Que voir, que faire au Kazakhstan ?
Les 10 bonnes raisons d'aller au Kazakhstan
À cheval
Dans la steppe ou dans les monts Altaï, les occasions de cavaler ne manquent pas.
Voyager entre deux mondes
Frayez-vous un chemin entre russes et Kazakhs, steppes et villes, nomades et sédentaires.
Hors des sentiers battus
Où que vous alliez au Kazakhstan, vous sortirez des sentiers battus !
Un bain dans la mer Caspienne
Autour d'Aktau, de belles plages justifient d'emmener son maillot de bain.
Steppe by steppe
Plus de 2 millions de km2 de steppe : contemplatifs, la destination est taillée pour vous.
Fous d'archi !
Astana vous attend avec ses édifices signés des plus grands architectes mondiaux.
Nightlife à Almaty
Bars, restaurants, clubs et station de ski : Almaty ne manque de rien !
Back in the USSR
Karaganda, Semipalatinsk, Aralsk ou Baïkonour vous feront remonter le temps.
Chez l'habitant
Curieux et ouverts, les kazakhs ne prennent pas l'hospitalité à la légère !
Une gastronomie à découvrir
Spécialités nomades ou recettes russes : le décalage sera aussi culinaire !
Que visiter au Kazakhstan ?
Bon à savoir pour visiter le Kazakhstan
Horaires
Les commerces et les supermarchés sont ouverts 7 jours sur 7, généralement de 9h à 19h ou 20h. En cas de dépannage, on trouve dans toutes les villes de nombreux petits points de vente de produits basiques (eau, cigarettes, alcool, snacks…) restant ouverts tard dans la nuit. Les bazars ouvrent tôt le matin. À partir de 16h, l'activité décroît et certains stands commencent à fermer. Tous les bazars ferment en règle générale le lundi, jour de grand nettoyage.
Les services publics (poste, banques…) sont ouverts en semaine (et le samedi pour la poste) entre 9h et 17h30 avec une pause déjeuner entre 13h et 14h.
Du côté des musées et sites touristiques payants, le jour de fermeture est soit le dimanche soit le lundi. Les autres jours, tous les musées ou monuments sont ouverts de 9h à 17h ou 18h selon la saison. Certains font une pause déjeuner entre 13h et 14h.
A réserver
Le Kazakhstan est encore bien en dehors des circuits touristiques, et même en improvisant un voyage à la dernière minute, vous n'aurez aucun mal à voir tout ce qui vous intéresse sans avoir à réserver quoi que ce soit à l'avance, à trois exceptions près :
Le site de Kurchatov, où la visite ne peut se faire qu'avec des équipements spéciaux en raison de la radioactivité.
Le site de Baïkonour, qui nécessite des autorisations spéciales de la part du Kazakhstan comme de la Russie (il est actuellement impossible de s'y rendre).
La zone des monts Altaï, pour laquelle les formalités s'allègent peu à peu mais qui nécessite encore des permis spéciaux si vous pensez entreprendre des randonnées dans les zones proches des frontières russe et chinoise.
Budget / Bons plans
Réminiscence des pratiques datant de l'ex-URSS, le Kazakhstan applique un double tarif à l'entrée des grands monuments et musées, les touristes payant beaucoup plus cher que les locaux. C'est une pratique commune en Asie centrale. Malgré cela, les tarifs des visites restent très accessibles par rapport à la France, mais attention : il faudra souvent vous acquitter d'un supplément pour prendre des photos (sauf avec smartphone), d'un autre pour filmer, et encore d'un dernier pour bénéficier d'une visite guidée ou d'un audio-guide.
Les événements
Le Kazakhstan ne brille pas particulièrement par son agenda culturel, et les grandes dates correspondant à des célébrations sont plutôt liées à l'histoire récente du pays (jour de l'Indépendance, jour de la Constitution, jour de la Victoire…). Les plus grands rendez-vous festifs ont lieu autour du 21 mars et de Navruz, le nouvel an oriental, qui célèbre le renouveau de la nature et est marqué par des concerts, jeux équestres, feux d'artifice (dans la capitale), etc.
Notez également l'existence des Jeux Nomades, auxquels participent les principales nations turcophones : Kazakhstan, Azerbaïdjan, Ouzbékistan, Turkménistan, Turquie… Les trois premières éditions ont eu lieu au Kirghizistan, mais désormais chaque pays participant accueille une édition à tour de rôle. En 2024, ce fut le tour d'Astana au Kazakhstan. Plus d'infos sur le site worldnomadgames.kz.
Visites guidées
Elles peuvent s'avérer utiles dans certains grands musées de capitale, où les traductions en anglais ou français ne sont pas toujours complètes ou détaillées. En région, des guides locaux vous permettront certainement de mieux lire les paysages, que ce soit dans les monts Altaï ou sur le fond desséché de l'ancienne mer d'Aral. Une bonne connaissance du terrain permet souvent de décrypter ce que l'on découvre.
Enfin, des visites guidées seront obligatoires sur certains sites du pays, comme à Kurchatov (centre de contrôle des essais nucléaires), au cosmodrome de Baïkonour ou dans le goulag de Karaganda.
Fumeurs
Il est interdit de fumer dans les endroits publics, mais il y a des espaces fumeurs dans toutes les gares, aéroports et encore de nombreux restaurants. Dans les hôtels, demandez à avoir une chambre fumeur ou avec balcon si vous tenez absolument à en griller une.
On trouve à Almaty et Astana la plupart des marques américaines, fabriquées en Turquie. Dans le pays, les marques locales sont plus courantes. Le tarif des paquets de cigarettes est bien moins élevé qu'en Europe, et on peut acheter à des vendeurs ambulants des cigarettes à l'unité.
Les attrape-touristes
Il n'y a pas vraiment de pratiques condamnables sur les sites touristiques kazakhes, même si l'application des doubles tarifs donne d'emblée l'impression de se faire un peu avoir. Mais occasionnellement, dans les musées, si vous avez payé un supplément pour un guide anglophone ou francophone (plus rare), vous pourriez vous trouver passablement déçu par le niveau de langue ou de culture générale du guide. Pas d'arnaque non plus à trouver là-dessous, juste une carence d'écoles professionnelles et des niveaux d'études pas forcément équivalents à ce que l'on est habitué à trouver en France. Patience et tolérance vous permettront souvent de combler le manque d'information par une belle rencontre et un moment de partage.
C'est très local
Vous observerez rapidement que tous les musées, ou presque, se clôturent par une salle consacrée au Kazakhstan indépendant et, bien souvent, à la gloire du président Nazarbaev. Ne vous moquez pas et n'en profitez pas pour vous lancer dans un débat politique, même s'il vous semble que votre guide essaie de se montrer critique. Vous risqueriez de le mettre très mal à l'aise sans que personne n'ait quoi que ce soit à y gagner. De même, évitez les sujets politiques que ce soit en public ou en privé, si vous n'y avez pas été spécifiquement invité.