Edifice de style néogothique construit en 1862 par l'architecte Louis-Auguste Boilleau, classé aux Monuments historiques.
La première pierre de cet édifice néogothique fut posée en 1862 par l'évêque de Versailles. Edifiée sur les plans de Louis-Auguste Boileau, elle fut baptisée Sainte-Marguerite en hommage à la fille d'Alphonse Pallu, décédée à l'âge de 10 ans. Bâtiment novateur employant pour la première fois le béton armé pour un édifice non industriel. A l'intérieur, on peut découvrir un bel ensemble de fresques et de vitraux de Maurice Denis. Exécutés au tout début du XXe siècle, ils furent malheureusement très endommagés par un incendie en 2009.
Le saviez-vous ? Cet avis a été rédigé par nos auteurs professionnels.
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Avis des membres sur ÉGLISE SAINTE-MARGUERITE
Les notes et les avis ci-dessous reflètent les opinions subjectives des membres et non l'avis du Petit Futé.
Si tout le monde s’accorde aujourd’hui sur le caractère précurseur de l’architecture de l’église, celle-ci fit l’objet de nombreuses polémiques lors de sa construction. En effet, d’un style néo-gothique, l’emploi de piliers en fonte, et de pierres de taille factices, coulées en béton selon le procédé Coignet, était une première dans la réalisation d’un bâtiment non industriel.
L’utilisation de ces nouveaux procédés a permis de réduire l’épaisseur des piliers, améliorant ainsi la vue des fidèles vers l’autel, et accentuant l’impression d’immensité et d’élancement du bâtiment. L’autre intérêt de l’utilisation de ces nouvelles techniques réside dans le coût de construction, 250 francs or par m² au lieu de 650 en moyenne pour l’époque.
Elle est l’œuvre de deux architectes :
• Louis Auguste Boileau, réalisa le chœur, la nef, et les bas-côtés. Inspiré par l’architecture Ogivale, il fit de nombreux travaux permettant de réaliser l’ossature, novatrice de Sainte Marguerite. Il est l’architecte de plusieurs édifices religieux construits à cette période.
• Louis Gilbert, réalisa la sacristie et les deux chapelles, reliées par un déambulatoire. Il est l’architecte de nombreux bâtiments au Vésinet.
Les fresques et les vitraux ont été en grande partie réalisés par le peintre Maurice Denis. Pour rappel, son œuvre a été endommagée par un incendie en juillet 2009.
J’adore mon métier et il n’y aurait pas de passion pour l’immobilier depuis 30 ans s’il n’y avait pas cette admiration pour les beaux ouvrages. Cette église en fait partie. La photo s’est imposée, le soleil était présent, derrière, comme pour réchauffer l’édifice et le nourrir de ses rayons bénéfiques.
J’espère avoir le plaisir d’échanger avec des passionnés locaux chaque fois que possible. Votre dévoué, David Mesmacque.
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