Informations pratiques : Faire une pause en Arménie
Horaires
Les nombreux bars, à Erevan du moins, sont ouverts jusque tard dans la nuit, voire en after lorsqu’ils font discothèque, concentrés souvent dans le même quartier, Opéra et République dans la capitale. Dans un genre plus feutré, de nombreux bars à vin ont fait leur apparition à Erevan, qui ouvrent généralement de 17h à 24h. On peut faire une pause gourmande à toute heure, avec un chavourma, l’équivalent du sandwich grec, ou un lahmadjune, pizza locale, auxquels des établissements sont dédiés, qui suppléent, avec d’autres fast-foods, comme les pizzerias du groupe Tashir, à l’enseigne Mac Donald, qui ne s’est pas encore implantée.
A partir de quel âge
On peut consommer de l’alcool, avec modération, même si les tentations sont nombreuses, à partir de 18 ans. Les spiritueux, à commencer par le « gognak » et les eaux-de-vie (oghi), sont parés de toutes les vertus, et les Arméniens ne manquent jamais une occasion de lever le coude, mais les alcooliques sont plutôt rares.
C’est très local
Le khorovadz, brochette ou barbecue local, est un incontournable. Il est présenté sur le pain lavache, inscrit au Patrimoine de l’Unesco, accompagné d’herbes des montagnes et servi avec les entrées (mezze ou zakouski), du dolma au hummus en passant par le taboulé. Autre plat très prisé, surtout en hiver, le khach, bouillon de pieds de porc ou de veau avec vinaigrette, dont les adeptes feront des km pour trouver le bon khacharan où le déguster. S’ils sont rebutés par les khorovadz, les végétariens peuvent se rabattre sur les étals de fruits, surtout l’abricot (dziran), emblématique de l’Arménie, les épis de maïs (yékipdatsorén) grillés, ou encore les « soudjouk », cette pâte de fruit en forme de saucisse (à ne pas confondre à son homonyme turc, le saucisson local épicé qui se dit ici aussi « yéghtchik ») fourrée aux noix et noisettes.