Informations pratiques : Se loger à ATHÈNES
Budget / Bons plans
La Grèce accueille chaque année plus de 26 millions de touristes, une fréquentation qui constitue un des principaux apports de devises du pays. A Athènes, l’infrastructure touristique est bien évidemment présente partout : vous n’aurez aucun mal à trouver un hébergement correspondant à votre budget. Pour un hôtel confortable, il faut compter aux alentours de 90 €.
Les prix peuvent varier du simple au double, voire au triple sur certaines quartiers, et sont négociables hors saison. En haute saison, en revanche, les chambres sont souvent rares, et vous serez heureux d’en trouver une ; marchander devient alors impossible. A cette période, il est fortement conseillé de réserver. Les véritables arnaques sont rares, mais si quelque chose d'imprévu et de désagréable arrive, n'hésitez pas à contacter les autorités grecques ou la police touristique pour qu'elles vous informent de vos possibilités.
Il existe des auberges de jeunesse dans la plupart des villes touristiques, mais sachez qu’à part une à Athènes, les autres ne font pas partie de l’International Youth Hostel Federation et n’en respectent donc pas les standards. Néanmoins, elles restent souvent le moyen le plus économique pour passer la nuit et elles n’imposent pas de couvre-feu. Pour les jeunes, elles sont également un des lieux de contact privilégiés avec des homologues étrangers.
La solution des chambres d'hôtes est bien plus courante sur les îles. A Athènes, elles se font plus rares, et prennent davantage l'allure d'un petit hôtel. Les domatia (pluriel de domatio, « chambre » en grec), rebaptisées également rooms to rent ou rooms to let (chambres à louer, en anglais), sont en général dans la propriété de l’habitant, mais en sont indépendantes. De la simple chambre au complexe de studios en passant par une série d’appartements, les caractéristiques des locations chez l’habitant sont très variées. Généralement ouvert d’avril à octobre, ce type de logement présente une solution plus économique, à mi-chemin entre le camping et la chambre d’hôtel. Le touriste dispose de sa propre chambre avec ou sans salle de bains, avec ou sans kitchenette, mais toujours à des prix raisonnables. En revanche, on ne vous proposera généralement pas de repas ni de petit déjeuner. Les propriétaires viennent souvent vous les vanter aux arrêts de bus ou à la descente des ferries. Soyez vigilant, comparez les prix, faites-vous préciser exactement l’emplacement de la domatio et, si possible, regardez des photos. Mais rassurez-vous, de manière générale, les chambres sont propres et fonctionnelles même si quelques rares loueurs sont de véritables escrocs. Ainsi, ne payez jamais plus d’une nuit à l’avance et n’hésitez pas à partir si cela ne vous plaît pas. Reste que cette solution vous permettra parfois de nouer des contacts avec des autochtones. Souvent, on arrive à négocier de meilleurs prix si l’on reste plusieurs nuits.
A réserver
En haute saison, le plus grand nombre d’hébergements d’Athènes et alentour sont pleins et, surtout, les prix grimpent : il est donc impératif de réserver avant son départ. La période de réservation commence dans plusieurs cas au début de l’année.
C’est très local
La plupart des campings en Grèce sont privés, ceux qui sont gérés par l’EOT font figure d’exception. Souvent à des prix raisonnables, un grand nombre d’entre eux s’avèrent propres et assez agréables à vivre. Toutefois, en haute saison, certains campings réservent de mauvaises surprises à ceux qui cherchent un minimum de calme. Généralement, ils sont ouverts de mai à octobre. Après une série d’abus qui menaçaient de nuire aux plages bien davantage que la pollution, le camping sauvage n’est en principe plus autorisé. En réalité, on peut toujours le pratiquer en choisissant un endroit isolé et discret, et en vérifiant qu’aucune interdiction n’est affichée. Faites surtout très attention au feu : si vous êtes la cause d’un départ d’incendie dû à un barbecue mal éteint, votre responsabilité sera engagée, et les Grecs ne plaisantent pas avec cela. Pour obtenir la liste des campings en Grèce, adressez-vous à l’office de tourisme hellénique.
Faire du camping sauvage en Grèce. Le camping sauvage est interdit partout en Grèce, même sur les îles ou sur les plages athéniennes. Pourtant, il est assez vraiment courant de voir des jeunes planter une tente dans une petite crique cachée ou même dans les régions plus montagneuses en été, dans les vallées ou proches des rivières. En campagne ou près de la mer, cela amuse parfois les habitants, habitués, qui peuvent proposer de vous dépanner pour un trajet ou une douche. Cependant, d'autres sont plus récalcitrants, surtout les propriétaires d'hôtels ou autres hébergements qui n'hésiteront pas à appeler la police – vous encourrez alors une amende de 300 euros… Certaines des plages en bordure d'Athènes sont accessibles, mais d'autres ferment la nuit, car elles sont semi-privées. Renseignez-vous auprès des habitués si vous avez l'intention de faire du camping sauvage en Grèce. Prenez alors vos précautions, mais gardez en tête que c'est un des pays d'Europe les plus habitués à cette activité. Certaines îles comme Aggistri (tout près d'Athènes) ou encore Anafi et Samothraki sont réputées pour être des îles bourrées de campeurs sauvages en été, tous regroupés sur des plages magnifiques.
Il existe cinq catégories d’hôtels en Grèce : catégories L (luxe), A, B, C et D. Mais attention, ces catégories sont différentes de celles pratiquées dans les autres pays européens et elles ne reflètent qu’un niveau d’équipement, non la qualité intrinsèque de l’hôtel. Ainsi, un excellent hôtel qui ne propose pas de télévision dans ses chambres sera dans la catégorie C, alors qu’un autre établissement, sale et bruyant, pourrait se trouver dans la catégorie B. Ne vous fiez donc pas aveuglément à ces catégories, n’attendez pas non plus le même confort d’un 4-étoiles grec que d’un homologue français. Ce guide ne mentionne donc pas les catégories, mais décrit uniquement la qualité et un ordre de prix des établissements. Beaucoup d’hôtels ont obtenu des subventions pour se refaire une beauté à l’occasion des Jeux olympiques de 2004. Ainsi, en plus d’une nouvelle façade et d’équipements plus modernes, la plupart des établissements ont désormais équipé toutes leurs chambres de l’air climatisé et de la télévision.
Vous serez peut-être étonné par la quantité d’hôtels appelés Xenia ou Filoxenia, termes signifiant l'hospitalité mais qui ne témoignent pas de l’appartenance des hôtels à une chaîne quelconque. C’est plutôt le propriétaire de l’hôtel qui a manqué d’imagination en baptisant son établissement ainsi ! Les chaînes hôtelières grecques proposent souvent des établissements de petite taille et ne comptent qu’une vingtaine d’hôtels au maximum.
Une petite précision linguistique : vous vous entendrez souvent proposer une suite (souita, le grec a grécisé le mot français). Elle ne désigne pas toujours comme en français une chambre luxueuse : en fait, il s’agit, parfois, de chambres équipées comme un studio, souvent conçues pour plusieurs personnes, avec cuisine et salle de bains, et parfois plusieurs pièces. Si vous voyagez en famille, cela peut se révéler plus économique.
Pour les gourmands
Pour votre petit déjeuner, choisissez le rooftop d’un hôtel ou la terrasse d’un café à Plaka, Monastiraki et Thissio donnant plein vue sur l’Acropole ou les sites archéologiques.
Fumeurs
En général, on peut fumer dans toutes les parties extérieures de différents types d’hébergements hôteliers, et parfois même en intérieur. Lorsque c’est interdit, c’est bien indiqué au moment de la réservation, ou alors une fois sur place, dans les chambres. Toutefois, en Grèce et, surtout, à Athènes, on vit presque toute l’année en plein air, ce qui enchante les fumeurs farouches.