Un voyage au Panama, c'est faire une immersion dans une nature à la biodiversité incroyable, presque aussi diversifiée que celle du Costa Rica voisin. Cet isthme d'Amérique centrale est en effet riche d'une faune variée et de paysages contrastés avec des archipels coralliens, des plages de sable blanc bordant la mer des Caraïbes, une véritable jungle, des forêts tropicales, des cordillères… Une destination unique ! Et il suffit de feuilleter un guide touristique sur le Panama pour s'en rendre compte. Passerelle entre la culture occidentale à l'américaine et la douceur de vivre de l'Amérique latine, le Panama, c'est aussi son célèbre canal bien sûr et une mosaïque de cultures et d'ambiances. Prenez le temps de visiter Panama City, une capitale bouillonnante et moderne, avant de vous retrouver sur une pirogue pour remonter un fleuve vers un village amérindien ! Partez ensuite explorer la région montagneuse du Chiriqui avant de rejoindre les plages paradisiaques de Bocas del Toro ou de l'archipel de San Blas...
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Quand partir au Panama ?
Quand partir au Panama ? La haute saison touristique s'étend de novembre jusqu'à début avril, englobant les vacances scolaires d’été panaméennes. C'est alors la saison sèche, avec peu de pluies, du soleil et du vent. La très haute saison a lieu au moment des ponts de novembre pour les fêtes nationales (fiestas patrias), la semaine entre Noël et le jour de l'an, le carnaval en février et la Semaine sainte. Les tarifs des hôtels augmentent alors sensiblement et il est conseillé de réserver bien à l’avance sa chambre.
A la saison très basse (mai-juin) vous trouverez peut-être porte close dans les hôtels et restaurants, beaucoup de patrons d'établissements prennent leurs vacances à ce moment-là, avant l'arrivée des touristes européens en juillet-août. En haute saison, les plages se remplissent à grande vitesse mais rassurez-vous, les coins tranquilles ne manquent pas ! Pendant cet été panaméen, les journées rallongent légèrement. D’un côté, le soleil facilite les déplacements sur les pistes alors moins boueuses (rassurez-vous, les routes sont globalement très bonnes au Panama), de l’autre, le vent rend parfois difficile les déplacements maritimes en petites embarcations. A partir du mois d’avril, les endroits les plus touristiques sont moins fréquentés et c'est la meilleure période pour partir au Panama pour des vacances loin de la foule. Les pluies sont fortes mais elles ne durent que quelques heures. Elles créent une atmosphère particulière, avec des paysages encore plus verdoyants, un magnifique ciel couleur d’encre et des coups de tonnerre impressionnants !
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Le Panamá offre mille et une possibilités de séjour malgré sa taille modeste. Tout dépendra du temps dont on dispose et des activités que l’on souhaite pratiquer : surf, rando, farniente, visites culturelles, rencontres avec des communautés amérindiennes... Des routes plutôt bonnes, un réseau de bus performant et des vols internes rendent les déplacements plutôt faciles. L'idéal est de combiner les modes de transport, pour un voyage optimal. Les avionnettes permettent de relier la capitale aux aérodromes les plus isolés en moins d’une heure, tandis que les lanchas ou pirogues motorisées assurent le relais vers les îles. La location d'une voiture – robuste si l'on veut sortir des grands axes – est pratique pour découvrir plus en profondeur les différentes provinces et accéder à certains lodges isolés. Seul le Darién présente des difficultés d'accès au-delà de la route panaméricaine et reste peu accessible sans guide.
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Comment partir au Panama
Comment partir seul
Le Panama est un pays sûr, sans doute le plus sûr d'Amérique centrale. Mais comme partout, le touriste peut représenter une cible privilégiée et il convient de respecter quelques règles élémentaires : ne provoquez pas le voleur potentiel (collier de diamant ou appareil photo reflex autour du cou dans des quartiers populaires, portefeuille dans la poche arrière du pantalon, sac à dos laissé sans surveillance sur une plage déserte, etc.) et méfiez-vous des pickpockets dans la foule.
Comment partir en voyage organisé
On peut avoir un bon aperçu du Panama en faisant un voyage organisé de 8 jours. On visitera son fameux canal bien sûr mais aussi ses îles paradisiaques et ses plages de sable blanc. On peut également aller à la rencontre de tribus indigènes comme les Kunas dans les îles San Blas, histoire de se prendre pour Robinson Crusoé.
Comment se déplacer sur place
Les vols intérieurs desservent bien le pays tout comme le réseau de bus grande distance. Le bateau à moteur (lancha ou panga) plus ou moins puissant ou la pirogue en bois (bote) sont souvent l’unique moyen de transport dans les archipels et au milieu de la jungle en l'absence de piste ou de route. Les traversées offrent des moments forts en émotion ! Assurez-vous toutefois que suffisamment de gilets de sauvetage sont présents dans l’embarcation.
Reportages & actualités du Panama
Découvrez le Panama
Peu de gens savent placer avec précision le Panamá sur un planisphère. Cette étroite bande de terre, que l’on restreint généralement à son canal, a pourtant eu un rôle majeur dans l’histoire de l’humanité. Un territoire qui attisa l’intérêt des grandes puissances européennes depuis leur découverte ici même, en 1513, de l’océan Pacifique. L’isthme est alors devenu un lieu de passage pour les richesses du Nouveau Monde. Il a conservé sa vocation de terre de transit jusqu’à nos jours, avec des navires gigantesques empruntant le légendaire Canal de Panamá. Mais derrière cette prouesse technologique se cache un véritable pays désormais souverain, avec une population métissée pas peu fière de ses traditions et paysages idylliques. Les pages suivantes nous donnent des informations sur la faune, la flore, les moments clefs de l’histoire, la cuisine locale, la musique…, des repères permettant d'échanger plus en profondeur avec les Panaméens.
Les 12 mots-clés au Panama
1. Aire acondicionado
Présent dans la plupart des lieux publics en ville, l'air conditionné est certes bien appréciable avec cette chaleur lourde, mais trop souvent réglé (ou déréglé) au maximum. N’oubliez donc pas votre petite laine avant une séance de cinéma ou un long voyage à bord d'un de ces bus « frigorifiques » (nevera), comme certains sont surnommés !
2. Carnaval
Événement très attendu, le carnaval est fêté avec la plus grande ferveur. Quatre jours où tout s’arrête (les congés sont imposés), sauf la bringue ! Parades, élections de reines, arrosages au jet d’eau de la foule… On se désaltère à la bière ou au seco… Le carnaval le plus couru et le plus fou est celui de Las Tablas, dans la péninsule d’Azuero.
3. Chino
Au milieu du XIXe siècle, une importante communauté chinoise est arrivée pour la construction de la ligne de chemin de fer reliant Panamá et Colón. Aujourd’hui, leurs descendants tiennent la majorité des laveries, restaurants populaires et surtout des épiceries, à plus de 99 % ! D'ailleurs el chino signifie « l'épicerie » en langage courant.
4. Diablos rojos
Avec leurs graffs colorés, leurs pots d’échappement pétaradants et leurs mégas Klaxons, les « diables rouges » font la loi dans la capitale ! Ne vous aventurez pas à traverser la rue si vous en voyez débouler un au loin ! Leur nom viendrait du surnom donné à certains gardes nationaux qui portaient un béret rouge sous la dictature de Noriega…
5. Gecko
Ce petit lézard de moins de 5 cm est fréquent au Panamá. Si vous ne le voyez pas, vous l'entendrez sûrement le soir dans votre chambre d'hôtel. Il se cache dans tous les recoins et émet un petit bruit (toc toc) qui vous accompagnera tout au long de votre voyage. N'en ayez pas peur, il ne s'attaque qu'aux petits insectes, tels les moustiques.
6. Geisha
Le plus célèbre café du Panamá est le plus cher du monde. Plus de 800 dollars la livre pour les meilleurs grains ! Les hautes terres volcaniques du Chiriqui permettent la production d'un arabica aux arômes uniques. Mais pas sûr que vous appréciez tant ce fameux Geisha, qui convient davantage aux amateurs de thé, puisque son goût s'en rapproche.
7. Mall
Ces centres commerciaux gigantesques font fureur au Panamá. Des paradis de la consommation que l'on adore ou que l'on déteste. Modernes et climatisés, ils attirent de nombreux touristes latino-américains, pour leurs marques et prix avantageux, et représentent souvent pour les habitants une oasis de fraîcheur au milieu de la moiteur tropicale.
8. Mola
La pièce d'artisanat la plus emblématique du pays, qui évoque immédiatement l'univers de San Blas et des Indiens Gunas. La mola qui recouvre les blouses des femmes indigènes est constituée de plusieurs couches de tissus colorés imbriqués selon la technique de l’appliqué-inversé pour former des motifs originaux. De véritables œuvres d'art !
9. Navires
Par le biais de son pavillon de « complaisance », le Panamá possède la première flotte de marine marchande du monde ! Depuis 1925, n’importe quel navire peut demander une immatriculation panaméenne et bénéficier ainsi d’une législation sociale et maritime très souple, d'exonérations fiscales et d'un anonymat cher aux armateurs peu scrupuleux...
10. Panama hat
Le chapeau communément appelé « panama » n'est pas originaire de l’isthme, mais d’Équateur. Le nom donné au chapeau équatorien viendrait de l’expression « panama hat » utilisée par les Américains pour désigner les chapeaux portés au début du siècle dernier par les ouvriers et ingénieurs du canal, dont beaucoup étaient originaires d'Equateur.
11. Panamax
Nom donné aux navires que leur taille autorisait à emprunter le canal de Panamá avant son élargissement. Les « post-panamax » ou « neo-panamax » - avec jusqu'à 14 000 conteneurs - qui franchissent les nouvelles écluses d'Agua Clara et de Cocoli n'ont parfois que quelques centimètres de libre de chaque côté lorsqu’ils empruntent les écluses.
12. Típico
Ce terme qui englobe aussi bien un mode de vie, une cuisine, une musique, une danse et des costumes traditionnels, renvoie à une grande fierté régionale et beaucoup d’authenticité. Le carnaval et plusieurs festivals rendent hommage à ce folklore « typiquement » panaméen, originaire des provinces centrales que l’on appelle communément El Interior.
Vous êtes d'ici, si...
Vous êtes calé à la hora panameña et n'arrivez jamais à l'heure prévue. Vous pouvez même oublier d'arriver. De toute façon ce sera toujours la faute del tranque (les bouchons). De même, vous gardez patience en attendant un rendez-vous et savez que ahorita - littéralement « dans un petit moment » - est un moment qui a tendance à s’éterniser, ou à ne jamais se produire.
Vous n'entrez pas en short dans les banques ou administrations. Vous ne conduisez pas torse-nu, et ne vous baladez torse-nu que sur la plage ; en tant que femme, vous évitez le topless.
Vous demandez au taxi vers où il va. Vous savez que si vous indiquez une adresse, il risque de vous répondre abruptement No voy (« je n'y vais pas »).
Direction la plage ou la rivière, vous n'oubliez pas votre cooler (glacière) chargé de bières.
Durant le carnaval, vous criez ¡ agua agua ! à l'approche d'un camion citerne chargé du liquide vital.
Vous ne rougissez pas quand un serveur ou une serveuse vous appelle mi corazón ou mi amorrrr !