Du mar au dim (7j/7 vacances scolaires) 10h-18h. Fermé le 25/12 et le 01/01. Adultes : 13 €. 6-11 ans : 6 €. +65 ans et 12-25 ans : 10 €.
Bienvenue au Centre Belge de la Bande Dessinée !
Véritable temple dédié à la bande dessinée, le CBBD est aussi un chef d’œuvre incontesté de l’Art Nouveau.
Le mariage du 9e Art et de l’Art Nouveau
Situé au cœur de Bruxelles, dans un majestueux bâtiment Art Nouveau réalisé par Victor Horta en 1906, le Centre Belge de la Bande Dessinée a ouvert ses portes au public le 6 octobre 1989. En peu d’années, ce grand musée est devenu une des attractions principales de Bruxelles. Chaque année, ce sont plus de 200.000 visiteurs qui choisissent de parcourir les expositions permanentes et temporaires qui s'y succèdent sur ses 4.200 m² de plateaux.
Etabli dans l’un des plus anciens quartiers de Bruxelles, à deux pas de l’Ilot Sacré, de la Grand-Place et du Quartier Royal, le Centre Belge de la Bande Dessinée attire un nombre croissant de visiteurs par an, venus goûter à la splendeur architecturale du lieu et aux plaisirs communicatifs de la bande dessinée.
Le Centre Belge de la Bande Dessinée réunit en effet tout ce qui traite de la bande dessinée européenne, depuis ses origines prestigieuses jusqu’à ses développements les plus récents.
Si les expositions temporaires et permanentes contribuent à faire de ce temple un lieu vivant, dynamique et attrayant, cet outil au service de la promotion de la BD (associé à la création du Parcours BD de Bruxelles, à l’émission annuelle de timbres BD, etc.), ambassadeur culturel de la Belgique, de ses régions et communautés, outil de référence réputé sur la planète BD, est aussi un centre de documentation unique au monde. Le CBBD produit également, pour de nombreux partenaires, des conférences, des ouvrages, des ateliers créatifs et leur sert de conseiller.
La mission du CBBD
L’association sans but lucratif « Centre Belge de la Bande Dessinée » a vu le jour en 1984. Il s’agit d’une ASBL privée, composée de membres francophones et néerlandophones. La moitié de ses membres sont issus du monde de la bande dessinée et des associations professionnelles des auteurs de BD. Les présidents de l’association ont été successivement Bob De Moor (1984-1992), Jean Van Hamme (1992-2000), Guy Dessicy (2000-2012), Ferry Van Vosselen (2012-2022) et aujourd'hui Pieter de Poortere. Les objectifs de l’association sont doubles : conserver et promouvoir l'art de la bande dessinée et sauvegarder et mettre en valeur le chef-d’œuvre architectural qui l’accueille.
Le Royaume de la BD
Des auteurs de BD classiques aux créateurs de romans graphiques, plus de 700 auteurs de bande dessinée font de la Belgique le pays détenant la plus forte densité de dessinateurs au kilomètre carré! Comme nulle part ailleurs, ce mode d’expression populaire y est devenu un art authentique. Comme nulle part ailleurs, la bande dessinée fait partie de la réalité et de l’imaginaire des habitants.
Pénétrer dans le Centre Belge de la Bande Dessinée, c’est donc communier au mariage extraordinaire du Neuvième Art et de l’Art Nouveau, deux modes d’expression artistique dont Bruxelles fut le berceau d’une renommée mondiale.
En plus des espaces permanents, des expositions temporaires vous attendent.
Cela dit, je déconseille TRÈS fortement ce musée, qui n'a malheureusement aucun interêt, pour les novices ou amateurs.
Voir la photo résummant bien le vide intellectuel et artistique de ce lieu : "Témoignage : action de témoigner..."
- Il n'y a casiment pas d'originaux ou d'objets exposés ayant un quelquonque interêt. L'essentiel de ce qui est exposé consiste en des planches imprimées, ou des reproductions de planches intermédiaires (encrages, croquis...)
- Du point de vue éducatif, il n'y a quasiment rien à apprendre ou découvrir sur la bande dessinée. Les cartel sont mal écrits ( je cite "une BD réaliste est une BD où le dessin est réaliste", " la série est caractérisée par sa capacité à s'auto-référencer, rajoutant ainsi son caractère méta." Ce n'est même pas du français...). Le parcours "Histoire de la BD" laissait grandement à désirer : c'est simplement déscriptif, avec une succession d'exemples, parfois douteux, tel que la grotte de Lascaux. Avez-vous travaillé avec un historien ?
En somme je suis perplexe concernant les choix qui ont été faits : pourquoi si peu d'oeuvres ? Pourquoi si peu d'informations ? À qui s'adresse le lieu ? Un fan n'apprendra rien (quel intêret de voir exposées des planches que j'ai déjà lu), une personne ne connaissant rien ne viendra pas, un enfant s'ennuira.
Il y aurait également quelque chose à dire sur la place laissée aux artistes ou éditrices femmes, largement absentes.