Ancienne demeure de Maria Casarès, comédienne de cinéma et de théâtre, aujourd'hui un centre culturel de rencontres à Alloue.
La maison Maria Casarès où a vécu la comédienne de 1961 à 1996, est depuis 2006 un lieu polyculturel qui accueille des artistes en résidence et propose des visites et des spectacles. Chaque année est organisé un festival qui aura lieu du 22 juillet au 16 août 2024 avec dîner spectacle, ateliers théâtre pour enfants, apéros et goûters spectacles et balade sonore. La programmation évolue au fil des saisons autour de valeurs fortes liées au patrimoine, au théâtre, au paysage et à la pédagogie, et aux enjeux du monde actuel. C'est un lieu d'échange et de convictions.
Le saviez-vous ? Cet avis a été rédigé par nos auteurs professionnels.
Les points forts de cet établissement :
Avis des membres sur MAISON MARIA CASARÈS
Les notes et les avis ci-dessous reflètent les opinions subjectives des membres et non l'avis du Petit Futé.
Questions fréquentes :
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Bravo.
Bien que tous ces gens de théâtre aient été pour moi, béotien que je suis, totalement inconnus, le talent qu'ils mirent à incarner un de ces couples que je croise généralement sans même les voir, leur jeu d'une incroyable justesse me transporta sur ce pont de Saint-Petersbourg ou Moscou, sans que j'ai émis le moindre gramme de CO² dans l'atmosphère. Ce caractère russe si simple qu'il devient parfois insupportable trouvait dans le jeu des acteurs, dans leurs regards, le timbre de leur voix sans exagération, la retenue de leurs gestes qui semblaient s'échapper malgré tout entraînés par le flot de mots libres incapables de retenir les tourbillons d'une pensée qui emporte tout et tous sur son passage.
Un vrai moment de bonheur, une heure de ce plaisir simple que seul nous offrent auteurs et interprètes qui ont le respect de la « Vérité » sans fard ni artifice.
Que dire de mieux que cette citation d'Albert Camus : « J'espère seulement que ce livre ne sera pas trop éloigné de ce qu'il devrait être. J'espère qu'il aidera à vivre - qu'il dira que tout n'est pas perdu - qu'il donnera à tous ceux dont je suis solidaire la force de ne rien haïr et de créer.» (Albert Camus à Maria Casarès à propos de l'écriture de l'Homme révolté, 8 mars 1951.
Je vais clôre mon propos en disant un grand merci a toutes celles et ceux qui ont organisé cette fête de fin d'après midi d'été, sans oublier les cuisiniers bordelais qui nous avait préparé un délicieux souper de fin de journée. Il faut ici souligner la créativité de ces inconnus tant pour le bon goût de leur cuisine que l'astuce de la présentation : un dîner qui mériterait à lui seul une chronique.
Donc un grand, un très grand merci, j'ai hâte de revenir très vite et la prochaine fois je ferai la visite guidée en compagnie de Gérard Philippe qui fût aussi en son temps l'ami et le comparse de Maria Casarès...
Multiples activités bien pensées entre extérieurs et espaces de jeu intérieurs qu'il pleuve - ou pas.
Un parcours sonorisé entre la maison (qui ne se visite pas en raison de travaux) et la Charente vous transporte dans le temps en compagnie de Gérard Philippe, Maria Casarès et la troupe du TNP.
Spectacle (artistes en résidence)-dîner de très bonne tenue.
Une adaptation de Dostoïevski d'une heure délivre grâce à deux comédiens très convaincants et une mise en scène épurée et efficace un concentré de théâtre et une réflexion sur le rêve éveillé d'un amour absolu, qui serait en location. Ce serait perdre la raison, mais à tout prendre, se laisser surprendre à réveiller sa vie...
Échanges conviviaux avec spectateurs, troupe et équipe au menu d'un dîner en bocaux, simple et goûtu.
De quoi s'occuper intelligemment cet été.
A noter la délocalisation de cette formule proximité et qualité à Poitiers cet hiver...