LE TRAIN JAUNE
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Emblème de la région et surnommé le « canari », ce train sillonne les montagnes des Pyrénées-Orientales depuis plus d'un siècle.
Emblème de la région, le train jaune, surnommé le « canari » par les Catalans, sillonne les montagnes des Pyrénées-Orientales depuis plus d'un siècle à présent : 1 200 m de dénivelé et 63 km de trajet, entre Villefranche-de-Conflent et Latour-de-Carol, au cœur d’un environnement exceptionnel. Sur toute la longueur du parcours, vous croiserez une bonne vingtaine de gares (dont celle de Bolquère, la gare la plus haute de France, perchée à 1 593 m d’altitude !) en évoluant dans un environnement accidenté et superbe donnant la sensation de traverser un décor de film d'aventures, frôlant les parois rocheuses, le train jouant les funambules à flanc de précipices. Après avoir côtoyé le vide, vous vous engagerez dans les vallées de la Têt et d’Eyne, au pied du massif du Canigou. Au total, le train jaune s’engouffre dans dix-neuf tunnels et enjambe deux ouvrages architecturaux de renom : le viaduc Séjourné et le pont suspendu Gisclard, le dernier du genre toujours en activité en France. Si le train fonctionne tout au long de l'année, assurant un aller-retour quotidien entre les deux terminus de la ligne, lors de la saison estivale, la fréquence des trajets monte à cinq par jour, le train incluant dans son convoi des wagons ouverts permettant de profiter au mieux du paysage. L'autre avantage du train jaune est qu'il est exploité par la SNCF, ce qui permet aux passagers de ne pas se ruiner en montant et descendant selon leur gré dans les gares qui se présentent en chemin. Et les points d'intérêt ne manquent pas.
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Avis des membres sur LE TRAIN JAUNE
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