CHEMIN DE FER DE LA BAIE DE SOMME
Chemin de fer de la baie de Somme proposant une balade à bord d'authentiques voitures tractées par des locomotives à vapeur.
Au début du XXe siècle, un tortillard emmenait les touristes vers les plages de la côte picarde. Désireux de sauvegarder la ligne de Cayeux-Saint-Valery-Le Crotoy, quelques amateurs se réunissent, en 1969, et proposent aux autorités locales le projet d'une exploitation touristique de la ligne. Le projet est retenu. L'association des Chemins de Fer de la Baie de Somme est créée. Depuis plus de cinquante ans, elle exploite le réseau des Bains de Mer. D'authentiques voitures de la Belle Époque, tractées par de toujours vaillantes locomotives à vapeur, transportent les touristes autour de la baie de Somme. Sur la trentaine de kilomètres parcourus, les passagers découvrent la baie d'un autre œil, traversant moulières, marais et champs de cultures, longeant ruisseaux bordés de saules dans une ambiance unique donnant la sensation d'avoir fait un bond dans le passé. En certaines occasions – lors des événements « dîners à bord » - on pourra même goûter à la nourriture typique de la région. Il suffit de se rendre aux gares du Crotoy, de Noyelles-sur-Mer, de Saint-Valery ou de Cayeux-sur-Mer et acheter son billet soit à la gare soit au contrôleur du train aux horaires mentionnés dans le site ou par téléphone. On trouve par ailleurs dans les gares traversées des boutiques de souvenirs. Pour en savoir davantage sur cette épique aventure, consulter le site Internet de la compagnie. Un voyage dans le temps et un immanquable absolu lors d'un voyage dans la région !
Le saviez-vous ? Cet avis a été rédigé par nos auteurs professionnels.
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Avis des membres sur CHEMIN DE FER DE LA BAIE DE SOMME
Les notes et les avis ci-dessous reflètent les opinions subjectives des membres et non l'avis du Petit Futé.
Le confort dans notre wagon de troisième classe et sommaire. Assis sur une banquette en bois sans rembourrage, nous n'avons pas encore quitter la gare de départ que j'ai les fesses comme celles d'un fakir qui vient de poser son popotin durant deux heures sur une planche à clous.
La première partie du trajet entre Le Crotoy et Noyelles S/ Mer et plutôt décevante. Notre machine remarquablement restaurée traverse quelques pâtures d'herbes grasses, irriguées par quelques canaux. Le spectacle est plutôt pour les conducteurs et leurs passagers, bloqués dans leur habitacle au passage à niveau, qui nous font de grands signes derrières leur pare-brise. Le train fascinait autrefois à l'époque de la révolution industrielle et continue de passionner aujourd'hui petits et grands alors qu'il il est désormais plus commun de se déplacer en avion.
Arrivés à Noyelles S/ Mer nous nous arrêtons pendant ce qui paraît une éternité. Le temps nécessaire pour que quelques passagers prennent leur correspondance. C'est aussi temps qu'il faut pour de grandes manœuvres. La locomotive qui nous tractait jusque là se décroche du reste du train, passe devant nous dans le sens opposé sur d'autres rails et vient se raccrocher à l'arrière pour enfin partir, après plus d'une demi-heure d'attente, dans une autre direction.
La fin du parcours qui relie Noyelles S/ Mer à St-Valery et beaucoup plus attrayante à mes yeux. Nous traversons enfin ce pourquoi je suis monté à bord, les prés-salés qui donne l'appellation d'origine contrôlée aux moutons qui ruminent paisiblement en ces lieux, ce qui donne à la viande des ovins un goût salé naturellement. Ces zones humides constituées d'herbage marécageux attire également grands nombre d'échassiers et confère un caractère unique à ce type de paysage. Malheureusement cette deuxième étape est courte et ce n'est que trop rapidement que nous descendons à St-Valery.
Une nouvelle fois, la locomotive se détache du reste du train, avance jusqu'à une plateforme pivotante à 180 degrés pour que cette dernière puisse se réorienter dans le sens inverse, tout cela sous le crépitement des flashs des amoureux du train.