MONASTÈRE DE HILANDAR
Beau monastère serbe fondé en 1198 par le roi Stefan Nemanja et son fils saint Sava. Précieuse icône de la Bogorodica Trojeručica.
Niché au cœur d'une forêt au nord de la péninsule, ce grand monastère serbe (Ιερά Μονή Χιλανδαρίου/Iera Moni Hilandariou, Манастир Хиландар/Manastir Hilandar) est l'un des plus célèbres de l'Athos. Il fut fondé en 1198 par deux importants personnages serbes : le roi Stefan Nemanja, à l'origine de la dynastie des Nemanjić mais qui abandonna son trône pour devenir moine, et son fils, saint Sava, grande figure du christianisme orthodoxe dans les Balkans. Occupant la quatrième place dans la hiérarchie athonite, le monastère joua un rôle central dans les relations entre souverains serbes et byzantins, mais aussi dans la diffusion d'une culture commune avec de nombreux peintres et intellectuels ayant œuvré ici. Hilandar a aussi été au cœur de plusieurs scandales. En 1347, l'empereur Dušan Nemanjić y trouva refuge… avec l'impératrice Helena ! Ce qui constitue l'une des très rares infractions à la règle de l'avaton interdisant aux femmes de pénétrer dans la péninsule. Et, plus récemment, le monastère a discrètement accueilli des criminels de guerre recherchés par le Tribunal international pour l'ex-Yougoslavie. Ravagé par un incendie en 2004, le complexe conserve toutefois sa précieuse icône de la Bogorodica Trojeručica (« Vierge à trois bras ») attribuée, selon la tradition, à Jean Damascène (VIIIe siècle), ainsi que quelques fresques du XIVe siècle dans le catholicon et la tour Saint-Georges. À proximité (3 km au nord-est), sur la côte, se trouve le beau mais ultra-conservateur monastère Esphigmenou.
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Avis des membres sur MONASTÈRE DE HILANDAR
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Le repas du soir dans le réfectoire des pèlerins ne comporta qu'un plat de lentille, du pain et un fruit mais l'atmosphère du lieu faisait oublier la faim.
Puis ce fut la libre circulation dans la cour, la visite de l'église et de la bibliothèque où me fut montré un des plus vieux incunables grecs existants: l'évangile selon St Jean.
Le lendemain matin, le plus sublime lever de soleil jamais vu illumina mon départ, tout l'horizon s'embrassant d'un rouge intense.
Quel souvenir que ces 3 jours à circuler à pied de monastère en monastère depuis Ibiron jusqu'à la Grande Laure en passant par Karié pour faire viser l'autorisation d'entrer sur le territoire de l'Agios Oros auprès du policier de l'île et acheter ensuite auprès des autorités religieuses le passeport d'accès aux monastères.