 18h, le dimanche de 10h à 17h. La plupart sont donc fermés le lundi. Lorsque le lundi est un jour férié, ce qui arrive fréquemment, le musée peut ouvrir le lundi et fermer le mardi, mais ce n'est vraiment pas une règle stricte.

En ce qui concerne les parcs nationaux, ils sont en général ouverts tous les jours, dès 7h ou 8h du matin. Certains ferment durant des périodes plus ou moins longues, pour la régénération des sites naturels, ou pour des raisons spirituelles. C'est le cas du parc Tayrona, fermé à toute activité touristique à trois reprises au cours de l'année, une quinzaine de jours à chaque fois. Les Indigènes de la Sierra (Arhuaco, Kankuamo, Kogui et Wiwa) réalisent alors des rituels en hommage à la Madre Tierra.

Les réservations sont rarement nécessaires, à part pour des groupes importants, ou pour la mise à disposition par le musée d'un guide francophone. L'usage des drones et vidéos est parfois réglementé. Pour leur usage, il faut donc prendre contact à l'avance avec la direction concernée.

La plupart des musées sont gratuits ou ont des prix modiques, de l'ordre de l'équivalent de 2 ou 3 euros. Même les prestigieux musées gérés par le Banco de la República sont gratuits : le Musée Botero et les Musées de l'Or régionaux notamment (celui de Bogotá n'est gratuit que le dimanche, mais son prix d'entrée est modique).

Les tarifs des sites archéologiques et parcs nationaux sont plus élevés, mais restent accessibles, de l'ordre de 50-60 000 $ pour les plus chers. Ces derniers offrent parfois la possibilité de venir deux jours consécutifs, comme dans les parcs archéologiques de Tierradentro et de San Agustín. Les Colombiens, ou habitants d'une région, bénéficient souvent de tarifs préférentiels, tout comme les étrangers ayant un titre de résidence permanente en Colombie. Les enfants de moins de 2 ou 3 ans ne paient pas en général. Les enfants de moins de 12 ans et les adultes de plus de 60 ans ont également des tarifs préférentiels, tout comme les étudiants. Dans les parcs nationaux, les moins de 25 ans, s'ils sont nationaux ou résidents, bénéficient également d'un tarif préférentiel. Les tarifs des guides locaux sont très variables, mais toujours assez bas par rapport à nos standards européens. N'hésitez pas à laisser un pourboire.

En toute saison, on peut assister à des spectacles, des festivals, des événements sportifs ou autres. Les grandes villes concentrent l'essentiel des grands événements dont certains de renommée internationale, parmi lesquels, le Hay Festival en janvier et le Festival International de Cinéma de Carthagène en mars ; le Carnaval de Barranquilla en février ; le Festival de Théâtre de Bogotá en avril (tous les deux ans), le Festival du Livre en avril également ; la série de festivals de musique (rock, salsa, hip-hop, jazz...) au Parque Bolívar de la capitale tout au long de l'année ; Colombiamoda et le Festival de las Flores à Medellín en juillet et août ; le Festival de la Música del Pacífico Petronio Álvarez, le Festival Mondial de la Salsa et la Feria de Cali, respectivement en août, septembre et décembre. Mais les villes moyennes et les villages (Villa de Leyva, Barichara, Manizales, Valledupar, etc.) ne sont pas en reste et organisent également des événements festifs et culturels de qualité.

La plupart des sites et musées peuvent se visiter sans guide. Il serait dommage de s'en passer pourtant dans certains cas, comme pour les sites archéologiques, pour se plonger en profondeur dans l'histoire du lieu. Idem pour certaines réserves naturelles, pour pouvoir apprécier la faune et la flore à leur juste mesure, et en savoir plus sur les communautés locales. Dans les parcs nationaux, les guides sont parfois obligatoires, pour des raisons de sécurité (ne pas se perdre surtout).

Attention d'ailleurs, amis randonneurs, les sentiers sont rarement balisés, et beaucoup de terrains en montagne sont des propriétés privées, où vous n'êtes pas forcément les bienvenus... Certains sites nécessitent obligatoirement de partir en groupe, avec un guide. Le trek vers la Cité Perdue notamment. On trouve des guides parlant le français, mais à certaines saisons (juillet-août notamment), leurs services sont très demandés et vous serez peut-être obligés de former un groupe avec d'autres visiteurs. En Colombie, dans les grandes villes touristiques, on trouve bien sûr les éternels et populaires « Free Walking Tours ». Ils sont censés être gratuits, mais n'oubliez pas une fois encore de laisser un pourboire raisonnable, correspondant au temps et à la qualité du travail du guide.

Il est interdit de fumer dans les parcs nationaux, réserves naturelles, ou sites archéologiques. Si vous décidez de passer outre la réglementation, faites l'effort au moins de rapporter vos mégots avec vous.

Ne tombez pas dans l'arnaque du « narco tour » que l'on pourrait vous proposer, consistant à aller voir le processus de fabrication de la cocaïne. C'est forcément bidon, en plus d'être illégal. Nous n'encourageons pas non plus les « Pablo Escobar tours » voyeuristes que certaines agences de Medellín proposent.

La Colombie est de plus en plus admirée pour la qualité de son street art. Les murs et façades des grandes villes se sont transformés en de véritables œuvres d'art, où dominent les thématiques liées à la liberté, à l'amour, à la guerre, à la place des femmes, etc. Un graffiti tour est souvent une façon de mieux comprendre la société colombienne actuelle, tout en admirant la finesse ou l'humour des artistes.