Que manger aux Îles Ioniennes ? spécialités culinaires et gastronomie

Le déjeuner se déroule vers 14h, et le dîner rarement avant 21h ou 22h. Mais il n’est pas rare qu’un établissement serve aussi des cafés et collations à partir de 9h. En été, les restaurateurs et propriétaires des tavernes et ouzeries des régions les plus touristiques savent qu’ils doivent assurer la saison : ils sont donc ouverts tous les jours, du matin au soir, en service continu. Les heures de service durent en moyenne 15 heures, parfois plus, et on ferme souvent avec le dernier client... A Athènes et dans les îles, certains restaurants un peu plus haut de gamme ne sont ouverts que le soir, pour le dîner, ou s’offrent le luxe de fermer un ou deux jours en semaine. Dans les îles, la plupart des établissements ferment entre fin octobre et Pâques. Mais d’autres - et c’est souvent un gage de qualité - restent ouverts toute l’année pour satisfaire leur clientèle locale.

Avec l'inflation, les prix des restaurant ont légèrement augmenté. Mais si les restaurants (estiatório) sont légèrement plus chers que les tavernes ou les ouzeries, se restaurer reste encore abordable en Grèce et dans les îles. A moins d’aller dans un restaurant branché ou très chic (à Corfou, par exemple...), il faudra compter environ 20 euros par personne pour un repas complet avec une carafe de vin local ou de raki/ouzo. Une seule exception cependant : le poisson frais, vendu au kilo, est toujours cher. Pour éviter les mauvaises surprises au moment de l’addition, allez choisir votre poisson en cuisine et demandez le prix avant de le commander car la note monte rapidement. Dans les tavernes, le dessert (tranches de pastèque, assiette de halva, gâteau...) est souvent offert. Malgré la crise, les Grecs ne dérogent toujours pas à cette agréable tradition. Mais ce n’est pas un dû : dans les lieux les plus touristiques, vous pouvez toujours attendre !

Certaines tavernes et restaurants appliquent un supplément d’environ 1 € pour le couvert et le pain, qui n’est pas systématiquement proposé. L’eau en carafe est gratuite mais, dans certains restaurants plus haut de gamme, on vous servira souvent d’office une bouteille d’eau minérale. Ce ne sont pas de gros frais, mais mieux vaut le savoir avant de contester l’addition ! Enfin, au moment de payer, prévoyez toujours des espèces car la carte bleue n’est pas acceptée partout. Et laissez un pourboire d’environ 10 %.

Le service peut être très long : rien ne sert de s’énerver mais prévoyez large et n’attendez pas d’être affamé pour vous attabler, notamment avec des enfants. A noter également : les plats arrivent au fur et à mesure de la préparation donc ne comptez pas manger d’abord une entrée puis un plat. Les plats qui arrivent se partagent, et les convives piochent souvent dans le même plat. Autre signe d’hospitalité : un petit dessert ou un verre de liqueur est bien souvent offert en fin de repas. Mais en Grèce on ne vous mettra jamais la pression pour quitter la table ou recommander une fois votre repas terminé. A moins que vous ne demandiez l’addition, on vous laissera tranquillement en profiter, sans nécessairement débarrasser la table. Et s’il y a beaucoup de restes sur la table et que vous êtes en location, n’hésitez pas à demander un « paqueto » (un « doggy bag ») pour prolonger l’expérience à la maison…

La cuisine grecque, généreuse, se partage. Dans les tavernes, évitez de commander un plat par personne à la française. Et si vous allez au restaurant avec des Grecs, payez la note ou faites-vous offrir le repas, mais évitez de faire le décompte de ce que chacun a mangé pour payer uniquement votre part. Cette pratique n’est pas répandue, voire carrément impolie. A savoir également : si vous célébrez votre anniversaire ou votre fête au restaurant pendant votre séjour, ce sera à vous d’inviter et non l’inverse !

Les enfants sont rois en Grèce. L’avantage est qu’ils sont les bienvenus partout et bien accueillis. Ici, on ne sépare pas les générations, on ne cherche pas à faire taire les enfants trop bruyants ou à leur imposer de rester assis. Les enfants sont conviés à la table des adultes et mènent leur train (souvent avec un téléphone portable), sans chercher à se contenir et sans que les adultes les contiennent. Ce qui donne un joyeux – parfois bruyant ! – brouhaha. Et le soir, lorsque le dîner s’éternise, ils peuvent jouer dans les rues jusqu’à bien après minuit, le temps que les parents finissent tranquillement leur ouzo.

La loi anti-tabac dans les espaces publics existe depuis 2008 mais n’a jamais été respectée. Kyriakos Mitsotakis, le nouveau Premier ministre conservateur élu en juillet 2019, a promis que la loi serait dorénavant respectée. Depuis son élection, des amendes ont été mises en place pour faire payer à la fois les établissements et les clients qui ne respecteraient pas la loi. Force est de constater que les fumeurs gagnent spontanément les terrasses dorénavant.

Disons juste que, comme partout, c’est rarement dans les établissements avec un rabatteur à l’entrée ou avec un menu en dix langues que l’on mange le mieux...

Ils sont peu souvent affichés (ou fiables), mais il n’est pas rare qu’un établissement ouvre pour le petit-déjeuner et ferme tard dans la nuit... Dans les régions touristiques, les tenanciers et propriétaires des bars et cafés doivent assurer la saison estivale pour survivre toute l’année : ils sont donc ouverts tous les jours, du matin au soir, et les horaires dépendent de l’affluence. Certains bars de nuit n’ouvrent qu’à partir de 18h-19h et restent ouverts jusqu’au petit matin. Certains kafeneio traditionnels ouvrent tôt le matin et à nouveau vers 18h mais ferment quelques heures après le déjeuner. Mais la plupart du temps ces lieux sont ouverts en continu : en été, les serveurs attendent simplement que le dernier client parte pour fermer. Cette flexibilité peut se prolonger hors saison, surtout en fin de semaine, dans les établissements qui restent ouverts. En Grèce, on ne vous mettra jamais la pression pour quitter un établissement ou recommander, une fois votre boisson terminée. A moins que vous ne demandiez l’addition, on vous laissera tranquillement en profiter, sans nécessairement débarrasser la table. Il faut malgré tout raison garder : si vous voyez que vous êtes les derniers et que les serveurs sont épuisés, il est peut-être temps de libérer votre place !

Boire le café est une institution en Grèce : vous pourrez rester des heures avec un freddo ou un frappé pour quelques euros, sans avoir à renouveler votre commande. Attention cependant : les cafés ne sont pas donnés. A 4 € le frappé, parfois on comprend que certains clients s’éternisent...

Au niveau de la loi, il n’y a pas d’âge légal pour consommer de l’alcool en privé en Grèce. Pour boire et consommer de l’alcool dans un café ou un lieu public, il faut avoir 18 ans mais cette loi n’est pas très suivie et personne ne demandera de carte d’identité à un jeune qui commande un verre d’alcool.

Le café traditionnel, le kafeneio, est bien souvent le cœur de la vie locale dans les îles. Plus exactement, c’est bien souvent le cœur de la vie publique et donc de la vie masculine... En effet, les femmes vivent encore largement au sein du foyer pendant que les hommes se retrouvent au café pour se tourner les pouces et refaire le monde, bien campés dans leurs fauteuils... Le kafeneio ouvre tôt le matin, on vient y prendre son premier café pour voir le village qui se réveille doucement. Parfois, il reste ouvert pour le déjeuner mais habituellement, il ferme entre midi et 17h, pour la sieste. Il rouvre sur les coups de 18h pour un dernier café ou un jeu de tavli de fin de journée. Plus tard, il se transforme en ouzerie, où l’on boit ouzo, bière et raki en partageant de petits plats, les mezzedes, sur fond de rebetiko, la musique populaire grecque par excellence.

Les enfants sont acceptés partout, accompagnés de leurs parents. Comme dans les restaurants, ils sont les bienvenus. Les enfants sont rois en Grèce et leur niveau sonore est très bien toléré !

Le beau temps et les terrasses limitent le problème en été. Depuis la loi anti-tabac dans les espaces publics promulguée en 2008, certaines mauvaises habitudes se sont lentement dissipées. Kyriakos Mitsotakis, le nouveau Premier ministre conservateur élu en juillet 2019, a promis que la loi serait dorénavant appliquée. Depuis son élection, des amendes ont été mises en place pour faire payer à la fois les établissements et les clients qui ne respecteraient pas la loi.

Rien à signaler à part qu'il vaut mieux éviter les établissements qui ont besoin de rabatteurs. C'est souvent de mauvais augure !