Que manger à DUBROVNIK ? spécialités culinaires et gastronomie

En pleine saison touristique, c'est un peu la cohue, le service n'est pas toujours des meilleurs et surtout les files d'attente se font longues, parfois très longues (une heure d'attente) devant les meilleurs restaurants de la vieille ville (qui n'acceptent pas les réservations). C'est surtout vrai en soirée. Pour les éviter, une seule solution : dîner tôt (à 19h) ou tard (22h). À midi, c'est plus simple, aussi parce que les restaurants travaillent souvent en continu, sans faire de pause.

Dubrovnik compte de nombreuses pizzerias et au moins autant de restaurants de poisson et de fruits de mer. Petite précision par rapport aux cartes des restaurants : les salades sont plutôt servies en accompagnement, ce sont rarement des salades mixtes qui constituent un repas à part entière. Comme partout ailleurs dans la région de Dubrovnik, on propose des risottos (noir et aux fruits de mer), en entrée comme en plat principal. Les formules ou menus sont très rares – sauf dans deux ou trois établissements de la vieille ville à midi –, tout est à la carte. Les restaurants de la ville ont tous un coin terrasse, qui donne parfois sur la mer.

Les repas sont loin d'être donnés et chaque année, les prix augmentent (la palme revenant aux restaurants de la vieille ville et à ceux de ses alentours immédiats), compter au minimum 25 € par personne. Ils s'accompagnent très bien de vins de la région. Le vin maison (domaće vino) peut être une bonne comme une mauvaise pioche ! Un couvert de 2 € environ est parfois facturé et se traduit par un pâté de poisson servi en entrée.

Au restaurant, le couvert est souvent payant, tout comme l'eau et le pain (si vous les consommez). Le pourboire (10 % de la note) n'est pas obligatoire mais il est bien vu !

Vous remarquerez, durant votre promenade dans la vieille ville, la présence de rabatteurs à l'entrée de certains restaurants. Généralement, les adresses qu'ils vous proposent sont très touristiques et avec une qualité moyenne. Il n'est pas impossible de bien manger dans la vieille ville (au contraire !), mais il vaut mieux éviter les rues principales. Un bon restaurant n'a pas besoin de rabatteur !

En saison, les cafés sont ouverts tous les jours du matin au soir. En hiver, on ferme plus tôt le soir et parfois on n’ouvre que le week-end (notamment s’il s’agit de bars à concert).

Les cafés de la vieille ville et notamment ceux situés le long du Stradun affichent des prix très élevés. La situation change dès que vous vous éloignez des remparts, mais en général, considérez que Dubrovnik est beaucoup plus cher que le reste de la Croatie (même dans les régions voisines de Pelješac et du Konavle). Un café peut coûter entre 1 et 3 € selon l’emplacement du bar, tandis qu’une pinte de bière peut atteindre les 8 € dans les endroits les plus prisés. Attention : la carte bancaire n’est pas acceptée partout.

Il est interdit de consommer de l’alcool pour les moins de 18 ans. Une pièce d’identité peut donc vous être demandée au bar.

Les Ragusains sont de grands consommateurs de café. Bons vivants méditerranéens, ils aiment profiter comme il se doit des terrasses qu’on retrouve aux quatre coins de la ville et par dizaines intra-muros. On peut ainsi déguster son espresso (ou toute autre sorte de café comme le connu bijela kava, café crème) au pied de la cathédrale, en face du palais du Recteur, sur le Stradun, face au vieux port, et là, la magie de Dubrovnik opère inévitablement ! Certains cafés, comme le Gradska Kavana, ont été fondés du temps de l’Empire austro-hongrois. On ne manquera pas non plus de s’arrêter au café festival et puis aux cafés buža, ces buvettes installées à flanc de rochers au sud des remparts face à la mer. Quelques bars offrent aussi des concerts de musique.

Pratiquement tous les bars sont fumeurs en Croatie. Attendez-vous donc à des ambiances bien enfumées dans les cafés comme dans les boîtes de nuit, sauf en plein air !