Pourvue d'incroyables terres vierges de toute activité humaine, la Namibie est dédiée aux amoureux des grands espaces et de nature sauvage. Ses spectaculaires et incontournables dunes rouges qui empourprent le Namib resteront gravées à jamais dans vos mémoires. Big Daddy, comme on surnomme la plus haute de ces dames, en laissera sûrement plus d'un à ses pieds ! Du célèbre et aride désert du Kalahari jusqu'aux chutes Victoria à la pointe nord-est, les paysages contrastés défilent et ne se ressemblent pas. Les couchers de soleil sont à couper le souffle. Bref, on reste ébahi et subjugué devant tant de beauté. Et un voyage en Namibie est aussi l'occasion de rencontrer ses peuples autochtones, comme les Himbas, pour une immersion unique.

 

Un voyage au pays des horizons infinis

Une diversité singulière habite ces immenses terres d'Afrique australe et les surprises se multiplient chaque jour. Le Fish River Canyon, grandiose, le Namib et les fascinantes montagnes de Tiras, l'impressionnant site de Sandwich Harbour, les colonies d'otaries à fourrure qui papotent sur les berges de Cape Cross, les majestueux flamants roses de la lagune de Walvis Bay, les épaves de navires sur la Skeleton Coast, les roches et peintures rupestres du Damaraland... Rien de vous laissera indifférent. Quant à la vie sauvage, elle ne manque pas ! Le parc national d'Etosha et son marais salant, unique en Afrique, sont la promesse d'un safari riche en émotions. Toutes les espèces que vous rêvez d'apercevoir un jour sont susceptibles de se montrer. Les conservancies et réserves privées, les parcs nationaux du nord-ouest et de Zambezi, qui flirtent avec le delta de l'Okavango, réservent également de belles surprises. Côté hébergement, la Namibie offre un panel de lodges, maisons ou fermes d'hôtes, de grande qualité, et le plus souvent installés dans des cadres somptueux, en harmonie avec l'environnement. Les voyageurs autonomes qui optent pour le camping découvriront le luxe des véhicules tout équipés avec tente sur le toit et un sentiment de liberté inouïe. La Namibie est une destination de choix en Afrique tant il y est facile de voyager et de circuler en toute sécurité. Et les Namibiens dans tout ça ? Qui se cache donc derrière de tels paysages de carte postale ? Hereros, Himbas, Bushmen, Namas... Il serait insensé de ne pas rencontrer ces peuples autochtones, ce sont aussi eux qui font l'histoire et la culture de ce pays. Ces rencontres seront d'inoubliables moments de partage et il serait dommage de laisser close cette nouvelle fenêtre culturelle. Laissez-vous porter par la magnificence du décor, la générosité des âmes qui l'habitent et les percussions de la vie qui les entourent...

 

Le Kaokoland, terre des Himbas

Le Kaokoland est une terre inhospitalière aux paysages grandioses. C'est aussi le refuge des Himbas, le fameux " peuple rouge ", un des derniers peuples sur terre à savoir vivre en harmonie avec la nature sauvage. Un voyage dans cette région est une véritable aventure, dans tous les sens du terme, une aventure culturelle, naturaliste, géographique et géologique, mais également logistique, d'où le conseil de faire appel aux services d'un guide spécialisé qui saura faire face à la difficulté des pistes, préserver le fragile écosystème de cette région et avoir la juste approche culturelle.

Les vallées de Hartmann et de Marienfluss, au nord-ouest, offrent une expérience incroyable, hors du temps et de l'espace dans la région la plus reculée de Namibie. Les paysages y sont d'une beauté absolue. Il faut plusieurs jours de 4X4 ou quelques heures en avion-taxi pour les atteindre. Les chutes d'Epupa que certains comparent en beauté aux chutes Victoria sont accessibles en 4X4, mais ne requièrent pas une grande expérience de cette conduite. Avec Opuwo, elles constituent donc les deux grandes destinations du Kaokoland facilement accessibles au public. Pour les autres, un guide connaisseur de la région sera indispensable.

La plupart des voyageurs arriveront dans le Kaokoland par le Damaraland (Sesfontein) ou par l'ouest en longeant Etosha sur la C35. Les pistes C35, C41 et C43 sont praticables pour tout type de véhicules. Celle reliant Opuwo à Epupa Falls a été refaite et ne nécessite plus de 4X4. Hors de ces axes qui bordent l'est du Kaokoland, les pistes sont très difficiles et exigent non seulement le véhicule tout-terrain, mais surtout l'expérience de ce type de conduite. Plus on monte vers le nord-ouest, plus les montagnes se resserrent. On ne le répétera jamais assez, pour de multiples raisons (notamment la sécurité des voyageurs et le respect du peuple himba et de l'environnement), il est fortement conseillé de partir avec un guide spécialisé sur la région pour explorer le Kaokoland.

 

Un peuple de pasteurs nomades

Montagnes zébrées creusées de gorges stériles, royaume de la rocaille et du bush desséché, le Kaokoland dévoile ses forces intimes de survie à qui désire s'immerger un moment au coeur d'une vie des premiers âges. Ici, le temps semble s'être arrêté. C'est le pays des Himbas, un peuple de pasteurs nomades installé dans cette région depuis plus de quatre siècles, loin des influences occidentales. À l'écart de la piste, quelques huttes de terre rouge encerclant un kraal construit en branches d'épineux abritent une famille himba, pour une saison. Leurs visages aux traits fins, leurs torses et leurs membres nus, brillent sous la graisse rougie par la poudre d'hématite. Les chevilles et les poignets des femmes sont encerclés de bijoux cuivrés, leurs poitrines décorées de coquillages, et leurs cheveux tressés et enduits. Les hommes portent des colliers de cuir, de métal et de corne. Leurs corps ont dans l'espace la force serrée du métal. Tous sont vêtus d'extravagantes peaux de chèvre nouées sur les hanches. Même les enfants endormis reposent dans une poche de cuir attachée au dos de leur mère. Les pistes de terre s'enfoncent dans les montagnes, qui paraissent impénétrables et que baigne une lumière laiteuse. Au coeur de cet enchevêtrement de crêtes et de vallées, c'est le silence. De rocher en rocher, les pneus s'agrippent un à un, hésitent sur les bosses, se reposent en douceur dans les creux, évoquant la marche lente du caméléon.

 

De vastes terres qui abritent une faune diverse

Les vastes terres du Kaokoland s'étendent sur environ 50 000 km², entre le 17e et le 20e parallèle, et 12° et 15° de longitude. L'altitude varie de 600 à 1 200 m, le point culminant étant à 2 039 m, dans les montagnes Baynes. Le relief montagneux passe de basses collines de dolomites au sud à des chaînes de montagnes plus imposantes au nord de la région, notamment les montagnes Baynes et Otjihipa où survivent quelques Tjimbas, selon leur mode de vie ancestral de chasse et de cueillette. Les températures sont élevées l'été (souvent au-dessus de 35 °C), notamment dans les lits des rivières Hoanib et Kunene et peuvent atteindre 5 °C les nuits d'hiver (juin, juillet, début août). La végétation est également des plus contrastées : vastes plaines herbeuses (Marienfluss, Hartmann Valley...), savane parsemée de mopanes et de Terminalia prunoides sur l'escarpement central, zones de roches plus arides où l'on trouve beaucoup de commiphores, végétation presque tropicale près d'Epupa Falls, avec de nombreux arbres Combretum imberbes.

La région abrite les fameux éléphants du désert et les derniers rhinocéros noirs sauvages d'Afrique ainsi que quelques rares lions, léopards et hyènes tachetées. Parmi les nombreux ongulés répertoriés sur le territoire, notons le springbok, l'oryx, le koudou, le dik-dik damara, une des plus petites antilopes d'Afrique, se nourrissant des basses feuilles des arbres et cohabitant pacifiquement avec les antilopes plus grandes.

Les ornithologues pourront s'accrocher à leurs jumelles pour essayer de repérer les quelques oiseaux endémiques au Kaokoland : le lanier à queue blanche, le traquet herero, le perroquet de Rüppell, le calao de Monteiro, le cratérope à joues nues et, parmi les plus rares d'Afrique australe, le waxbill Cinderella, de la taille du blue waxbill, ou cordon-bleu de l'Angola, mais à la tête, au poitrail, aux ailes et au dos bleu gris, avec le bas du dos et les flancs rouge vif, à la queue noire et au fin cercle noir autour des yeux.

 

Infos futées

 

Quand ? Pluies sporadiques de novembre à mars, saison sèche d'avril à octobre. Le conseil futé : avril-juin et septembre-octobre.

 

S'y rendre. Depuis les pays francophones, il faut passer par Johannesburg puis prendre une liaison vers Windhoek.

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Utile. Pour préparer au mieux son voyage.

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