MONASTÈRE ET MUSÉE DU CHOIJIN LAMA
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Achevé en 1908 après quatre années de travaux, ce monastère bouddhiste était à l’origine la résidence du frère du Bogd Khan, doté du titre honorifique de Choijin. Fermé par les Russes, le monastère n’a échappé à la destruction que pour être transformé en musée en 1942, afin de témoigner du féodalisme de la Mongolie présoviétique et surtout de ses pratiques religieuses. Aujourd’hui encore, niché en plein cœur de la ville moderne, le monastère abrite un musée et n’a pas été rendu au culte. Il comprend cinq temples.
Le premier est le temple de Maharaja, celui des gardiens du monastère, orientés vers les quatre points cardinaux.
Le temple principal est le deuxième dans l’axe central du monastère. Il abrite une statue de Sakyamuni, entouré de deux disciples, Mongol Jibba, un astronome, et Streigh Jibbu, un philosophe. À l’extrême gauche se trouve une représentation du Choijin Lama, le frère du dernier Bogd Khan de Mongolie, reconnaissable à sa coiffe jaune. À ses côtés se trouve son professeur, dont les restes momifiés reposent, paraît-il, à l’intérieur de la statue. Ce temple permet également de découvrir une collection d’instruments de musique religieux, des masques utilisés durant les danses tsam, ainsi que quelques images de ces cérémonies. De nombreux tangka (peintures religieuses) ornent ses murs.
Dans la deuxième cour à gauche se dresse un petit temple avec trois statues de bouddha, représentant le passé, le présent et le futur. Les bouddhas sont accompagnés de leurs disciples et encadrés par les seize arhat (homme spirituel), en position de méditation.
Le temple de Yiddam, à l’origine interdit au public parce qu'il était utilisé comme lieu de prière par Choijin Lama Luvsankhaidav, abrite notamment une statue de Sitasamvara réalisée par Zanabazar, le premier Bogd Khan du pays. On peut également y admirer une série de statues de Yiddam, des divinités protectrices représentées avec des visages menaçants.
Enfin, le temple Amgalan, au fond de la cour à droite, permet de découvrir une statue autoportrait de Zanabazar, ainsi qu’une représentation de Tara, reconnaissable à la fleur de lotus sur laquelle elle est toujours assise et qui symbolise la pureté.
Si certains temples sont fermés, il ne faut pas hésiter à demander à ce qu'on vous en donne l'accès. Avant la pandémie, des concerts avaient lieu tous les jours au sein du complexe. Ils ne sont dorénavant plus organisés que de manière très ponctuelle. Se renseigner à la billetterie.
Le saviez-vous ? Cet avis a été rédigé par nos auteurs professionnels.
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Avis des membres sur MONASTÈRE ET MUSÉE DU CHOIJIN LAMA
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