Généralement on attribue à la dénomination de Favières une origine latine, de Faba, fève. On y cultivait donc des fèves. Au coeur de la Brie Boisée, cette commune d'un millier d'habitants, forestière pour les deux tiers de sa superficie, se partage entre le village même de Favières et le hameau de la Route-des-Grès. S'ajoutent plus d'une douzaine de lieux dits écarts avec des fermes et des maisons parfois isolées, parfois très anciennes. Les terres de Favières se distinguent pour avoir été l'un des fiefs de la famille de Rothschild qui en possédait la majeure partie. Jusqu'en 1961, effectivement, la famille de Guy et Edmond de Rothschild possédait 2 400 ha sur les 2 826 ha de la superficie de Favières, avant qu'ils ne soient parcellés et cédés à l'ONF, au district de Paris, à France Forêts et au roi du Maroc. Demeure toutefois, et entre autres, la ferme des 30 Arpents, fondée en 1991 à l'initiative du Baron Edmond de Rothschild dans le but de valoriser le lait des vaches de sa ferme en produisant un produit d'excellence dans la tradition, un fromage de terroir : le brie de Meaux fermier. La fromagerie de la ferme des 30 Arpents est aujourd'hui la dernière à produire un brie de Meaux fermier AOP dans le plus pur respect de la tradition fromagère de la Brie. Favières entretient des relations amicales avec deux autres Favières de France, Favières dans l'Eure-et-Loir et Favières dans la Somme, et revendique avec fierté le fait que la grand-mère de Jean Mermoz, Stéphanie Laurent est née et s'est mariée à Favières. Notez la présence bucolique de la Marsange et la proximité du bel et grand étang d'Armainvilliers où les riverains apprécient d'aller se promener.
Autrefois, on appelait les habitants de Favières les Hiboux, parce que les seigneurs du pays portaient sur leur blason l'insigne du hibou, oiseau très répandu dans les forêts locales. Il est avéré que Favières existait dès le IXe siècle, puisque le site est mentionné à cette époque dans le catalogue des biens de l'Abbaye de Saint-Maur-des-Fossés, comme paroisse. Favières était alors partagé entre les seigneurs et les religieux. Des nombreux châteaux de cette époque, aucun ne demeure. Celui de Mandegris fut démoli en 1830, celui de La Planchette, en 1847 laissant la ferme par la suite démolie en 1940. La destruction du château de Saint-Ouen date de 1926 et celle du château d'Hermières de 1951.