ABBAYE SAINT-SAUVEUR
Vestiges d'une abbaye fondée avec une impressionnante tour lanterne et un musée lapidaire doté de belles sculptures gothiques.
L'abbaye est fondée à la fin du VIIIe s. par Roger, comte de Limoges, sous la protection de Charlemagne. Une relique de la Sainte-Croix attire les pèlerins en route vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Saccagée pendant les guerres de Religion, elle servit de carrière de pierres à la Révolution. Aujourd'hui, vous admirez l'impressionnante Tour lanterne, dite Tour Charlemagne du XIe s., vestige de l'abbaye, ainsi que le musée lapidaire (avec de remarquables sculptures gothiques et son trésor), témoins de la grandeur passée de ce haut lieu de pèlerinage médiéval.
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Avis des membres sur ABBAYE SAINT-SAUVEUR
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Les souverains catholiques lui offrent leur protection et c’est là qu’Hugues, fils de Charlemagne, y reçoit son enseignement et son éducation auprès de l’abbé dès l’adolescence. Il y reste jusqu’à ce qu’il soit nommé abbé de Mont Saint-Quentin.
Dotée de précieuses reliques, l’abbaye devient un haut lieu de pèlerinage. L’abbaye accueille dès 830 plus de 80 moines. L’abbaye Saint-Sauveur est à l’apogée de sa puissance à la fin du 11e siècle-début du 12e siècle: elle possède 96 églises dans 16 diocèses en France, en Angleterre et dans les Flandres. Les premières difficultés arrivent avec la Guerre de Cent Ans. L’abbaye se vide peu à peu. Au 16e siècle vient le régime de la commende qui plonge l’abbaye dans une lente agonie.
L’abbaye est définitivement fermée en 1780 puis vendue comme bien national en 1790 en 5 lots. Quatre d’entre eux deviennent carrière de pierre mais le lot comprenant la tour octogonal et le cloître est acheté par l’abbé Charles Loiseau de Grandmaison qui réussit à protéger son bien tant bien que mal.
Aujourd’hui il faut avoir beaucoup d’imagination pour voir dans ces vestiges la splendeur passée, mais on reconnaît aisément l’originale rotonde du chœur et la tour octogonale. On admire au passage le portail qui conduit vers l’ancien cloître dont subsiste le plan général sans beaucoup plus. Quelques bâtiments monastiques subsistent et sont transformés en musée.
Des bénévoles circulent sur les lieux et nous renseignent avec beaucoup de gentillesse. Le feuillet explicatif qui nous est remis est très bien fait. L’entrée est libre et gratuite.