ODÉON ROMAIN DE KÔM EL-DIKKA
L'ensemble mis au jour en 1960 à l'emplacement dit de Kôm el-Dikka, qui signifie « le monticule du coq », est composé d'un odéon romain, de thermes, d'habitations et de citernes.
L'odéon date du IIe siècle mais a été détruit et remanié deux fois ; la version actuelle est du IVe siècle après J.-C. On ne voit aujourd'hui que sa partie basse, constituée d'une scène et de gradins de marbre blanc. Dans la partie supérieure, des éléments de colonnes ont été redressés ; les loges semi-circulaires qu'elles abritaient ont disparu. Une voûte en brique recouvrait l'ensemble de l'édifice. Durant la période chrétienne, l'odéon a été transformé en église comme l'attestent des croix gravées dans les blocs de pierre. Un tremblement de terre, au VIe siècle, a eu raison de l'utilisation du lieu.
Les thermes romains sont de grande dimension. Le système d'arrivée d'eau démontre une parfaite maîtrise de l'art hydraulique dans la ville.
La villa des oiseaux, à l'extrémité est du site, renferme de splendides mosaïques romaines du règne d'Hadrien, dont une mosaïque représentant des oiseaux qui ornait le sol du triclinium.
Le musée sous-marin, que l'on trouve à l'entrée du site, est constitué de pièces trouvées lors de campagnes de fouilles sous-marines du centre d'études alexandrines, autour de la citadelle de Qaïtbay depuis 1995. On peut notamment y soir l'obélisque de Séti Ier, et différents sphinx sortis des vestiges du phare, dont le superbe sphinx de Psammétique.
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