CAMP DE CONCENTRATION DE THIL-LONGWY
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Nécropole nationale en 1984 à Thil, possédant un chemin pédestre agrémenté de balcons destinés à recevoir des œuvres d'art
Ouvert en mars 1944, ce camp est construit pour remplacer le site de Peenemünde, en Allemagne, où étaient construits des missiles V1. Riche en minerai de fer, la région de Thil, était ainsi « idéale ». Les premiers déportés arrivent en mai 1944. Ils sont chargés d'aménager la mine du Syndicat de Tiercelet, puis de fabriquer du matériel d'armement. Mais l’usine s'arrête début septembre 1944, face à l'avancée américaine. Au total, 1 963 déportés seraient passés par ce camp. Nombre d'entre eux y sont morts. Notamment dans les derniers jours avant l'évacuation, en raison du manque de wagons disponibles pour transporter les prisonniers vers l'intérieur de l'Allemagne. Pour leur rendre hommage, une crypte a été construite. Thil-Longwy figure sur la liste officielle des camps de concentration et est devenu nécropole nationale. Il est possible de visiter la crypte, qui abrite le four crématoire. Elle contient également des cendres de déportés, une maquette du camp et des objets rappelant la déportation. On y accède grâce au Sentier de Mémoire. Ce chemin pédestre, agrémenté de balcons, est destiné à recevoir des œuvres d’art évoquant le passé. Il a pour vocation de véhiculer un message de paix et d’espoir. A ce jour, le camp de concentration de Thil-Longwy reste le seul avec un four crématoire sur le territoire français non annexé. Une partie de la mine est également visitable. La découverte de ce lieu est un devoir de mémoire indispensable pour ne jamais oublier la barbarie nazie.
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Avis des membres sur CAMP DE CONCENTRATION DE THIL-LONGWY
Les notes et les avis ci-dessous reflètent les opinions subjectives des membres et non l'avis du Petit Futé.
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