MUSÉE DES ANTIQUITÉS
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Attention aux rôdeurs devant le musée, essayant de vous faire acheter un billet pour les tombes, même si vous souhaitez uniquement visiter le musée. Audioguide en français gratuit à l'entrée.
Véritable bijou, ce musée mérite qu’on lui consacre au moins une heure de visite. Il expose des pièces superbes. Les explications sont données en français. Le petit jardin face à l’entrée présente un bel ensemble de statues, dont une de 3,50 m représentant un lion provenant du temple d’Allat.
Aile de droite en entrant.
Salle 1. Des panneaux très intéressants présentent l’écriture palmyrénienne. Ils viennent compléter harmonieusement les explications très claires du musée de Deir ez-Zor. Sur le mur de droite, on peut voir la plus ancienne inscription palmyrénienne (44 av. J.-C.).
Salle 2. Maquette du temple de Bêl.
Salle 3. Face à l’entrée, regardez le bateau palmyrénien, à double gouvernail. Avant de rejoindre la salle suivante, il faut s’attarder sur le magnifique relief de chameau bâté.
Salle 4. A voir, à droite, un relief qui ornait le temple de Baalshamin. Il représente un aigle aux ailes déployées entouré de deux aigles plus petits. Il s’agit d’Aglibol (la Lune, à gauche) et de Malakbêl (à droite). A voir également, des mosaïques retrouvées dans des maisons privées et des tessères et lampes à huile de la grande époque de Palmyre. Au milieu, deux très belles vitrines exposant de fines sculptures en pierre : statues, têtes de personnalités palmyréniennes ou encore plusieurs têtes d’enfants qui donnent une idée de l’enfance il y a 2 000 ans.
Aile de gauche. Dans la galerie qui prolonge celle de l’aile de droite, une statue de la déesse d’Allat s’élève, majestueuse (IIIe siècle).
Les salles suivantes sont certainement les plus belles du musée. Elles exposent les récentes découvertes de 2007.
Salle 4. Immédiatement à droite en entrant, on admire un relief décoré d’une scène de banquet funéraire. Le chef de famille est richement vêtu : bottes en cuir, tunique, pantalon large. Autres reliefs, provenant de la tombe de Zubida, l’héritier d’une grande famille de Palmyre, et de la tombe de Zabda.
Salle 5. Encore une scène de banquet funéraire au fond de la salle, à laquelle se juxtapose une longue inscription. Le tout ornait la tombe de Bolabrak (un riche Palmyrénien). L’inscription est un bel exemple d’écriture cursive (de haut en bas). A gauche de ce relief, une femme porte son enfant.
Cette salle et la suivante mettent merveilleusement en valeur l’habileté des artistes palmyréniens. Les traits marquant la fatigue ou la vieillesse sont accentués sur les visages tandis que les femmes sont parées de leurs plus beaux atours.
Le saviez-vous ? Cet avis a été rédigé par nos auteurs professionnels.
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Avis des membres sur MUSÉE DES ANTIQUITÉS
Les notes et les avis ci-dessous reflètent les opinions subjectives des membres et non l'avis du Petit Futé.