Le Parc amazonien de Guyane est le plus grand parc national de France et de l’Union européenne. Créé en 2007, il représente une surface de 3,4 millions d’hectares dans le sud de la Guyane, couvrant 40 % du territoire. Situé au sud-est du plateau des Guyanes et frontalier du Parque Nacional Montanhas do Tumucumaque au Brésil (3,9 millions d’hectares – État de l’Amapa), il contribue aussi à former l’un des plus grands espaces protégés au monde. À ses paysages d’une grande originalité, s’ajoute une palette de milieux rares : inselbergs (imposant massif rocheux) et monts forestiers dépassant les 800 mètres d’altitude.
Le parc national abrite une des zones les plus riches de la planète en termes de biodiversité ainsi qu’une diversité et une originalité culturelle qui positionnent ces territoires d’Amazonie comme des espaces de découverte d’exception. Le cœur du parc national s’étend sur 2 millions d’hectares. La zone de libre adhésion (1,4 million d’hectares) comprend les bassins de vie autour de ses frontières naturelles que sont les fleuves Oyapock à l’est et Maroni à l’ouest. Cinq communes sont incluses dans le parc national : Camopi, Maripasoula, Papaïchton, Saint-Élie et Saül, totalisant plus de 15 000 habitants. C’est le lieu de vie des populations amérindiennes (Apalaï, Tïlïo, Wayana, Wayãpi et Téko-Emérillon), des Noirs Marrons (Aluku/Boni) et des Créoles ainsi que des métropolitains et de quelques Hmongs, Brésiliens et Surinamais.
Les missions du Parc : préserver le patrimoine naturel, valoriser les cultures traditionnelles et accompagner les projets de développement local durable en concertation avec les communautés d’habitants. L’Établissement public du parc amazonien de Guyane soutien l’émergence d’une filière d’écotourisme.
Protection du milieu naturel. La forêt guyanaise est un phare de la biodiversité à l’échelle mondiale. Plus de 5 800 espèces végétales ont été recensées à ce jour dont plus de 1 500 espèces d’arbres. Côté faune : 192 espèces de mammifères, 260 espèces de reptiles et amphibiens, 720 espèces d’oiseaux, 400 espèces de poissons d’eau douce et des centaines de milliers d’insectes. Ce patrimoine forestier témoigne d’une forte naturalité et d’un bon état de conservation, il est un terrain idéal pour la connaissance et l’approfondissement de la recherche scientifique sur les écosystèmes amazoniens. Il existe dans le parc national des milieux remarquables : savanes-roches, inselbergs et monts forestiers.
Préservation du patrimoine culturel et développement durable. Il s’agit de préserver et de valoriser les cultures matérielles et immatérielles des populations du territoire. Le Sud de la Guyane est le lieu de vie depuis plusieurs siècles des Amérindiens qui étaient nomades mais aussi des Noirs Marrons et des Créoles, depuis la seconde moitié du XIXe siècle. Ces communautés traditionnelles riches de leur héritage culturel, vivent au rythme des fleuves et de la forêt tropicale, dans une étroite relation avec la nature. Les savoirs et savoir-faire constituent un patrimoine unique où la transmission intergénérationnelle est un enjeu capital.
Écotourisme. Le Parc amazonien de Guyane, dans une démarche de développement d’activités économiques locales et durables en concertation avec la population, soutient l’émergence d’une filière d’écotourisme à travers des actions de formation, de communication, d’aménagement et d’équipement avec un accompagnement technique et financier des porteurs de projet.
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Avis des membres sur PARC AMAZONIEN DE GUYANE
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Il n'est pas rare que les sentiers soient coupés par des arbres tombés. C'est inévitable et en général il existe un contournement balisé de ces "chablis", mais pas toujours (cf. sentier Gros Boeuf Mort début octobre 2016), et je pense que le Parc Amazonien devrait renforcer l'entretien de ces sentiers afin qu'ils restent accessibles au plus grand nombre de personnes physiquement en mesure de les parcourir. Saül serait ainsi une véritable vitrine du Parc.