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LA MAISON D'ANGÉLINE

Chambre d'hôtes €€
4.8/5
22 avis

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5, Grand'Rue, 57680Arry, France
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2024
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Dans un charmant village, à quelques envolées de Pont-à-Mousson, la maison d'Angéline vous accueille pour un séjour de découverte. Les chambres joliment décorées sont toutes équipées d'une salle de bains, un petit coin thé et café avec bouilloire vous permettra de savourer une boisson à toute heure. Les propriétaires vous concocteront un petit déjeuner sucré-salé de haute qualité. Tous les produits sont issus de l'agriculture biologique et proviennent de la région. Durant les beaux jours, vous pourrez vous délecter dans le jardin et faire un barbecue. De nombreux chemins de randonnée partent du village, vous pourrez ainsi admirer la belle vallée. 

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4.8/5
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Aurélie W.
Aurélie W.
Visité en août 2022
Je ne dirais pas que je suis contente, il est tard et nous sommes fatigués, mais bon, puisqu’on n’a pas le choix, elle avait dit, Angéline, les mâchoires serrées. Elle avait replié nerveusement la nappe en bout de table sans nous regarder et on s’était assis, super gênés. La veille, on avait cherché où faire étape sur la route, le trajet allait être long, on allait devoir partir plus tard que prévu, à cause de l’enterrement. On avait cherché toute la soirée, et ça nous avait bien fichu le cafard. On s’était promis qu’on ne mettrait plus les pieds dans les hôtels des grandes chaînes, il fallait s’y tenir. On ne pouvait pas camper, parce qu’on n’avait qu’une tente de deux, et qu’on était quatre, Baptiste, la petite ma fille et ma sœur. Les caravanes à louer étaient réservées partout, les hôtels des pas grandes chaînes coûtaient une blinde et les chambres d’hôtes ressemblaient toutes à celles de l’émission « Bienvenue chez nous » ou au monde en général, avec des surcharges de déco pas chère venue de Chine assortie à la couleur des murs lavande. On avait fini par trouver que dormir dans un monastère, avec des moines donc, serait la solution la plus chouette pour l’âme, on s’était réjouis de pouvoir dormir dans le silence et la sobriété et de se réveiller aux chants des psaumes à six heures du matin. Mais les monastères, contre toute attente, s’étaient révélés complets eux aussi. Restait « La maison d’Angéline », qui avait encore une chambre d’hôte, pour quatre, en disponibilité. L’homme m’avait répondu avec une voix agréable, au téléphone, et sur internet, la maison avait l’air mignonne, moins beauf que les autres. Baptiste était revenu de l’enterrement de son oncle, auquel je n’avais pu aller parce que ma sœur avait une peur maladive de la mort et que le risque était qu’après, elle ne dorme plus jamais de la nuit et pleure toute la journée, ce qui n’aurait pas fait marrer mes parents quand on la ramènerait au bercail. Baptiste était revenu, on avait chargé la voiture et on était partis à l’arrache. C’est quand on était arrivés dans les environs de « La maison d’Angéline » qu’on s’était aperçu qu’elle se situait dans un trou paumé et que ça allait être compliqué de trouver à manger, les filles mouraient de faim, c’était un vrai problème. On avait sonné à la porte et on avait attendu. Angéline et son mari nous avaient ouvert et fait rentrer. J’avais instantanément senti qu’ils ne nous appréciaient pas, leurs yeux sévères nous dévisageant sans discrétion. Je nous avais regardé vite fait, Baptiste avait son poignet de force, à cause de son bras handicapé et on ne voyait pas bien son visage tellement il était couvert de cheveux et de poils, j’étais en chemise de mec déboutonnée au dessus de mon mini short, la petite portait mes santiags oranges dix fois trop grandes pour elle parce que comme elle avait nagé avec ses baskets, elles avaient rétréci, et ma sœur était très nature, la moins mal sapée de l’équipe peut-être, mais bon, elle est trisomique. Ils devaient nous calculer comme des traîne-misère de chtis, parce qu’ils se montraient d’une rare froideur, rien à voir avec la voix agréable que l’homme avait eue au téléphone. Je leur avais expliqué la situation, notre souci d’absence de nourriture pour sustenter les filles. Pour vous restaurer, il y a une auberge très renommée à quelques kilomètres, avait dit la femme, en me tendant une carte avec l’adresse de l’auberge. On les avait remerciés et on était reparti. Dans la voiture, j’avais lu la carte qu’Angeline m’avait filée. Restauration du terroir, j’avais dit tout haut. Ça allait coûter cher, c’était certain, les propositions culinaires du type escargots et anguilles ne conviendraient à personne, et on allait devoir y attendre des heures, les filles n’allaient jamais tenir le coup, je le voyais bien. Sur le chemin, une roulotte de pizzas à emporter était ouverte, ça nous avait semblé miraculeux. On était revenu à « La maison d’Angéline », guillerets, avec nos cartons de pizzas sur les bras. Quand ils avaient ouvert la porte à nouveau, les visages d’Angéline et de son mari s’étaient décomposés. Je ne dirais pas que je suis contente, il est tard et nous sommes fatigués, mais bon, puisqu’on n’a pas le choix, avait jeté Angéline, les mâchoires serrées. On s’était assis en bout de table, dans la cuisine. Vous voulez des couverts, j’imagine, elle avait pesté. Non, ça ira comme ça, j’avais souri, et on avait mangé, super mal à l’aise, sous les regards désapprobateurs, de nos hébergeurs, qui restaient là, assis dans un coin de pièce à nous mater, ne nous faisant pas assez confiance pour nous laisser seuls et aller se coucher. Baptiste avait tenté de leur parler un peu de la région, de ce que le pizzaiolo, très sympathique, nous en avait appris. Je ne connaissais pas ce vendeur de pizza, on essaie de proposer les meilleurs restaurants des environs à nos hôtes, avait dit Angéline. Mais c’est bon à savoir en cas d’extrême urgence, elle s’était ravisée. Baptiste était allé chercher les sacs dans la voiture tandis que les filles, stressées par l’ambiance, mâchaient difficilement leur pizza les yeux baissés. Angéline en avait profité pour me faire quelques petites leçons de morale, et m’exposer ce qu’était la philosophie des chambres d’hôte. On a énormément de travail, c’est très difficile, et certaines personnes se comportent parfois comme si nous étions un hôtel, elle avait expliqué sèchement, accusatrice. Oui, je comprends, je m’étais excusée, mais je pensais qu’il y aurait un lieu commun dont on pourrait disposer et qu’on ne vous embêterait pas. Il y a des règles à respecter ici, c’est une vie de partage et un lieu de rencontre, le lieu commun c’est ici, vous y avez accès, mais c’est chez nous, elle m’avait corrigée. Baptiste était revenu avec les sacs. On n’est pas un hôtel, on fait tout nous-même, c’est un endroit où on vient partager des valeurs fortes, elle avait redit, en regardant la liste de ces futures réservations qui devaient lui rapporter un truc comme six cent euros par jour, pour que Baptiste l’intègre bien, lui aussi. Les bras croisés, elle avait ensuite observé les filles qui s’essuyaient la bouche. Il ne faudra ne pas faire de bruit en montant et ne pas trop marcher dans les chambres, évitez de prendre des douches ce soir, je ne veux pas que mes hôtes soient dérangés, elle nous avait jeté. J’avais regardé l’horloge au mur. Il était vingt-deux heures. J’avais cherché la poubelle pour y déposer mes cartons à pizza, elle me les avait violemment retiré des mains. Allez, au lit, maintenant! elle s’était exclamée, en rabattant la nappe sur la table, avec le ton qu’on emploie pour parler aux gosses ou aux idiots, qu’on devait représenter pour eux. L’homme nous avait guidé vers notre chambre, on était passés devant un piano poussiéreux et une immense bibliothèque remplie d’une impressionnante collection de livres d’art et de bandes dessinées. Waouw, vous êtes de grands lecteurs, j’avais souri. Oui, c’est notre passion, l’homme avait réagi fièrement. Il y avait fort à parier que l’on y soit, sur leurs étagères. Je m’étais demandé si leur attitude aurait été différente s’ils avaient su qu’elle était notre pratique professionnelle. Sans passer par la salle-de-bain, on s’était couchés, les quatre, on avait parlé tout bas pour ne pas déranger les vrais hôtes que nous n’étions visiblement pas à leurs yeux et on avait lu leur brochure qui parlait de leurs admirables valeurs de partage et d’amitié très onéreuses.
Lariboc
Lariboc
Visité en août 2022
Très bon accueil chez Céline et Loïs. Lieu calme et cosy.
Helen B.
Helen B.
Visité en août 2022
(Traduit par Google) L'endroit le plus charmant et le plus pittoresque. Et hôte charmant. Bon petit déjeuner.

(Avis d'origine)
The most lovely, quaint place. And delightful host. Nice breakfast.
Christian B.
Christian B.
Visité en juillet 2022
Excellente chambre d hôtes avec des propriétaires très accueillants et très gentils. Petits déjeuners et repas au top ainsi que les chambres qui sont grandes et confortables avec une excellente literie. Bref, une adresse à conseiller et à revenir. Évelyne et Christian.
Odile G.
Odile G.
Visité en juillet 2022
De passage pour une nuit, très bon accueil, nos hôtes très attentionnés, un repas bien préparé, et un petit déjeuner copieux, chambre très agréable, nous la conseillerons à ceux qui désirent se rendre en Lorraine, et si nous avons l'occasion de retourner dans la région, nous y retournerons dans ce paisible village, bonne continuations à la maison de Céline

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LA MAISON D'ANGÉLINE se situe au 5, Grand'Rue , 57680 Arry
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