Histoire Histoire

L’histoire tourmentée de la Bolivie est jalonnée de luttes entre différents empires et de chocs entre différentes cultures. Avant l’arrivée des colons espagnols, ce territoire possédait déjà une longue histoire avec l’empire de Tiwanaku, la première grande civilisation née sur les rives du mythique lac Titicaca, puis le puissant Empire inca. Le conquistador espagnol Francisco Pizarro débarque en 1538 et change le destin de tout un peuple. Le territoire de la Bolivie actuelle devient le Haut-Pérou, et est soumis au pouvoir de la couronne espagnole. La découverte du cerro rico de Potosí, la « montagne d’argent », scellera le sort de nombreux indigènes. La lutte pour l’indépendance sera longue et difficile, avec de nombreuses révoltes et batailles. La république bolivienne naît en 1825, mais elle sera ensuite soumise à plusieurs guerres et coups d’État, avant de retrouver la démocratie à la fin du XXe siècle. Retour sur ces chapitres.

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Entre 10 000 à 30 000 ans av. J.-C

Les datations des pointes de flèches et autres outils trouvés dans les Andes sont encore le sujet de nombreux débats. Une première occupation humaine serait située à cette période, comme en témoignent les peintures rupestres polychromes aux motifs zoomorphes et géométriques des grottes de Toro Toro.

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1500 av. J.-C

Apparition de la culture Warankani dans l’Altiplano, première communauté sédentaire du pays, et de la culture Chiripa au sud du lac Titicaca. La culture Chiripa s’éteindra au IIe siècle tandis que la culture Warankani disparaîtra au début du Ve siècle.

Du Ve au XIIe siècle

L’empire de Tiwanaku

La construction de la ville de Tiwanaku, Tiahuanaco en espagnol moderne, remonterait à l’an 400 de notre ère. Proche des rives du lac Titicaca, elle était le centre spirituel et politique de la civilisation tiahuanacota, qui pratiquait une agriculture intensive grâce notamment à des techniques d’irrigation développées. La situation géographique de la ville de Tiwanaku, entre le lac Titicaca et les hautes terres arides, facilite l’approvisionnement en ressources essentielles (poissons, plantes), ainsi que des terres pour faire brouter les lamas. Des céramiques trouvées par les archéologues laissent penser que l’empire de Tiwanaku s’étendait jusqu’aux côtes du Pérou et au nord du Chili de 550 à 1 000 de notre ère. La raison de l’effondrement de l’empire de Tiwanaku reste une énigme. De cette période, il nous reste seulement les mystérieuses ruines de Tiwanaku, un site classé au Patrimoine mondial. Les Tiahuanacotas avaient développé des techniques de construction absolument stupéfiantes, assemblant d’énormes blocs de pierre avec une précision incroyable.

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Du XIe au XVe siècle

Domination des Aymaras

La disparition de la civilisation Tiwanaku a donné lieu à des luttes entre différentes communautés de la région, notamment entre les Aymaras et les Lupakas. Les Aymaras prirent le contrôle d’un territoire englobant La Paz, Oruro, Cochabamba, mais aussi Arequipa et Puno (Pérou). Cette domination aymara durera jusqu’à l’arrivée des Incas en 1438.

1532

Arrivée en Bolivie de Francisco Pizarro et d'une poignée de conquistadors espagnols (estimés entre 130 et 180 selon les sources).

29 août 1533

Atahualpa, fils de Huayna Cápac et dernier sapa inca (souverain de l’Empire inca), est exécuté par les Espagnols. On estime alors que la population des autochtones est passée de 12 ou 15 millions d'individus à guère plus de 600 000.

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1536

Première d'une longue série de révoltes incas, sous la houlette de Manco Inca. Les révoltes continuent jusqu'en 1572.

20 novembre 1542

Création de la vice-royauté du Pérou

Charles Quint crée la vice-royauté du Pérou, qui englobe le Haut-Pérou, la Bolivie d’aujourd’hui. Le fonctionnement de tout le système colonial dans le Haut-Pérou est axé sur le repartimiento, qui fait suite aux encomiendas. Tout comme ce dernier, ce système consiste à imposer aux indigènes le travail forcé, mais avec le repartimiento le colon espagnol doit respecter les lois interdisant de punir les indigènes et de leur donner une rétribution, des heures de travail et des soins. Bien sûr les indigènes sont soumis à une conversion forcée au christianisme.

1546

La ville de Potosí est fondée par les Espagnols et déclarée ville impériale par Charles Quint. C’est la première ville fondée par les Espagnols, d’autres vont suivre rapidement. L’économie espagnole se développe grandement et Potosí devient le coffre-fort de l’Espagne. Ses trésors financent les guerres de conquête que l’empereur conduit en Europe et au-delà. Environ 6 millions d’Indigènes meurent dans les mines d’argent de Potosí de 1546 au début du XIXe siècle. On sait aujourd’hui que le capitalisme moderne prit véritablement son ampleur dans l’enfer noir de ces mines suffocantes.

XVIe siècle

Les Espagnols fondent de nombreuses autres villes : La Paz par Juan de Villarroel et Diego Centeno en 1548, Santa Cruz de la Sierra en 1561, et Cochabamba en 1574.

1776

La vice-royauté du Río de la Plata est créée par Charles III d’Espagne afin de mieux défendre les colonies espagnoles. Le Haut-Pérou, la Bolivie d’alors, rejoint cette vice-royauté en 1779.

15 janvier 1781

La révolte de Túpac Katari

Après l’exécution de son frère par les Espagnols, Túpac Katari, un chef rebelle aymara, mène un soulèvement terrible, assiégeant La Paz en bloquant tous les accès pendant plus d’une centaine de jours, obligeant les habitants à compter sur un nombre restreint de vivres. Cette révolte prend fin en novembre 1781 lorsque les Espagnols tuent les meneurs de ces révoltes.

1809

Révolte menée par Pedro Domingo Murillo, un indépendantiste membre d’un groupe révolutionnaire de La Paz, qui se termine par un bain de sang.

9 décembre 1824

Bataille d’Ayacucho

C’est au Pérou, dans le département d’Ayacucho, qu’a lieu le dernier grand affrontement des guerres d’indépendance d’Amérique du Sud. Les indépendantistes, menés par Antonio José de Sucre, remportent une grande victoire contre l’armée royaliste. José de la Serna, le vice-roi du Haut-Pérou, capitule mettant ainsi un terme à la domination espagnole.

Août 1825

La naissance d’une nation

Simón Bolívar rédige la constitution de cette nouvelle République indépendante le 6 août 1825 à Charcas (aujourd’hui Sucre).  Le 11 août, le pays prend le nom de Bolivie en l’honneur du libertador.

Décembre 1825

Antonio José de Sucre prend la succession de Bolívar à la présidence.

1829

Le maréchal Andrés de Santa Cruz, après avoir été président du Pérou, arrive à La Paz et prend le pouvoir pour 10 années.

1879-1883

Guerre du Pacifique

La guerre est menée conjointement avec le Pérou contre le Chili, qui remporte la victoire ; la Bolivie perd son accès à la mer. Cette invasion provoqua une vague de ressentiment envers le Chili, sentiment exploité par les gouvernements futurs pour cimenter une cohésion nationale dans les moments de crise.

1904

Guerre de l’Acre avec le Brésil ; la Bolivie perd une autre grande partie de son territoire.

1932-1935

Guerre du Chaco avec le Paraguay ; la Bolivie perd encore environ 200 000 km² de son territoire.

Monument pour les héros de la guerre de Chaco à Uyuni © Oliver Foerstner - Shutterstock.com.jpg

1940

Le gouvernement militaire s’installe et des élections placent le général Peñaranda à la tête de l’État. Il est renversé en 1943 par une insurrection civico-militaire avec à sa tête Gualberto Villaroel. Ce dernier, membre du Mouvement nationaliste révolutionnaire (MNR) devient président en 1944.

1947

Les conservateurs reprennent le pouvoir.

1952

Grande révolution ouvrière et paysanne organisée par le MNR. Instauration du suffrage universel et nationalisation des compagnies minières.

1964 - 1982

Après 12 ans au pouvoir, le MNR est renversé par la junte militaire en 1964. Les gouvernements militaires vont se succéder.

1967

Assassinat d’Ernesto Che Guevara

Le Che arrive en Bolivie en 1966 afin de propager son action révolutionnaire marxiste. Il y crée l’Armée de libération nationale bolivienne (ELN) avec les forces de l’opposition afin de lutter contre la dictature militaire du général Barrientos, alors président du pays. Il est exécuté le 9 août 1967 par l’armée bolivienne, épaulée par la CIA. En juillet 1997 on trouve enfin les restes d’Ernesto Che Guevara dans une fosse commune à Vallegrande, et ils sont transportés à La Havane.

Août 1971

Coup d’État du général Banzer.

Hugo Banzer Suárez

Certainement l'enfant du pays à l'histoire la plus sombre et qui marquera à jamais la Bolivie. Né le 10 mai 1926, ce général bolivien dirigea la dictature militaire d'août 1971 à juillet 1978. Il s'installe au pouvoir avec le soutien de Klaus Barbie, alors réfugié en Bolivie. Son gouvernement s'associe aux autres dictatures militaires (Argentine, Chili, Brésil, Paraguay, Uruguay) dans la répression des opposants, traqués jusqu'en Europe ou aux États-Unis par les services secrets : c'est l'opération Condor. Des milliers d'opposants sont arrêtés, des centaines sont torturés ou tués dans les caves du ministère de l'Intérieur. Cette période est également marquée par une forte recrudescence de la corruption et du trafic de drogue. Hugo Banzer Suárez sera par la suite élu président de la Bolivie en 1997, à l'âge de 71 ans. Afin de lutter contre le trafic de drogue, il lance avec l'appui des États-Unis le controversé plan d'éradication de la coca. Des ennuis de santé l'empêchent de terminer son mandat et il s'éteint le 5 mai 2002 à Santa Cruz de la Sierra.

1979

Une femme, Lidia Gueiler, accède à la présidence… mais est écartée par le coup d’État sanglant du général García Meza (condamné à 30 ans de réclusion criminelle dans le milieu des années 1990 et incarcéré depuis à la prison de haute sécurité de Chochocoro, proche de La Paz).

1982

Retour à la démocratie

La junte militaire dirigeante est renversée. Le gouvernement de gauche de Hernán Siles Suazo, fraîchement élu, essaie de diminuer la production de coca et de cocaïne avec l’appui des États-Unis, cependant ces mesures, très impopulaires, n’ont qu’un succès relatif.

1985

Victor Paz Estenssoro, dirigeant du MNR, revient au pouvoir.

1989

Élection de Jaime Paz Zamora, neveu de Victor Paz Estenssoro, grâce à l’appui de Acción Democrática Nacionalista (ADN) un groupe de droite, et du général Banzer, qu’il avait lui-même combattu pendant le septennat. La politique néo-libérale fut poursuivie, accompagnée de scandales financiers et d’une corruption accrue. L’implication de ce gouvernement dans le trafic de drogue fut également prouvée.

1993

Élection de Gonzalo Sánchez de Lozada. Entré au gouvernement avec le premier vice-président indien de l’histoire latino-américaine, Victor Hugo Cardenas, il proposa un « Plan de Todos », le plan pour tous, qui consiste en une réforme de l’éducation, une décentralisation de l’administration, et la privatisation des actifs de l’État.

1997

Élection du général Hugo Banzer Suárez. Sa gestion du pays fut marquée par une recrudescence de la corruption, une aggravation de la crise et de violents conflits avec les cocaleros et les campesinos de l’Altiplano.

Juin 2002

Retour au pouvoir de Gonzalo Sánchez de Lozada qui remporte de peu les élections face à un certain Evo Morales.

Octobre 2003

Fuite du président aux États-Unis sous la pression de mouvements sociaux incessants (guerre du gaz) ; intérim de Carlos Mesa.

Juin 2005

Nouveaux mouvements sociaux qui amènent la démission du président Mesa ; formation d’un gouvernement provisoire mené par Eduardo Rodriguez Veltzé, président de la Cour suprême.

22 janvier 2006

Evo Morales au pouvoir

Après sa victoire aux élections de décembre 2005, Evo Morales du parti Movimiento al Socialismo (MAS) prête serment devant le Congrès et devient le premier président d’origine aymara en Bolivie. Ses prises de position radicales se heurtent souvent à l’incompréhension des classes moyennes et des Cambas (le terme Cambas désigne les habitants, souvent métis, des basses-terres, par opposition aux Kolas (ou Collas), Indiens des hauts plateaux. Cette dualité symbolise toujours la fracture de la société bolivienne). Il fallait pourtant agir vite et fort pour réformer une société inégalitaire depuis la colonisation espagnole.

Octobre 2006

Accord entre le gouvernement et une vingtaine de compagnies pétrolières étrangères dans le cadre du grand plan de nationalisation des hydrocarbures du pays annoncé le 1er mai 2006 par le président.

Mai 2008

La crise constitutionnelle que traverse le pays depuis l’élection d’Evo Morales n’est toujours pas réglée. Un référendum en vue de l’adoption d’une réforme constitutionnelle est organisé le 4 mai, mais celui-ci est boycotté par l’opposition.

La région de Santa Cruz, menée par Ruben Costas, garde cette même date pour organiser une consultation populaire portant sur l’autonomie de la région. Largement plébiscité, ce référendum est considéré comme illégal par les autorités nationales. En juin, c’est au tour des régions du Pando et du Beni de voter leur autonomie.

Août 2008

Evo Morales organise un référendum révocatoire qui conforte sa position avec 63 % des votes en sa faveur. Un changement de trajectoire politique est observé avec l’annonce de l’ouverture d’un dialogue avec l’opposition autonomiste.

Janvier 2009

Approbation par référendum de la nouvelle Constitution.

Décembre 2009

Evo Morales est réélu aux élections présidentielles en récoltant 64,22 % des suffrages et le MAS remporte les deux tiers des sièges du Congrès.

Avril 2010

Élections municipales qui ne sont pas très favorables au MAS.

À partir de mi-2010

Manifestations et grèves incessantes un peu partout dans le pays.

Août-septembre 2011

Marche des Indigènes du Beni contre le projet de route traversant un parc national, entraînant une violente répression policière médiatisée dans le monde entier.

Mars 2013

Le président Morales décide de porter devant la Cour internationale de justice le différend territorial (littoral maritime) avec le Chili.

Juin 2014

La Bolivie accueille le sommet G77 des pays non-alignés + Chine à Santa Cruz.

Octobre 2014

Evo Morales est réélu président pour un mandat de 5 ans. Afin de calmer un peu la situation sociale, une hausse de 10 % des salaires du secteur public est accordée. Evo Morales entend également protéger la culture de la feuille de coca tout en luttant intensivement contre la production de cocaïne dans le pays. Il reçoit l'appui de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) qui constate le bien-fondé de sa politique.

21 février 2016

La Bolivie vote « non » au référendum qui aurait permis à Evo Morales de briguer un 4e mandat aux élections de 2019.

Décembre 2016

La Bolivie, sous l'impulsion d'un Evo Morales super-actif, détient le taux de chômage le plus bas d'Amérique du Sud (4,1 %).

Juin 2017

Evo Morales refroidit les relations avec les États-Unis en dénonçant les sanctions unilatérales voulues par le président Trump contre le Venezuela et la Russie. Des sanctions contre des fonctionnaires de ces pays qui, selon lui, vont à l'encontre du droit international en place et court-circuitent son autorité.

1er octobre 2018

Après cinq années de procédure, la Cour internationale de Justice a statué : le Chili n'a pas à négocier avec son voisin bolivien pour l'accès à l'océan Pacifique, il a déjà accordé des facilités douanières à la Bolivie dans ses anciens ports et ne compte pas céder davantage.

Juillet 2019

Les incendies dans la forêt amazonienne gagnent la Bolivie, notamment l'est de la province de Santa Cruz.

20 octobre 2019

Le premier tour des élections présidentielles plonge le pays dans une crise sans précédent. Evo Morales est donné vainqueur, mais son gouvernement est accusé par l’opposition d’avoir truqué les résultats. On lui reproche aussi de n’avoir pas respecté les résultats du référendum de février 2016.

10 novembre 2019

Les voix électorales ont été recomptées par l’Organisation des États Américains et la fraude semble avérée. Après de violentes manifestations pendant une vingtaine de jours et une trentaine de morts, suite à la défection de l’armée et la police, Morales annonce sa démission et se réfugie au Mexique. Les partisans d’Evo crient au coup d’État, tandis que la sénatrice Jeanine Añez est désignée présidente par intérim et promet la tenue prochaine de nouvelles élections, sans Evo Morales.

12 décembre 2019

Evo Morales quitte son exil au Mexique pour se rendre en Argentine, où il bénéficie d’un statut de réfugié.

19 octobre 2020

Après avoir été repoussées à cause de la crise sanitaire du Covid 19, les élections présidentielles se déroulent pacifiquement malgré une ambiance parfois électrique. Luis Arce, membre du MAS et ancien dauphin d’Evo Morales, est donné vainqueur avec 52 % des voix, contre seulement 31 % des voix pour son opposant, le centriste Carlos Mesa. Dès les résultats publiés, Evo Morales, mentor d’Arce et alors en exil en Argentine, annonce qu’il rentrera bientôt au pays. Luis Arce est conscient qu’il aura la lourde tâche de réconcilier le peuple bolivien, fortement divisé par de nombreuses tensions : entre opposants politiques, entre les plaines et l’Altiplano, entre les villes et les régions rurales… Son discours d’investiture en est la preuve : « Nous commençons une nouvelle étape de notre histoire et nous voulons le faire avec un gouvernement pour tous, sans discriminations d’aucune sorte : notre gouvernement a pour but de reconstruire une patrie unie où l’on puisse vivre en paix ».

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Avril 2021

Luis Arce annonce son plan d'industrialiser le lithium bolivien en lançant un centre de recherche et un programme pilote. Un appel à l'expertise des entreprises étrangères et à leur capital a été lancé pour qu'elles  testent leurs technologies d'extraction. Disposant de près de 40 millions de tonnes, la Bolivie est détentrice du plus important gisement mondial de lithium, métal essentiel pour la transition énergétique. M. Arce souhaite que la Bolivie produise jusqu'à 40 % de l'offre mondiale d'ici 2030. Le lithium pourrait ainsi transformer la Bolivie en un pays à revenu moyen.

11 Juin 2022

L'ancienne présidente transitoire Jeanine Áñez est condamnée à 10 ans de prison pour "décisions contraires à la constitution". Reconnue coupable d'avoir organisé un coup d'État contre Morales en 2019, elle purgera sa peine dans une prison pour femmes de La Paz. Elle déclara cependant qu'elle ferait appel aux organisations internationales pour obtenir justice.

28 décembre 2022

Luis Fernando Camacho, gouverneur de la région de Santa Cruz et principal opposant au MAS se fait arrêter, accusé de "terrorisme".

Top 10 : Personnages historiques

Les personnages historiques de la Bolivie

L’histoire mouvementée du pays, constituée de nombreuses guerres et soulèvements, est marquée par les souverains de l’Empire inca, les conquistadors espagnols, les héros de l’indépendance, les militaires de haut rang de la dictature, et les personnalités politiques qui se sont succédé au XXe siècle.

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Manco Cápac

« Fondateur royal » en quechua, père de la civilisation et de l’Empire inca, et gouverneur de Cuzco jusqu’à sa mort en 1231.

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Francisco Pizarro

Arrivé en Bolivie en 1532, cet explorateur et conquistador espagnol vainquit les Incas et conquit le Pérou.

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Túpac Katari

Leader aymara de l’insurrection indigène contre les colons espagnols, instigateur du siège de La Paz de 1781.

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Pedro Domingo Murillo

Né en 1757, il combattit les troupes rebelles de Túpac Katari, mais ensuite milita pour l’indépendance du Haut-Pérou.

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Simón Bolívar

Vénézuélien de naissance, « El Libertador » a participé en 1824 à l’indépendance du pays, nommé en son honneur.

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Antonio José de Sucre

Le « Grand Maréchal d’Ayacucho », ami de Bolívar, proclame l’indépendance du Haut-Pérou en 1825.

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Ernesto Che Guevara

Le révolutionnaire argentin a livré sa dernière bataille en 1967 à Vallegrande, dans la région de Santa Cruz.

Gonzalo Sánchez de Lozada

Ce paceño surnommé « Goni » a été président de la République en 1993 et a obtenu un second mandat en 2002.

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Evo Morales

Issu d’une famille modeste, il devient en 2005 le premier président d’origine amérindienne du pays.

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Luis Arce

Leader du parti politique MAS suite à l’exil d’Evo, il devient président de Bolivie le 8 novembre 2020.

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