De l’aéroport au centre-ville en Ontario
Deux aéroports accueillent les vols internationaux : Toronto (torontopearson.com) et Ottawa (yow.ca). Plusieurs autres aéroports régionaux sont desservis par des compagnies aériennes effectuant des vols intérieurs en Ontario (les tarifs sont cependant exorbitants), mais aussi au Canada et vers certaines destinations américaines.
Pour rejoindre le centre-ville depuis Toronto Pearson, le moyen le plus efficace est le train Union Pearson Express (12,35 CAN $ l'aller, upexpress.com). Plusieurs lignes de bus de la TTC (ttc.ca) et de Go Transit (gotransit.com/fr) relient également l'aéroport à la ville de Toronto. Depuis l'aéroport d'Ottawa, vous pouvez prendre la ligne de bus 97 jusqu'à la station Hurdman puis le O-Train jusqu'au centre (3,60 CAN $ l'aller, octranspo.com/fr).
Bien entendu, vous retrouverez également des taxis (y compris Lyft et Uber), des limousines, des compagnies de location de voiture et des navettes d'hôtel dans les deux aéroports.
Arrivée en train en Ontario
VIA Rail dessert tout le Canada d'est en ouest (viarail.ca). Plusieurs villes sont desservies le long de la ligne qui traverse tout le sud-ouest ontarien, de la frontière québécoise jusqu'à Windsor. D'autres lignes permettent de rallier Ottawa, Niagara Falls, Stratford ou encore Sarnia. Depuis Toronto, Amtrak (francais.amtrak.com) permet de voyager aux États-Unis, notamment à New York (1 départ par jour). S'il est plutôt sympathique de voyager en train, les tarifs sont toutefois plus élevés qu'en bus.
Transports en commun en Ontario
Outre le train VIA Rail qui dessert quelques régions de l'Ontario, la province bénéficie d'un réseau de bus interurbains (ils peuvent être inexistants dans certaines municipalités). Selon les destinations, les compagnies varient mais les principales sont Greyhound (greyhound.ca, permet aussi de rallier les États-Unis), Megabus (ca.megabus.com, dessert également Montréal au Québec et plusieurs villes américaines) et Ontario Northland (ontarionorthland.ca). Le trajet le plus fréquent est Toronto-Montréal avec de nombreux départs par jour, même la nuit. Plusieurs autres compagnies assurent le transport régional et municipal aux quatre coins de la province.
L'Ontario dispose aussi d'un réseau de traversiers (ferries), notamment dans la région des Grands Lacs. Si la plupart sont gérés par Ontario Ferries (ontarioferries.com/fr), il existe d'autres compagnies indépendantes comme, par exemple, pour la traverse Glenora-Adolphustown et Kingston-Wolfe Island (mto.gov.on.ca/french/ontario-511/ferries.shtml), ainsi que les navettes maritimes desservant les îles de Toronto (torontoisland.com/ferry.php). Certains ferries mènent même aux États-Unis, comme la liaison Île Pelée-Sandusky (Ohio) ou Walpole Island-Algonac (Michigan).
La région métropolitaine de Toronto est la plus développée en termes de transports en commun. Le Toronto Transit Commission (ttc.ca) dispose d'un métro (75 stations réparties sur 4 lignes) et d'un vaste réseau de bus et de streetcars. Il y a aussi Go Transit (gotransit.com/fr) qui dessert le Grand Toronto - et même au-delà - en bus et en train.
Vélo, trottinette & co en Ontario
Toronto offre un service de vélos en libre-service, le Bike Share Toronto (bikesharetoronto.com, plusieurs forfaits disponibles). D'autres villes et localités offrent ce service, comme à Hamilton (hamilton.socialbicycles.com) et Bobcaygeon (visitbobcaygeon.com/bike-sharing). À noter qu'il n'y a plus de vélos en libre-service à Ottawa-Gatineau, VéloGo ayant cessé ses activités en 2019. Concernant les trottinettes en libre-service, la législation ontarienne en interdisait l'usage sur la voie publique jusqu'à tout récemment, à l'exception de quelques projets pilotes, dont celui de la compagnie Bird dans le quartier du Distillery Historic District à Toronto à la fin de l'été 2019. Mais depuis le 1er janvier 2020, le gouvernement provincial laisse enfin le choix aux villes et municipalités d'autoriser ou non ces trottinettes sur leur territoire, dans le cadre d'un projet pilote d'une durée de cinq ans. Le projet stipule toutefois que les utilisateurs doivent être âgés d'au moins 16 ans et le port du casque est obligatoire.
Avec un chauffeur en Ontario
Il y a des taxis presque partout en Ontario, même dans les villages. Les compagnies établies dans les grandes villes ont pour la plupart leur propre appli. Le service Uber (uber.com/ca/fr-ca/ride/) est aussi offert dans la province, alors que Lyft ne dessert qu'Ottawa (lyft.com/rider/cities/ottawa-on) et le Grand Toronto (lyft.com/rider/cities/city-of-toronto-on). Pour les plus longues distances, et pour faire des économies sur les trajets, il vaut également la peine de consulter les systèmes centralisés de covoiturage. On suggère les compagnies AmigoExpress (amigoexpress.com), Covoiturage.ca (covoiturage.ca) et Poparide (poparide.com/fr).
En voiture en Ontario
Toutes les régions de l'Ontario - sauf le Grand Nord ontarien - sont reliées à l'ensemble de la province par le réseau routier. Les distances sont cependant très grandes. Les permis de conduire français, belges et suisses sont acceptés pour une période ne dépassant pas trois mois ; le cas échéant, vous devrez vous munir du permis international. Si vous désirez louer une voiture en Ontario, il faut être âgé de 21 ans, voire 25 ans pour certains modèles, et être en possession d'une carte de crédit. L'essence, qui se vend au litre, est moins chère qu'en Europe ou au Québec, et son prix varie grandement d'un jour à l'autre et d'une compagnie à l'autre, au grand dam des Ontariens.
Au niveau de la réglementation, la limitation de vitesse est de 100 km/h sur les autoroutes (des projets pilotes augmentant la vitesse à 110 km/h sont en cours sur certains tronçons routiers), de 90 km/h sur les Transcanadiennes, de 80 km/h sur les routes rurales et chemins de campagne et de 50 km/h (parfois moins) en ville. L'autoroute est toujours gratuite sauf la 407 au nord de Toronto (express à péage). Le port de la ceinture de sécurité est obligatoire pour tous les passagers, comme le siège-auto pour les plus jeunes. Le taux maximal d'alcoolémie toléré est de 0,08 g/l, la conduite avec des facultés amoindries menant à l'amende, voire plus (contrôles fréquents). En hiver, les autoroutes sont en général déblayées, mais la conduite demande des réflexes particuliers et les pneus neige sont fortement recommandés (mais pas obligatoires).
Le code de la route et la signalisation sont sensiblement les mêmes qu'en Europe, à quelques différences près. Les feux de circulation sont placés de l'autre côté de l'intersection des rues. Il n'y a pas de priorité à droite en Ontario (la priorité échoit au premier arrivé) et il est permis de tourner à droite au feu rouge partout sauf dans le cas où un panneau indique que c'est interdit. L'arrêt total est obligatoire lorsqu'on suit ou qu'on croise un bus scolaire (presque toujours jaune) arrêté dont les clignotants rouges fonctionnent. À Toronto, les véhicules doivent également faire un arrêt complet au moins 2 mètres derrière la porte arrière d'un streetcar à l'arrêt, afin d'assurer la sécurité des passagers.
Quant au stationnement, pas de problème en région. Mais en ville, notamment à Ottawa et à Toronto, se garer est souvent difficile et, avant d'arrêter son véhicule, il faut lire parfois trois ou quatre panneaux pour savoir si l'on est sur le bon trottoir, dans la bonne tranche horaire et ainsi éviter la contravention ou, pire, la mise en fourrière ! Vérifiez également si les places sont payantes, ce qui risque fort d'être le cas. Attention : il est formellement interdit de stationner devant une borne d'incendie. En cas d'erreur, soyez assuré que vous aurez, dans les 5 minutes suivantes, votre contravention. Aussi, sachez qu'on ne peut garer son véhicule que dans le sens de la circulation. Si vous comptez rester plusieurs jours à Toronto, informez-vous sur les pass temporaires de stationnement. Ils permettent de stationner son véhicule dans un secteur précis pour 24h, 48h ou une semaine et les formalités sont simples et peuvent se faire en ligne (toronto.ca/services-payments/streets-parking-transportation/applying-for-a-parking-permit/temporary-on-street-parking). Vous pourrez ainsi laisser votre véhicule garé pendant votre séjour, ce qui vous évitera bien des maux de tête.
Finalement, il est à noter que toute grande ville comporte son lot de trafic et Toronto est particulièrement douée dans ce domaine. Si jamais vous ne voyez pas de trafic sur l'autoroute 401 ou encore sur la Don Valley Parkway, pincez-vous et remerciez le bon Dieu car c'est assez rare.