Un somptueux palais entre styles gothique, Renaissance et Art nouveau, un site chargé d'histoire à Fécamp.
A deux pas de la plage, laissez-vous entraîner dans les dédales de ce fabuleux bâtiment en briques rouges, né de la passion d'un négociant pour une liqueur, la célèbre Bénédictine. L'histoire commence à l'abbaye de Fécamp où des moines vivaient selon la règle de saint Benoît, basée sur la prière, le travail manuel et l'étude. Philosophes et herboristes s'y côtoyaient dans une atmosphère d'alchimie stimulée par la proximité des falaises où poussaient l'angélique, l'hysope ou encore la mélisse, ingrédients d'élixirs de toutes sortes. Une recette, élaborée par le moine Dom Bernardo Vincelli, venu d'Italie avec dans sa besace des épices d'Orient, et censée prolonger la vie, devient au fil du temps célèbre dans toute la région. Elle sera utilisée pendant trois siècles, puis disparaîtra à la Révolution française. Mais un homme va la retrouver en triant sa bibliothèque ! C'est Alexandre Le Grand, un négociant en vin fécampois, passionné d'art et d'histoire, qui s'était constitué une collection de livres et d'objets liturgiques à partir de ceux légués par son grand-père et provenant de l'abbaye. Le texte qui fera sa renommée et sa fortune apparaît dans l'un des grimoires rédigés par Dom Bernardo Vincelli en 1510, dévoilant les vingt-sept plantes qui la composent. Il en percera le secret en 1863 et la baptisera la Bénédictine. Pour la produire, il créera une distillerie, et la remettra au goût du jour. En 1872, il décide d'ouvrir ses trésors au public et, lorsque l’usine devient trop petite, il entreprend la construction d'un palais, inauguré en 1888. Parmi les « caprices » du négociant, l'oratoire, réalisé dans le style gothique flamboyant, reproduit l'univers des moines de l'abbaye de Fécamp. La salle dite gothique, elle, présente une charpente en bois sculptée en coque de bateau inversée réalisée par les charpentiers du port. La salle Alexandre-Le-Grand, destinée à la mise en bouteilles et à l'étiquetage jusqu'en 1972, retrace l'histoire de la liqueur. Suivent la distillerie et les caves : alambiques et foudres de chêne sont le cœur du lieu. Une dégustation clôt la visite. Et si vous souhaitez prolonger le plaisir, « La Verrière », bar et salon de thé créé en 2021 par Pierre-Cyrille Acquier, invite à une expérience gustative unique de cocktails, thés et chocolats à base de Bénédictine, à accompagner de gourmandises ou d'une planche apéritive. On aime beaucoup le Bénédictine Café, recouvert de chantilly, un peu costaud en terme d'alcool mais délicieux ! La boutique vend la Bénédictine sous toutes ses formes.
Le saviez-vous ? Cet avis a été rédigé par nos auteurs professionnels.
Les points forts de cet établissement :
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Avis des membres sur PALAIS BÉNÉDICTINE
Les notes et les avis ci-dessous reflètent les opinions subjectives des membres et non l'avis du Petit Futé.
la visite du musee est pleine de surprise , et le final est tés intéressante.
à visiter obligatoirement si vous allez sur fécam.