Découvrez le Qatar : Sports et loisirs

Le Qatar devait devenir l'épicentre de la planète football, voire de la planète tout court, fin 2022 en organisant la Coupe du Monde. Un événement historique pour l'émirat qui allait lui permettre de pouvoir faire profiter aux supporters du monde entier de ses activités sportives. Si la fauconnerie et les courses de chameaux ou de chevaux passionnent les locaux, les visiteurs eux préfèrent souvent les nombreuses activités nautiques qu'offre la mer d'Oman entre deux sessions de bronzette. Parmi elles, le kitesurf, devenu très en vogue dans l'émirat ces dernières années, et les sports motorisés comme le jet-ski. Sinon, après un éprouvant jogging sur la Corniche ou quelques swings au Doha Golf Club, on prendra la direction du désert pour une petite balade à chameau ou pour s'offrir quelques sensations fortes en faisant vrombir un 4x4, un buggy ou un quad. À moins que l'on préfère tenter de dévaler les dunes sur un sandboard, une sorte de snowboard des sables.

Le Qatar, théâtre de la Coupe du Monde de football 2022

L'équipe de France de Didier Deschamps et Kylian Mbappé s'est battue jusqu'en finale au Qatar pour défendre son titre de champion du monde glané en Russie (en 2018), du 21 novembre au 18 décembre 2022. Cet événement planétaire, qui va faire affluer les caméras du monde entier dans l'émirat pendant quelques semaines, est historique pour le pays. Le Comité Qatar 2022 s'est engagé à proposer des stades inspirés de l'architecture du pays, comprenant des dispositions sécuritaires extrêmement élevées et de belle capacité – de 40 000 à 80 000 places. Tous modulaires, les stades étaient pour quelques-uns démontables et ont été en partie « déménagés » après la fin du tournoi. Le Qatar envisageait d'offrir les composants modulaires à d'autres pays après la Coupe mais rien n'a été fait dans ce sens. Il a néanmoins réduit sa capacité sportive, plus adaptée à ses besoins. À noter, pour la première fois de l'histoire, la Coupe du Monde a eu lieu en hiver, la chaleur étant trop étouffante en été. Mais les températures étant élevées aussi en hiver, la plupart des stades sont… climatisés !

Lusail Iconic Stadium. D'une capacité de 80 000 places, le plus grand stade du pays a accueilli les matchs d'ouverture et la finale de la Coupe du Monde 2022, ainsi que quatre autres rencontres. Situé à Lusail City, en bordure de mer à 7 kilomètres de la Corniche, le stade dispose d'une nouvelle station de métro et il est relié aux routes et aux lignes de bus.

Conçu par le bureau d'architectes Foster & Partners, il prend la forme d'un bateau à voile traditionnel de la région, le dhow, un toit rétractable et des technologies de refroidissement alimentées à l'énergie solaire jusqu'à 27 °C. Depuis la Coupe du Monde, il a vocation à accueillir des spectacles culturels et des événements sportifs.

Khalifa International Stadium. Situé à al-Rayyan, ce stade a une capacité de 45 000 places. Il a été construit par l'architecte français Roger Taillibert, célèbre pour avoir dessiné le Parc des Princes notamment. Il accueillera 8 matchs lors du Mondial, dont le match pour la 3e place.

Al Thumama Stadium. Situé à 12 km du centre-ville de Doha, ce stade a une capacité de 40 000 places et sa structure évoque le couvre-chef traditionnel arabe Gahfiya. Après la Coupe du Monde, il sera réduit à 20 000 sièges.

Stadium 974. Le stade Doha Port est une merveille d'ingénierie et est entièrement modulable et démontable avec une capacité de 40 000 sièges. L'un des principaux atouts de la candidature du Qatar est sans aucun doute le plus spectaculaire, construit dans la baie de Doha, bâti sur l'eau, autour d'un petit port, il est composé de 974 conteneurs et une grande partie de sa structure est constituée d'acier recyclé. Situé sur une île artificielle, il évoque l'univers aquatique. Après la Coupe du Monde, tout le stade sera démantelé et les sièges seront envoyés dans des pays en voie de développement.

Education City Stadium. À al-Rayyan, le stade Education City a une capacité de 45 000 sièges et est situé dans le campus d'Education City, qui accueille les grandes universités prestigieuses qatariennes ou étrangères. Les huitièmes de finale y seront jouées. Sa forme est originale, puisqu'elle s'inspire d'un diamant, éclairé de mille feux la nuit. Après la Coupe du Monde, le stade sera réduit à 25 000 sièges, qui serviront aux équipes d'athlétisme des universités du campus.

Al Bayt Stadium. Le stade d'al-Khor a une capacité de 60 000 sièges. Avec sa forme en coquillage et un toit mobile pour couvrir les zones ensoleillées, il évoque le passé perlier de la région. Le stade propose aux spectateurs une vue imprenable sur le golfe Persique depuis leurs fauteuils et sera situé dans une zone de sports et de loisirs.

Ahmad bin Ali Stadium. Véritable bijou technologique, le stade d'al-Rayyan a aujourd'hui une capacité de 44 740 sièges. Sa façade est recouverte d'écrans géants permettant de projeter des informations, d'avoir des mises à jour et de voir les matchs en cours. La capacité sera réduite à 21 282 sièges après la Coupe du Monde.

Al-Janoub Stadium. Le stade est situé à Al-Wakrah, l'une des plus anciennes villes du Qatar, traditionnellement réputée pour son commerce de perles et de pêche. Il recevra un huitième de finale. Le stade, de 45 120 places, et les complexes sportifs situés aux alentours symbolisent une oasis, l'eau ayant joué un rôle important dans l'histoire de la ville. Après la Coupe du monde, le stade contiendra 25 500 sièges.

La fauconnerie, l’activité traditionnelle

Activité ludique autant que culturelle, la fauconnerie était autrefois l'apanage des tribus nomades. C'est aujourd'hui une passion considérée comme noble et qui requiert des qualités de patience et d'adresse. On visitera la section des faucons au Souq Waqif. Un lien d'almkhuwa (fraternité) ou al-shareek (éthique liée à la notion de partenariat) gouverne la conduite des fauconniers. Almkhuwa signifie le lien de compagnonnage et de partage égalitaire des tâches, du coût et des responsabilités pendant une partie de chasse. Il s'agit habituellement de groupes de six à douze fauconniers partant en excursion pour une période d'une à trois semaines. Après un jour de chasse, ils se rassemblent autour d'un feu de camp et racontent des histoires ou des anecdotes sur le jour qui vient de s'écouler, en composant souvent des poèmes. Pour le groupe de l'almkhuwa, la fauconnerie est un moyen de savourer une tradition culturelle qui célèbre l'esprit de camaraderie dans le désert. Dans la fauconnerie arabe, le fauconnier prononce le nom de Dieu devant l'oiseau ou l'animal pris par son faucon. Les fauconniers emmènent leurs enfants dans le désert et leur enseignent la manière de maîtriser le faucon et d'élaborer une relation de confiance avec un oiseau qui fait souvent partie de la famille. C'est un long processus qui amène le faucon à reconnaître la voix du fauconnier. Ce processus comporte également l'approfondissement de savoir-faire comme l'art de nourrir et porter son faucon sur le poing, ou d'appeler le faucon en faisant tourner un leurre. Il existe désormais un festival de la fauconnerie en septembre, pendant lequel on peut assister à des démonstrations.

En chameau ou à cheval, des courses très populaires

Courses de chameaux. Pour découvrir ce sport traditionnel, il faut se rendre sur le champ de courses d'Al Shahaniyah Camel racetrack, à 20 minutes à l'ouest de Doha. Le plus simple est de lire les chroniques de presse pour noter les horaires. Une ambiance très particulière, beaucoup de poussière et un dépaysement assuré. Seuls les cheikhs ont de très grands étalons. Un bédouin élèvera une seule femelle, avec l'espoir qu'elle mettra au monde, au bout de douze mois, un futur champion… ou championne, car les femelles sont plus rapides.

Courses hippiques. Il n'y a pas que les dromadaires à suer au Qatar ! La fédération équestre qatarienne existe depuis 1976. Le pays entretient un lien particulier avec le monde équestre et un développement exponentiel (comme c'est le cas dans d'autres sports) depuis le début du nouveau siècle : cavaliers de haut niveau, élevages de pur-sang arabes prestigieux, organisation de courses hippiques et de concours équestres, notamment au Racing & Equestrian Club de Doha. Si l'équitation n'est pas encore au niveau observé dans les États arabes voisins, les émirs du Qatar ne mesurent pas leurs investissements lorsqu'il s'agit de déployer des activités autour du cheval : courses, sauts d'obstacles, dressage et surtout endurance, une « spécialité » locale. L'endurance est, en effet, le sport équestre le plus pratiqué au Qatar.

La passion de l’automobile

Grâce à la fluidité des moyens financiers et au faible coût de l'essence, les Qataris roulent en carrosse en version allemande, américaine, anglaise ou japonaise. Observez donc le ballet mécanique dans les lieux les plus huppés un soir de week-end et vous comprendrez vite à quel point les locaux aiment sortir leurs grosses cylindrées ! Les voitures de sport, les bolides à frime sont l'apanage des messieurs (bien sûr !) tandis que ces dames circulent volontiers à bord de gros 4x4 protecteurs. Et le héros national s'appelle Nasser Al Attiyah, cinq fois vainqueur du Dakar, dont l'avant-dernière édition en janvier 2023, et médaillé de bronze aux JO de Londres de 2012 en... tir sportif ! Tous les vendredis, pendant la saison hivernale, les Qataris se donnent rendez-vous dans le désert pour des courses informelles dans les dunes de la mer intérieure.

Farniente et sports nautiques au programme !

Péninsule entourée par la mer d'Oman, le Qatar est en plus ensoleillé toute l'année. Bref, toutes les conditions sont réunies pour pouvoir pratiquer le farniente et toutes sortes de sports nautiques.

Kitesurf et voile. Un spot de kitesurf sur la plage d'Al Rayyan, près de Dukhan à l'ouest est en train de se développer. On peut trouver de quoi louer du matériel et prendre des cours. Des conditions parfaites pour pratiquer la voile également.

Stand-up paddle. On peut désormais faire du stand-up paddle dans les canaux du quartier d'El Qanat à The Pearl notamment.

Kayak. On peut louer des kayaks en visite guidée avec un biologiste pour visiter la mangrove dans les environs d'Al Khor et de Purple Island. Des expéditions à la demi-journée depuis Doha sont aussi proposées par les agences de tourisme.

Sports nautiques motorisés. Sur toute la côte qatarie, on peut piloter des jet-skis surpuissants, se faire plaisir en ski nautique ou en wakeboard, ou encore faire du parachute ascensionnel, du flyboard…

Plongée sous-marine. Quelques épaves ou le récif artificiel de Messaieed permettent d'avoir un bon aperçu de la vie sous-marine locale. Pas inoubliable, mais toujours sympathique !

Le désert, un vrai terrain de jeux

À moins de cent kilomètres des buildings, nous voilà au cœur des dunes géantes, dans un paysage plus vaste que l'imagination. Paysages lunaires, sensations fortes et grande paix à la clé garantis !

Buggy et quad. Après un briefing et un temps d’entraînement permettant de s’habituer à l’engin, les touristes chauffeurs sont emmenés par un guide à travers les dunes. Une vraie expérience atypique, pour tous ceux qui aiment la vitesse, les sports mécaniques et les balades hors des sentiers battus !

Balade à dos de chameau. Pour une simple découverte, une courte initiation de quelques minutes peut suffire, car force est de reconnaître que les moments les plus amusants sont la « mise à dos » et la descente, soient le tout début et la fin de la balade ! Les balades au coucher du soleil sont très prisées.

Dune bashing. Le dune bashing consiste en une balade en 4x4 à travers les dunes avec un chauffeur habitué à ce type de terrain et qui saura vous faire frissonner. La balade apporte son lot de dépaysement.

Surf sur sable (sandboard). Après avoir chaussé des planches de surf pour sable (sandboard en anglais), on se lance de la dune la plus haute, en se disant que le sable amortira la chute. Hilarant !

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