SITE ARCHÉOLOGIQUE DE DION
Site de 150 ha abritant les vestiges du sanctuaire et de la cité antiques de Dion : temples, rue pavée, thermes, villas, théâtres…
Placé sous le mont Olympe, cet immense site (Αρχαιολογικός Χώρος Δίου/Archaiologikos Choros Dion) abrite les vestiges du sanctuaire et de la cité antiques de Dion. Fouillé à partir de 1928, il s'étend sur 150 ha. Préparez-vous à une longue visite sur un terrain relativement plat, mais n'oubliez pas de prendre un chapeau et de l'eau en été. Il faut aussi savoir que les informations sur place sont assez lacunaires. Le parcours commence par un étang qui était considéré comme sacré et toujours alimenté par le fleuve Baphyras descendant de l'Olympe. C'est dans ce périmètre que fut découvert le plus vieil objet du site : une pierre précieuse mycénienne du XVe siècle av. J.-C. Cela atteste d'une occupation très ancienne et probablement d'un lieu de culte primitif lié à la montagne voisine. Juste après, vers l'est, se trouvent les fondations du plus ancien temple identifié à Dion, celui de Déméter, érigé à partir du VIe siècle av. J.-C. et remanié vers - 320. S'ensuit un temple de Zeus qui semble assez mineur quand on sait que Dion fut nommée en hommage au maître de l'Olympe.
Temple d'Isis et monument des Boucliers. Pendant la longue histoire du site, de multiples divinités furent ici honorées au gré des croyances des pèlerins. Ainsi, à partir du IIe siècle av. J.-C., c'est Isis qui devint la divinité centrale. Son vaste temple arasé est situé après celui de Zeus, dans une zone marécageuse à laquelle on accède par une passerelle. La déesse égyptienne était ici associée aux cultes de Tyché (divinité grecque de la Fortune) et d'Aphrodite Hypolympidia (« au pied de l'Olympe »). Il faut ensuite revenir au temple de Déméter, puis choisir un nouvel itinéraire. Si vous avez peu de temps, privilégiez la partie Nord, où se trouvent les vestiges de la cité. Fondée par les rois macédoniens au Ve siècle, la ville conserve une partie de ses remparts et son cardo maximus, axe principal pavé de 5 m de largeur et 620 m de longueur. Au sud, cette rue est bordée, à gauche, sur 37 m par le « monument des Boucliers » (IVe siècle av. J.-C.), un mur orné de sept boucliers et six cuirasses, qui constituait le socle d'un temple commémorant probablement la victoire de Chéronée en 338 av. J.-C. Ce temple fut détruit vers l'an 200, pour laisser place aux « grands thermes » (4 000 m2) dotés d'un odéon et à « l'agora romaine » (3 900 m2).
Maison de Dionysos et théâtres. Plus loin, le long du cardo et toujours sur la gauche, le « bâtiment polygonal » (1 200 m2), est un ancien marché couvert de la fin du IVe siècle av. J.-C. Il est situé à l'angle d'une rue transversale desservant les ruines de deux basiliques paléochrétiennes des IVe-Ve siècles. De retour sur le cardo, peu après le « bâtiment polygonal » se trouve, sur la droite, la célèbre « maison de Dionysos », vaste villa-ferme (3 200 m2), qui a livré la magnifique mosaïque du Triomphe de Dionysos exposée dans le bâtiment annexe du musée archéologique. En revenant au temple de Déméter, un parcours en boucle dans la partie Sud vous permettra de voir successivement les fondations du temple de Zeus Hypsistos (le « Très Haut »), datant de l'époque romaine, celles de l'autel archaïque où étaient sacrifiés les bœufs en l'honneur de Zeus, puis le théâtre romain (IIe siècle) et le grand théâtre hellénistique (IIe siècle av. J.-C.) qui accueille encore aujourd'hui des spectacles lors du Festival de l'Olympe, en juillet-août.
Le saviez-vous ? Cet avis a été rédigé par nos auteurs professionnels.
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Avis des membres sur SITE ARCHÉOLOGIQUE DE DION
Les notes et les avis ci-dessous reflètent les opinions subjectives des membres et non l'avis du Petit Futé.
Le site est vaste, arboré, agréable, riche et intéressant.
Il mérite largement ses deux étoiles (dans un autre guide vert).
Quant au musée il est très bien aménagé et met en valeur des pièces remarquables.