De l’aéroport au centre-ville dans les Cyclades
Vous arriverez en général en Grèce par l'aéroport international d'Athènes. La capitale propose des navettes en bus très économiques vers les ports du Pirée (6 €) ou de Rafina (3,70 €) pour embarquer ensuite vers les Cyclades. Il existe aussi une liaison en métro vers la capitale et Le Pirée (10 € l'aller simple) particulièrement intéressante. Depuis octobre 2022, la capitale hellénique a en effet inauguré trois nouvelles stations de métro : Maniatika, Piraeus et Dimotiko Theatro, situées sur l'extension de la ligne 3 (bleue) qui part de l'aéroport. Vérifiez juste avant quelle station est la plus proche de votre quai de départ.
Les taxis affichent aussi des forfaits (à partir de 38 € en journée) vers Le Pirée. À Athènes, le site Athens transport (www.athenstransport.com) contient des informations intéressantes en anglais.
Six îles des Cyclades disposent d'un aéroport : Milos, Mykonos, Naxos, Paros, Santorin et Syros. Si vous calculez bien, vous trouverez une correspondance le jour de votre arrivée à Athènes. Autre option : au départ de la France, Mykonos et Santorin sont aussi desservies en haute saison par des vols charters ou low-cost, vous permettant d'accéder aux Cyclades en évitant une correspondance. Ces aéroports régionaux sont rarement loin des villes et facilement accessibles en taxi à des prix modérés.
Arrivée en bateau dans les Cyclades
Arriver en Grèce par la mer est possible à partir de l'Italie. Les bateaux, de Bari ou d'Ancône, arrivent à Igoumenitsa en Épire ou à Patras dans le Péloponnèse (voir les liaisons sur www.minoan.gr). Mais pour rejoindre les Cyclades, vous embarquerez plutôt au Pirée, au port de Rafina, voire de Lavrio.
Vous pouvez aussi poursuivre ou rêver votre itinéraire en Grèce en ligne (www.ferries.gr/en) et réserver vos billets à l'avance, toujours par Internet (www.openseas.gr) ou auprès des agences de voyage du Pirée.
Ferries in Greece (Ferriesingreece.com) est un site en français très bien fait pour réserver son bateau.
Transports en commun dans les Cyclades
Très développé, le bus est un moyen de transport souple (avec souvent de nombreux départs quotidiens) et bon marché. Les îles des Cyclades ont toutes un réseau Ktel régional (voir www.ktel-santorini.gr ou https ://ktelparou.gr par exemple). On achète son billet avant le départ dans les gares routières ou auprès des petits kiosques qui jouxtent les arrêts principaux.
Vélo, trottinette & co dans les Cyclades
Partout dans les îles, l’usage du vélo se développe. Cependant, côté deux-roues, ce sont encore les motos et les scooters qui ont la cote. Quoi qu’il en soit, n’imitez pas les locaux et portez le casque... sur la tête ! Les routes ne sont pas forcément bien entretenues, le vent souffle fort et un accident est vite arrivé : sans casque, l’assurance ne vous prendra pas en charge. Beaucoup de loueurs n’insistent pas sur le port du casque, demandez donc expressément à en avoir un. Autre information importante : le permis B classique français intégrait la conduite de scooters jusqu’aux (mais sans inclure) scooters 125cc. Pourtant, certains loueurs refuseront de vous laisser un scooter (même un 50cc) si vous n’avez pas un permis moto/scooter spécial ou que vous ne pouvez pas prouver que vous avez suivi la formation deux-roues dorénavant obligatoire en France. Là encore, en cas d’accident, l’assurance grecque pourrait ne pas vous couvrir.
Avec un chauffeur dans les Cyclades
Les taxis pratiquent dans la capitale et les îles des tarifs sensiblement moins élevés qu’ailleurs en Europe. Les tarifs des taxis sont normalement forfaitaires et établis tous les ans par l’administration nationale, ce qui signifie que tout trajet correspond à un tarif préétabli et fixe en fonction du kilométrage effectué. La plupart des villes, même petites, ont généralement des chauffeurs de taxi, bien qu’ils ne soient pas forcément en nombre suffisant. C’est notamment la raison - et il ne faut pas être surpris - pour laquelle la plupart des chauffeurs n’hésiteront pas à prendre en cours de route d’autres passagers allant dans la même direction que vous...
En voiture dans les Cyclades
Certains clichés ont la vie dure. Il n’empêche : si vous louez une voiture dans les îles, sachez que les Grecs ont leurs usages bien à eux. Les limitations de vitesse sont rarement respectées et il est courant de rouler sur la bande d’arrêt d’urgence par exemple. Se garer est difficile et souvent anarchique et laisser sa voiture en double file avec un numéro de téléphone sur le pare-brise est courant. Porter sa ceinture est optionnel et téléphoner au volant, une liberté individuelle, semble-t-il. Malgré tout, la voiture reste sans doute le moyen de locomotion le plus efficace pour découvrir la Grèce. Nous vous recommandons simplement la plus grande prudence au volant. Sur les îles, les routes sont souvent mal entretenues et étroites, donc vous n’aurez pas vraiment le choix et serez obligé de limiter votre vitesse.
Accessibilité dans les Cyclades
Le sort des personnes à mobilité réduite et des poussettes n'est malheureusement pas toujours une priorité en Grèce. Il en résulte une accessibilité réduite, notamment dans tous les transports publics, les trains et les bus locaux. À Athènes, des accès ont toutefois le mérite d'exister enfin dans les stations de métro les plus récentes et sur certains sites touristiques importants comme l'Acropole. Côté mer, les ferries et autres bateaux sont souvent équipés d'un fauteuil électrique. Des ascenseurs sont prévus, mais ne desservent pas nécessairement tous les étages des ferries. Les équipements dépendent de la modernité des bateaux. Mieux vaut se renseigner auprès des compagnies avant de prendre son billet.
Les attrape-touristes dans les Cyclades
À part un classique universel (en taxi, surveiller l'allumage du compteur ou vérifier son forfait de l'aéroport), pas grand-chose à signaler... Si vous pensez avoir été floué par un taxi, exigez un ticket (απόδειξη) obligatoire qui comprend les coordonnées du taxi. Vous pouvez aussi menacer d'appeler le commissariat (Ελληνική Αστυνομία). Cela suffit parfois à décourager les taxis malhonnêtes.