Budget / Bons plans
Même si le coût de la vie reste moins élevé qu'en France, le succès retentissant de la destination Dubrovnik et la perspective du passage à l'euro changent la donne et ont clairement tendance à faire gonfler le coût de la vie. Les prix grimpent aux mois de juillet et août. Aucune négociation n'est véritablement possible avec le propriétaire intra-muros (si on vous propose un logement à l'arrivée du car ou du ferry, c'est en revanche possible).
Pour un petit budget à Dubrovnik, compter par personne et par nuit 40 € d'hébergement.
Pour un budget moyen, compter 60 € d'hébergement. C'est le prix minimal dans la vieille ville en saison.
Pour un budget élevé, compter 150 € (et plus) d'hébergement.
Campings et auberges de jeunesse. Il n'existe qu'un seul camping dans la ville même de Dubrovnik (à Lapad). Vous en trouverez d'autres dans les villes voisines de la riviera sud comme à Molunat, mais aussi à l'ouest, de l'autre côté de la ville nouvelle, dans les villes d'Orašac, Trsteno, Zaton ou Slano. Les auberges de jeunesse se font rares.
L'hébergement chez l'habitant offre le meilleur des rapports qualité/prix. La vieille ville seule compte des dizaines de milliers de lits chez l'habitant dans des chambres (dites soba) et des appartements (apartman).
Il est vivement conseillé de prendre attache à l'avance (et de vérifier le sérieux de l'adresse). Si vous n'avez rien réservé, tentez votre chance tôt dans la matinée, les touristes souhaitant séjourner dans la ville médiévale étant très nombreux, surtout en pleine saison. Tout logeur se doit d'enregistrer votre présence en Croatie, si l'on ne vous demande pas votre passeport, c'est qu'il s'agit d'un logement « au noir ». Cette pratique demeure très rare, dans ce cas, c'est à vous de vous enregistrer au poste de police dans les 48h. Le site Internet de l'office de tourisme de Dubrovnik a par ailleurs mis en place un système de « pacte qualité-garantie » : les logements référencés en ligne ont fait l'objet d'un inventaire pointilleux. Ne pas hésiter à faire appel aux agences de voyages qui disposent de leur propre catalogue. Les logements privés jouissent d'un niveau moyen de confort mais font dans le pratique (chambres meublées, petite cuisine équipée, salle de bains), ils sont très souvent climatisés (appréciable en été) et dotés de connexion Internet. Les petits déjeuners sont plutôt l'exception que la règle. Les hôtes peuvent être en mesure d'arranger une place de parking (souvent) et de proposer des excursions dans les environs. Il est parfois possible de payer en euros mais rarement par carte.
Comme partout dans la région, un supplément (de l'ordre de 20 %) s'applique quasi systématiquement pour tout séjour de moins de trois jours y compris – dans certains cas – aussi chez l'habitant.
C’est très local
Ici, comme ailleurs dans la région de Dubrovnik, la plupart des hôtels ferment hors saison entre novembre et avril. Les logements privés sont souvent les seuls à demeurer ouverts hors saison (sur demande préalable).
Les hôtels peuplent le littoral de la ville nouvelle (Lapad, Gruž) ainsi que la côte située dans le prolongement de Ploče, en direction de la riviera. Ils sont nombreux à Boninovo. Les prix sont rarement donnés avec la taxe de séjour incluse (2,65 € par personne et par nuit en haute saison) et, dans les hôtels, il faut souvent rajouter le prix d'une assurance personnelle (1 € environ). Les établissements de catégorie supérieure sont généralement dotés d'une piscine et/ou d'une plage privée.
Quel que soit l'hébergement choisi, il est vivement conseillé de réserver au moins un mois à l'avance – si ce n'est deux – pour juillet et août, de même pour juin et septembre.
À l'arrivée des bus de l'aéroport, à la gare routière ou dans le port de Gruž, ne vous étonnez pas si des particuliers vous abordent pour vous proposer un logement. C'est une pratique courante. Les logements en question sont souvent situés un peu loin de la vieille ville, dans les hauteurs de Gruž notamment. À vous de voir combien de temps vous passerez dans les transports. Le jeu peut en valoir la chandelle néanmoins : vous économiserez quelques deniers et bénéficierez (souvent) d'un contact cordial avec votre hôte (communication souvent limitée en langues autres que le croate), tout en étant logé légalement et très correctement.
Attention : le camping sauvage demeure interdit en Croatie. On risque une amende jusqu'à 1 300 € !
Fumeurs
Bien qu'il soit toujours possible de fumer dans les bars et cafés en Croatie, les logements fumeurs demeurent rares. Pour ne pas avoir de surprises lors du check-out, il vaut mieux fumer à l'extérieur de votre chambre d'hôtel ou de votre appartement. Souvent, un cendrier sur la table du jardin ou du balcon indique l'espace fumeur.