En route vers Palmyre, de multiples surprises attendent le touriste qui saura observer les pages infinies du livre ouvert qu'est le désert. Le désert de Syrie couvre près de deux tiers de la superficie du pays, mais aussi une partie des pays limitrophes, la Jordanie et l'Irak : c'est le prolongement nord du terrible désert d'Arabie. Un désert de roche où les températures moyennes en juillet atteignent 38 °C et où les précipitations annuelles ne dépassent pas 15 cm.

Inévitablement, en partant depuis Damas, les contrastes sont saisissants. De la bruyante Damas, on passe au silence mystérieux d'un désert de cailloux parfois ici et là recouvert de sable. Par endroits, des colonnes de fumée poussièreuse s'élèvent dans l'air, échappées des monstrueuses usines de production de phosphate posées au milieu du désert. En activité 24h/24, elles ont poussé le gouvernement à construire des bâtiments pour accueillir les travailleurs. Le plus frappant exemple de ces villes-dortoirs se trouve à une vingtaine de minutes de Damas, impossible de râter ses dizaines d'immeubles identiques inachevés.

Ce désert peut également laisser place à des visions d'apocalypse lorsque les tempêtes de sable rendent toute visibilité presque impossible. Heureusement, vous ne verrez le plus souvent que des tourbillons de sable s'élever dans le ciel. Il est d'ailleurs déconseillé de s'aventurer sans guide dans le dédale très tentant mais dangereux des pistes.

La route qui mène à Palmyre est loin d'être monotone. Au printemps, un joli duvet vert recouvre alors les sols auparavant arides. Les moutons, tels des grains de riz dispersés ici et ailleurs, paissent ce sol devenu miraculeusement fertile. C'est aussi l'occasion de croiser de nombreux Bédouins dans leur camion pour transporter les troupeaux et leurs affaires, au beau milieu de leur troupeau ou encore près de leurs tentes. Si certains se sédentarisent, ils sont pour la plupart encore nomades, rythmant leur vie en fonction des saisons et selon les besoins des troupeaux.

Le voyage vers le désert mêle tout à la fois, curiosités archéologiques ou géologiques.

On commencera avec Dmeir, premier vestige du désert où se dresse un imposant temple romain du IIIe siècle, puis vient une magnifique chaîne montagneuse, prolongement des versants de l'Anti-Liban.

Sur la droite, on aperçoit les formes rondes des volcans du djebel Safa.

Les galets volcaniques qui parsèment les anciennes pistes caravanières (celles qui permettaient de gagner l'Arabie du Nord) sont recouvertes de graffitis d'une écriture proche du sudarabique. Le djebel Ar-Rouwaq qu'on longe ensuite mène à Al-Boussayri, célèbre carrière de phosphates. Enfin, au milieu de la mer infinie du désert, les premières taches de verdures pointent à l'horizon. C'est Palmyre, ville de la célèbre reine Zénobie, une oasis de palmiers et de colonnes drapées par la lumière éclatante du soleil.

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Amphithéâtre de Palmyre. Stevenallan - iStockphoto

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