LES COURSES CAMARGUAISES
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L’origine de la course camarguaise remonte au XVe siècle, mais c’est à la fin du XIXe siècle qu’elle se développe réellement, bon nombre de petites arènes sont alors construites pour que s’affrontent l’homme et le taureau. Mais point n’est question ici de combat ou de mise à mort, mais plutôt de passes pleines d’adresses et d’élégance, de course pour l’honneur. Cet honneur est matérialisé par des attributs fixés sur le front et entre les cornes du taureau, autrefois fleurs, foulards, cocardes tricolores ou devise aux couleurs de la manade et parfois même saucisson ou victuailles. Aujourd’hui, ils sont au nombre de six, deux ficelles autour des cornes, un gland sur chacune d’elles, une cocarde sur le front et un frontal derrière le front de l’animal. Muni d’un crochet, le raseteur doit s’emparer de ces marques, pour lesquelles on offre des récompenses.
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