C'est à cette époque que les paléo-indiens s'installèrent au Belize. Les Paléo-Indiens ont été les premiers peuples à pénétrer puis à habiter les Amériques lors des derniers épisodes glaciaires de la fin du Pléistocène.

La civilisation maya s'étend vers le Belize environ 1 500 ans avant Jésus-Christ en provenance du Mexique et du Guatemala et mettra environ 300 ans pour couvrir l'étendue actuelle du pays

Cette période voit l'installation des premières institutions maya et la construction des premiers villages comme celui de Cuello ou de Cahal Pech dont le début de construction est estimé à 1200 av J-C. Les débuts de l'installation des Mayas à Lamanai sont quant à eux estimés à 1500 av J-C. et Lamanai deviendra une des plus importantes cités mayas de la période préclassique.

Pendant l'Altun Ha Xunantunich - Age d'or de la civilisation Maya - l'agriculture a fortement prospéré, ce qui a permis à la civilisation d'atteindre son apogée avec une population de 2 millions de personnes. Les villes ont grandi en taille et en nombre, la plupart étant apparues entre 440 et 660. Bien que cette période ait été globalement très productive pour les Mayas, il y a eu un « âge sombre » d'un siècle commençant en 540 au cours duquel la productivité a diminué de manière significative. Aux VIII^e et IX^e siècles, les villes des plaines du Sud furent progressivement abandonnées une à une. En 900 de notre ère, cette région de l’empire était presque complètement abandonnée et la période classique touchait à sa fin.

Le déclin de la civilisation maya est lié à une combinaison de facteurs aussi divers que controversés aujourd'hui. Les sécheresses prolongées et les changements climatiques dans la région ont exercé une forte pression sur les systèmes agricoles mayas, entraînant des pénuries alimentaires et une forme de famine. La déforestation à laquelle la surpopulation les avait conduit n'a certainement fait qu'aggraver la situation que la structure politique divisée n'a pas permis de sauver. D'autre part, les conflits entre cité-états mayas, telles que Tikal et Copán, ont généré un déclin de leur population qui a fini par les abandonner pour aller au front.
La séquence précise et l’importance relative de ces facteurs restent des sujets de recherche et de débats en cours parmi les chercheurs. Cependant, il est également important de reconnaître que la culture et la civilisation mayas ont persisté dans certaines régions et que les descendants des Mayas continuent de prospérer dans la région aujourd'hui.

Christophe Colomb longe les côtes du Belize sans s'y arrêter et remonte directement vers le Yucatan.

Les premiers Européens à mettre le pied sur le territoire du Belize actuel sont les Espagnols Vicente Yáñez Pinzón et Juan Díaz de Solís durant leurs explorations des côtes caribéennes de l'Amérique centrale en 1508 et 1509. La conquête du grand territoire mexicain n'a même pas encore débuté (la capitale aztèque ne chutera qu'en 1521), mais très vite les Espagnols délaisseront un territoire impénétrable et hostile, et surtout dépourvu de richesses en métaux précieux.

Le site de Tipu, situé près de la frontière entre le Belize et le Guatemala dans les "maya mountains" près de la rivière Macal, était une importante cité maya, loin des lieux stratégiques occupés par les colons et vers laquelle de nombreux mayas se rendirent afin de résister aux colons qui furent bien en peine de contrôler la situation.

Bien que le territoire de ce qui constitue aujourd'hui le Belize soit à cette époque sous le contrôle du Royaume du Mexique qui dépend de la couronne espagnole, les Anglais et les Ecossais s'installent progressivement sur les côtes du pays. La première colonie du pays est alors fondée par les Anglais en 1638 à Puerto Valliz, l'actuelle Belize city. De nombreux pirates britanniques (les Baymen) fréquentent les eaux du Belize et s'installent sporadiquement sur la côte depuis laquelle il est facile de cibler les galions espagnols qui la longent pour remonter vers le Yucatan.

Malgré la résistance indigène, les colons anglais s'installent pour exploiter le bois de campêche dont on extrait une teinture qui s'exporte bien vers l'Europe et l'Asie. Ils exploiteront également l'acajou jusqu'au XIX^e siècle.

En 1638, les Mayas se rebellent contre les colons espagnols arrivés du Guatemala et la région s'enflamme jusqu'en 1642. De 1638 jusqu'en 1695 les Mayas jouissent d'une certaine autonomie à Tipu et le site se peuple rapidement.

Le pirate britannique Bartholomew Sharpe conscient de la valeur du "hardwood", le bois local très résistant, transforme le Belize en base de collecte de ces essences sylvestres dont la plus connue est l'acajou. Il initiera ainsi une agriculture forestière qui perdure de nos jours.

En 1670, le traité de Madrid signé entre l'Espagne et l'Angleterre équivaut à un pacte de non-agression : l'Espagne reconnaît les possessions anglaises dans la région caribéenne (îles des Antilles et côtes de l'Amérique centrale) et les deux puissances obtiennent un droit de circuler et de commercer librement sur leurs territoires respectifs, en même temps qu'elles s'engagent à lutter contre la piraterie

Dès 1696 les Espagnols se mirent à lancer des missions d'évangélisation depuis Tipu et forcèrent les Mayas à s'éloigner de la région.

Les explorateurs anglais obtiennent les droits de coupe du bois tandis que l'Espagne conserve sa souveraineté sur le Belize.

Les premiers esclaves africains sont amenés au Belize pour aider à la récolte du bois. Ils arrivent essentiellement depuis la Jamaïque, et vont alors jouer un rôle majeur dans l’exploitation forestière qui s’organise dans le pays. Les Anglais qui font des bénéfices importants avec le commerce de l’acajou s’étendent toujours plus loin sur le territoire, et dépassent les limites fixées par les Espagnols. Des conflits referont donc surface tout au long des XVII^e et XVIII^e siècles.

C'est bien loin du Belize, à côté de Paris, que le Traité de Versailles est signé entre Britanniques et Espagnols afin de définir les droits britanniques de couper des grumes entre les rivières Hondo et Belize.

Les premières tentatives des Espagnols pour expulser les colons britanniques de la région échouent.

Les Garifuna (Garinagu), descendants des Noirs des Caraïbes, migrent vers le Belize.

La Guerre des Castes du Yucatan était un conflit majeur qui a eu lieu dans la péninsule du Yucatan, au Mexique, principalement au cours du XIX^e siècle. Ce conflit était une révolte des peuples mayas contre la domination économique, politique et sociale imposée par les élites créoles et métisses, qui étaient principalement d'origine espagnole. Elle s'est finalement terminée en 1901, après de nombreuses années de combats et de négociations. Les Mayas ont obtenu certaines concessions, notamment la restitution de terres et la reconnaissance de leurs droits culturels.

La Guerre des Castes du Yucatan est exemplaire des luttes pour l'indépendance et l'autonomie des peuples indigènes des Amériques. Elle a laissé un héritage durable dans la région, notamment en ce qui concerne la préservation de la culture maya et la lutte pour les droits des communautés autochtones de la région.

Le traité qui a défini la frontière du Belize en 1895 est connu sous le nom de Traité Mariscal-Sánchez. Ce traité a été signé le 8 juillet 1895 entre le gouvernement britannique, qui contrôlait le Belize (alors appelé le Honduras britannique), et le gouvernement du Guatemala.

Le Traité Mariscal-Sánchez a établi la frontière entre le Belize et le Guatemala, délimitant les territoires respectifs des deux pays. Cette frontière est généralement basée sur la rivière Sarstoon au sud et sur une ligne droite à l'ouest, connue sous le nom de ligne d'Alcaldía, qui suit en grande partie le cours de la rivière Gracias à Dios.

Le Belize est proclamé colonie de la Couronne britannique sous son nouveau nom, Honduras britannique.

La cité maya de Caracol est l'une des plus grandes cités de l'ancien monde maya, et elle a été occupée pendant une grande partie de la période classique. Caracol était un important centre politique, économique et culturel de l'ancien monde maya, rivalisant même avec des cités majeures telles que Tikal, située au Guatemala voisin. Les recherches archéologiques à Caracol ont commencé dans les années 1930, lorsque l'explorateur britannique A. H. Anderson a visité le site. Depuis lors, de nombreuses fouilles, études et restaurations ont été menées par des archéologues, des institutions académiques et des équipes de recherche du Belize et d'ailleurs. Ces travaux ont permis de mieux comprendre l'histoire, la culture et la complexité de Caracol. Les découvertes archéologiques à Caracol ont révélé des informations précieuses sur la société maya ancienne, son système politique, son architecture monumentale, ses pratiques religieuses et son interaction avec d'autres cités mayas. Aujourd'hui, Caracol reste un site archéologique majeur et une destination importante pour les visiteurs intéressés par l'histoire et la culture des Mayas de l'ancienne période classique.

Création du People's United Party qui serait le leader de la voie vers l'indépendance.

Les mennonites commencent à émigrer du Canada vers le Belize à la recherche de liberté religieuse.

George Price, membre du People's United Party (PUP), devient le premier Premier ministre du Belize et cette même année, le droit de vote est reconnu à l'ensemble de la population de la colonie.

La force de l'ouragan Hattie qui touche Belize City et une bonne partie du pays est telle qu'on dénombrera plusieurs centaines de décès et que le gouvernement décidera de déplacer la capitale de Belize City à Belmopan, à l'intérieur des terres. Cela prendra une dizaine d'années mais Belmopan est encore la capitale du Belize aujourd'hui.

Il faudra attendre 1973 pour que le Honduras britannique devienne officiellement le Belize. Son nom provient du mot Maya "Balix" qui signifie eau trouble, faisant référence à la couleur de l'eau de la rivière éponyme aujourd'hui.

Après des années de négociations et de préparatifs, le Belize est officiellement devenu une nation indépendante le 21 septembre 1981. Le Royaume-Uni a cependant maintenu une présence militaire pendant quelques années pour apporter son aide en matière de sécurité. Le Guatemala n'a en effet pas initialement reconnu l'indépendance du Belize et a continué à faire valoir ses revendications territoriales. Le conflit a duré de nombreuses années, même après l'indépendance du Belize. Cependant, les efforts diplomatiques et la reconnaissance internationale ont finalement conduit à une amélioration des relations entre les deux pays. Depuis son indépendance, le Belize est une nation souveraine dotée d'un système de gouvernement démocratique. C'est un membre du Commonwealth, des Nations Unies et de l'Organisation des États américains (OEA). Le pays a continué à développer son économie, en mettant l'accent sur l'agriculture et le tourisme.

Les premières élections sont organisées dans ce pays indépendant et c'est Manuel Esquivel, opposant au premier ministre George Price, à la tête du PUP (Peoples united party) qui les remporte pour le United Democratic Party.

George Price redevient le premier ministre du Belize.

Le Guatemala reconnaît enfin l'indépendance du Belize.

Les troupes britanniques qui avaient été réduites depuis l'indépendance mais se maintenaient pour protéger le pays des velléités d'extension du Guatemala se retirent à partir de 1993. Le processus prendra deux années.

Les élections de 1993 voient la victoire du United Democratic Party, dirigé par Manuel Esquivel qui redevient Premier ministre.

Said Musa, le leader du People's United Party, devient premier ministre et le restera 10 années.

Dean Barrow, son leader, devient premier ministre et le restera jusqu'en 2020.

Il restera 5 ans de plus au pouvoir.

Les lois déclarant illégales les relations sexuelles entre personnes du même sexe sont jugées inconstitutionnelles par la Cour Suprême du pays.

Le parlement adopte une loi protégeant définitivement la barrière de corail du Belize, qui est la deuxième plus grande du monde, de toute exploitation pétrolière.

C'est à 95 % des votants que les Guatémaltèques acceptent de porter devant la cour de justice internationale le différent frontalier qui l'oppose au Belize depuis si longtemps. Les Béliziens se prononceront également en faveur de cette solution un an plus tard, mais à une courte majorité. La décision appartient maintenant à cette haute autorité et sera respectée par les deux pays. Les îles sur le fleuve Belize restent encore aujourd'hui un sujet de discorde entre les deux pays qui en réclament la territorialité.

Le Belize ferme ses frontières et met en place de stricts protocoles sanitaires qui permettront au pays d'être en grande partie épargné par la pandémie. (688 décès recensés)

Le People's United Party reprend le pouvoir en gagnant les élections et John Briceño devient Premier ministre et prend en main le combat contre la pandémie de Covid-19, sujet numéro 1 au moment de son élection.

Presque 2 ans après le début de la pandémie de Covid-19, le Belize rouvre ses portes et le tourisme repart en flèche.