Le Muséum national d'Histoire naturelle est un établissement unique en son genre. Bien plus qu'un musée, il est aussi une université, un centre de recherche, un jardin botanique et zoologique. Ce lieu à part, riche de quatre siècles d'aventures scientifiques, oeuvre pour le futur de notre planète. Les nombreux espaces de visite dont il dispose dans toute la France, aident le public à mieux comprendre la nature dans toutes ses dimensions, ainsi que le monde qui nous entoure. Ce sont 13 sites qui prennent place en France, à Paris, mais aussi sur la Côte d'Azur, dans le Finistère ou bien encore en Centre-Val de Loire. Nous vous proposons de découvrir cinq sites du Muséum situés en région, autant de lieux à explorer au détour de vos vacances estivales ! En plus, pour faire face à la crise sanitaire, le Muséum a préparé les meilleures conditions d'accueil pour garantir à chacun une sécurité sanitaire renforcée.
1- Le Jardin botanique de Menton Val-Rahmeh
Bienvenue dans un jardin exotique à l'âme préservée, pour un voyage au coeur de la biodiversité. Dédié à la conservation d'espèces menacées, le Jardin botanique de Val Rahmeh, site du Muséum depuis 1966 aujourd'hui labellisé "Jardin remarquable", présente une collection de 1 700 espèces différentes, dont 140 espèces uniques provenant du monde entier ! On commence par parcourir l'allée des palmiers, avant de poursuivre avec les milieux tropicaux et méditerranéens. On admire ensuite les oliviers centenaires et les nénuphars géants qui s'épanouissent dans le bassin. À savoir que le nénuphar Victoria cruziana possède les feuilles les plus grandes au monde des espèces aquatiques (2 m de diamètre). Plusieurs personnalités ont enrichi le lieu, comme Sir Percy Radcliffe et l'excentrique Miss May Cambell. Les visiteurs vont découvrir la végétation foisonnante et ses floraisons colorées parmi les 6 000 plantes du domaine. Palmiers, bambous, agrumes, lotus..., on trouve plus de 1 500 espèces de plantes subtropicales et tropicales venues d'Afrique, d'Asie, d'Amérique ou d'Océanie. Le Jardin botanique de Menton Val-Rahmeh constitue une oasis de détente pour le visiteur, mais aussi un lieu de conservation privilégié d'espèces rares ou menacées. Dans la chaleur de la célèbre ville de Menton s'épanouit un jardin botanique exotique à l'âme préservée et au charme grisant, entre science et plaisir des sens.
2- L'Harmas Jean-Henri Fabre
Situé dans le Vaucluse à Sérignan-du-Comtat, l'Harmas Jean-Henri Fabre propose une immersion dans les sciences naturelles du XIXe siècle. Jean-Henri Fabre, naturaliste célèbre pour ses observations sur les insectes et les plantes, vécut dans cette propriété qui fut tout à la fois son "laboratoire à ciel ouvert" et son refuge familial. Au départ, l'homme achète ce domaine d'environ 1 hectare comprenant un mas ou bastide et une terre en friche que l'on nomme en provençal "harmas". Le Musée national d'Histoire naturelle finit par l'acquérir et le domaine est classé au titre des monuments historiques en 1998. Labellisé "Jardin remarquable" et "Maison des Illustres", l'Harmas est un lieu de mémoire. La propriété est riche de la plupart des arbres de Provence : chênes verts, pins d'Alep... Le jardin voit aussi fleurir plus de 500 espèces végétales, variétés d'arbustes et plantes méditerranéennes. Les visiteurs y découvrent également le cabinet de travail de Jean-Henri Fabre, consacré à l'étude, à l'observation et à l'écriture. Il abrite ses collections de fossiles, ses manuscrits, ses herbiers, ses outils de récolte et la petite table sur laquelle furent écrites des milliers de pages et notamment ses Souvenirs entomologiques. Ses aquarelles sont présentées dans une salle du rez-de-chaussée accessible à tous. À seulement 40 km d'Avignon, Jean-Henri Fabre fit de son mas, dans lequel il vécut 36 ans, et de son harmas qui l'entoure un véritable laboratoire à ciel ouvert.
3- L'abri Pataud - Site préhistorique
En Dordogne, à quelques kilomètres du site mythique de la grotte de Lascaux, l'abri Pataud a été occupé par les premiers Homo sapiens, les hommes de Cro-Magnon. Le visiteur peut y découvrir les progrès de ces grands utilisateurs d'outillage très perfectionné, mais aussi l'invention de l'art figuratif. Le site, qui conserve les traces de quelque 15 000 ans de Préhistoire, est l'un des seuls de la région à montrer un chantier de fouilles et à présenter les techniques des archéologues. Ses réserves abritent une collection de référence internationale de deux millions de pièces. L'abri Pataud est un véritable musée sous roche qui pousse le public à se poser une multitude de questions autour de la vie des hommes à l'époque de la Préhistoire. Comment ils vivaient, mangeaient, s'abritaient, s'outillaient pour chasser ? Un lieu fascinant pour tous les publics.
4- Le Marinarium de Concarneau
Le Marinarium de Concarneau est la plus ancienne station marine au monde, créée en 1859 et encore en activité. Ses principales activités sont centrées sur la recherche, les collections, l'expertise, l'enseignement et la diffusion des connaissances. Le public y découvre une diversité insoupçonnée des habitats marins, les espèces marines locales, l'immense richesse du littoral et des espaces plus profonds, pour un avant-goût des prochaines excursions littorales ! Résolument tourné vers la mer, ce site sensibilise le public et les acteurs de la société aux enjeux majeurs liés à la biodiversité et à sa préservation. Un parcours de visite jalonné d'aquariums, de viviers datant de 1859, d'un grand bassin de 120 000 litres et d'expositions temporaires. Des conférences et des animations sont également proposées aux visiteurs afin de mieux connaître, comprendre, gérer la mer... et la respecter.
5- La Réserve zoologique de la Haute-Touche
À Obterre, dans l'Indre, la Réserve zoologique de la Haute-Touche propose la découverte en famille ou entre amis d'animaux sauvages dont certains parmi les plus rares. Loups, babouins, cerfs, tigres, antilopes, lynx, lémuriens... : la variété prime dans ce domaine de 436 hectares ! En tout, plus de 1 300 animaux de 110 espèces différentes issues des cinq continents occupent ce zoo, situé en pleine forêt, aux portes du Parc naturel de la Brenne. La particularité de la réserve est qu'elle est le seul établissement zoologique à bénéficier du statut de laboratoire de recherche, contribuant ainsi à une meilleure connaissance de la faune sauvage et à sa conservation. Deux élevages conservatoires (cistudes d'Europe et outardes canepetières) permettent d'effectuer des réintroductions régulières, tandis qu'une quarantaine d'espèces y sont élevées dans le cadre de programmes internationaux afin de les préserver. Dans ce lieu de préservation et de recherche unique, des scientifiques travaillent à améliorer la reproduction d'espèces menacées ainsi que nos connaissances de leur comportement. De plus, les animaux disposent de vastes enclos ombragés de chênes séculaires et bordés de plusieurs étangs, offrant aux visiteurs un cadre naturel, paisible et authentique pour découvrir les différentes espèces. Ces vastes espaces permettent de plus aux animaux d'exprimer leur comportement naturel.