LE CHÂTEAU ARABE

Du camp de Dioclétien (ou de la ville), il est possible de gagner le sommet de la montagne que domine l’impressionnant château arabe, mais l’ascension s’adresse aux sportifs et aux téméraires car elle est assez difficile. Il est d’ailleurs recommandé de l’effectuer aux heures fraîches (lever ou coucher du soleil).

Une bonne route contournant la montagne permet de gagner le château en voiture. La vue depuis le fossé du château embrasse l’ensemble des ruines, l’oasis et les tombeaux. Au coucher du soleil, les vestiges se parent d’un subtil drapé de couleurs ocrées contrastant avec le vert profond de l’oasis. De près, le château semble moins impressionnant que vu des ruines. Souvent associé à un émir du Liban du XVII^e siècle (Fakhr ed-Din), qui aurait ici affirmé un esprit de fronde contre l’Empire ottoman, le château remonterait plutôt au XII^e ou XIII^e siècle, tout comme la fortification du temple de Bêl.