Avis HOSPITAL DE LA SANTA CARIDAD Séville

Un peu à l'écart des routes importantes à visiter à Séville. Elle possède des peintures de Murillo et de Velázquez, entre autres, et son église est franchement belle. Miguel Mañana, illustre Sévillan né en 1627, en fut le fondateur afin de fournir des soins de santé aux pauvres et aux indigents. Son tombeau se trouve ici.
La visite est facile avec un audioguide, bien que le plan fourni soit un peu confus car les différentes zones ne sont pas indiquées pour cliquer sur le numéro correspondant et il est très facile de se tromper. La visite vaut certainement la peine d'être faite.

Pour tous les amoureux de l'histoire et des trésors cachés que l'on ne peut plus lâcher une fois qu'on les connaît, nous pouvons dire que l'Hospital de la Caridad est l'un d'entre eux.

L'hôpital de la Caridad a été fondé sous la tutelle directe de la confrérie de la Sainte-Trinité, sous la direction de Miguel de Mañara, personnage bien connu de la ville de Séville

On attribue à Don Miguel de Mañara la construction de l'hôpital vers le XVIe siècle, en se confiant à Saint-Georges et en tant que frère de l'ordre de Calatrava. Le personnage est d'un grand intérêt en raison de son travail en faveur des plus défavorisés et à partir duquel nous pouvons comprendre le travail de l'institution de la charité elle-même.

Dans cet espace, nous pouvons également trouver plusieurs zones d'intérêt. La cour intérieure, la salle d'exposition, l'église avec des retables de peintres comme Murillo, Valdés Leal ou certaines œuvres en bois comme le Pulpito de Pedro Roldán, à l'endroit même où se trouve la fameuse "Bicha" (monstre marin qui tient l'escalier).

Parmi les pièces qui attirent l'attention dans la salle d'exposition à laquelle on accède par la cour, on peut voir l'une des pierres dédiées à Don Alfonso X le Sage pour avoir ordonné que la maison soit le lieu où il a été promu et déplacé pour les navires et les galères qui ont ensuite fait partie de la flotte espagnole. En fait, plus loin, on peut voir certains des arcs des anciens arsenaux construits en 1252.

Mais ce n'est pas tout, car c'est à Jules César lui-même que l'on attribue l'existence de ces chantiers navals au Ier siècle avant J.-C., lorsqu'il parle de Terentius Varron, qui recrutait dans toutes les provinces de l'Hispania Ulterior afin d'avoir du personnel pour transporter des cargaisons de fournitures vers d'autres ports comme Marseille.

Mais la question de ces arsenaux royaux n'est pas résolue pour autant. Dès la présence du calife Abd al-Rahman II, on trouve dans l'une de ses chroniques une référence à la possibilité de construire un chantier naval à Séville afin de créer une flotte pour combattre les chrétiens.

De nombreux autres éléments d'intérêt complètent ce lieu magnifique, comme le tombeau de Miguel de Mañara ou les fontaines de la cour intérieure dédiées à la charité elle-même.

Parmi les slogans les plus retentissants qui accompagnent la figure de ce philanthrope, il y a le proverbe :

in ictus oculi (en un clin d'œil)

Une phrase associée au caractère éphémère de la vie et aux plaisirs du monde pour nous rappeler l'inéluctabilité de la mort, quels que soient le pouvoir, la beauté et les biens terrestres.

Cette pièce représente le meilleur du baroque sévillan. À voir absolument.

Le portail est malheureusement fermé, mais la façade est magnifique sous le soleil de l'après-midi

L'hôpital de la Caridad est un hôpital de charité catholique romain baroque situé près de la Plaza de Toros de la Real Maestranza de Caballería de Sevilla, en Espagne. L'hôpital est dédié à la Vierge Marie sous le titre vénéré de Notre-Dame de la Charité, dont une image vénérée du XVe siècle est conservée dans l'église Saint-Georges de Lidda, dans l'enceinte de l'hôpital.
L'hôpital de charité a été fondé en 1674 et s'occupe toujours des personnes âgées et des infirmes. La chapelle de l'hôpital est ouverte au public et "contient certaines des sculptures baroques les plus somptueuses de Séville".
En 1668, Bartolomé Esteban Murillo a peint huit tableaux commandés par la Hermandad de la Caridad de Séville, à laquelle l'artiste lui-même appartenait et dont l'un des commandements était d'habiller les personnes nues.

Un merveilleux exemple d'art baroque, un joyau caché de la secrète et peu fréquentée Séville et un témoin vivant de l'histoire andalouse.

Sous les auspices de Mañara, ces murs abritaient des bourreaux, des mendiants et des malades. L'église à nef unique est un exemple clair du style baroque le plus varié.

Quant aux peintures macabres de Valdés Leal rappelant le caractère éphémère de la vie, elles illustrent le pessimisme qui s'est emparé de la société espagnole avec la décadence du XVIIe siècle.

Les visites sont gratuites le dimanche après-midi.

Pour être honnête, j'ai été un peu déçu. Pour 8 euros, je n'ai vu que l'église en pratique. L'étage entier du complexe n'est pas ouvert au public. Un audioguide est inclus dans le prix, mais c'est encore trop. L'église elle-même est très belle. Sa construction a été rendue possible grâce à la fortune d'un riche repenti de la région, qui a décidé de racheter ainsi sa vie turbulente passée. Parmi les nombreuses caractéristiques de l'église, la plus remarquable est le magnifique autel, dont la plus grande décoration est une magnifique sculpture représentant la mise au tombeau du Christ. L'extérieur de l'édifice est décoré de cinq tableaux d'azulejos bleus.

Une merveille à moitié cachée (en dehors de l'excès touristique), avec les célèbres vanités de Valdés Leal, le plus sinistre des arts picturaux baroques espagnols à l'état pur. Et aussi Murillo... un joyau conçu par Don Miguel Mañara, riche marchand sévillan du XVIIe siècle, converti au mode de vie et de service monastique. Indispensable dans la ville

"Visite du monument beaucoup trop chère pour ce qui est proposé. Le rapport qualité-prix est décevant. Je ne recommande pas."

Merci beaucoup à Marco qui nous a aidé, quand nous sommes arrivés toutes les portes étaient fermées même celle de l'église la seule qui était ouverte était celle de la petite exposition. L'église est jolie mais le prix est beaucoup trop cher pour ce qu'elle est. Nous venons de loin et ça craint.

J'ai adoré. La cour et l'église sont parmi les plus belles de la ville. Je reviendrai en visite guidée dès que j'en aurai l'occasion.

la visite comprend aussi l'église, j'ai adoré et j'espère revenir, elle a des œuvres très remarquables... aussi la boutique a de très belles choses à prendre en souvenir et à un bon prix

Le lieu est spectaculaire, les chanteurs sont moyens, seuls la fille qui joue Rossina et le narrateur peuvent être sauvés, les autres ne valent pas vraiment la peine.

Malheureusement, nous n'avons pu le voir que de l'extérieur. La façade est déjà impressionnante.

Entrée gratuite avec un billet de visite de la ville. Pour ceux qui s'intéressent à la médecine, il n'y a rien ici. À l'intérieur se trouve une autre église, où beaucoup d'or a été utilisé.

Trois siècles et demi consacrés aux autres ; une confrérie qui, depuis des siècles, aide ceux qui n'ont rien, autrefois un hôpital, aujourd'hui une maison de retraite, soutenue par les frères, sans recevoir un centime d'aucune administration (d'où le droit d'entrée).

Ils conservent et entretiennent également la très importante collection d'art baroque qu'ils chérissent, grâce à Miguel Mañara, fondateur de l'hôpital et mécène de Murillo, Valdés Leal, Pedro Roldán et Bernardo Simón de Pineda dans l'église.

À ne pas manquer

PS : Ceux qui disent que l'entrée ne vaut pas la peine d'être payée ont deux raisons :

1.- Ils ne savent pas que le prix d'entrée contribue non seulement à la conservation du patrimoine, mais aussi à celle de la maison de retraite (ce qu'elle est, non pas comme on l'a prétendu)
2.- Ils n'ont aucune idée de l'art, avec des œuvres de Murillo, Valdés Leal ou Pedro Roldán qui constituent l'un des programmes iconographiques les plus importants de la chrétienté. Le miel n'est pas fait pour la bouche d'un âne.

Il est curieux qu'ils veuillent tout avoir gratuitement, alors qu'ils ne voudraient pas travailler gratuitement. C'est un problème qu'aujourd'hui les gens se plaignent de devoir payer, comme si les monuments étaient soutenus par le travail et les grâces de l'Esprit Saint.

Incoyables tableaux de Vasquez Léal, nous montrant la fin qui nous attend. Un bâtiment avec encore des oeuvres caritatives.