Raconter la Grande Barrière, c'est aligner des récifs coralliens constituant une longue chaîne ornée d'atolls blancs se détachant sur fond turquoise. Sous l'eau, ils offrent un spectacle féerique où poissons et coraux bariolés ondulent au gré des courants. Certains s'entourent de petites îles de corail blanc à la végétation luxuriante où nichent des oiseaux tropicaux.

Le plus grand récif de corail au monde

La Grande Barrière de corail est le plus grand récif corallien et le plus vaste site classé au patrimoine mondial de l'humanité. Elle s'étire sur 2 500 km de longueur et 2 km de large, depuis la pointe du Cape York jusqu'au nord de Bundaberg. Elle peut être divisée en différents secteurs.

Le sud, composé d'îlots et de bancs de corail disséminés jusqu'à 300 km au large des côtes. Les fonds atteignent 145 m.

Vers le nord, la profondeur diminue, le coeur de la barrière s'épaissit et le récif se rapproche de la côte.

Au centre, les bas-fonds remontent à 55 m et n'excèdent plus 35 m près du Cape York. Les petites îles de corail diminuent alors pour céder la place à un massif corallien concentré à 80 km des côtes.

Une inestimable réserve naturelle

La Grande Barrière de corail a commencé à se former à la fin de la dernière période glaciaire. Les calottes glaciaires fondirent et le niveau de la mer augmenta, submergeant les montagnes côtières. Les coraux se développèrent alors au sommet des monts engloutis. Des milliards de polypes coralliens ont jeté, par leurs innombrables squelettes, les fondations de la Barrière. Les anémones de mer sont en fait des animaux qui agitent leurs tentacules colorés au gré des courants. Ces jardins de corail sont un monde fascinant de caves magiques, de formations étranges et de plantes magnifiques.

Une ressource essentielle mais fragile

La Grande Barrière de corail est cependant un milieu fragile. Le réchauffement climatique menace l'avenir des récifs. La hausse de la température de l'eau empêche les coraux d'opérer la photosynthèse. Incapables d'assimiler l'énergie solaire nécessaire à la production d'oxygène et à l'ingestion d'aliments, ils se décolorent et meurent si la température ne revient pas à la normale. La pêche et les produits de traitement agricole portent également atteinte à l'écosystème marin, tout comme la redoutable acanthaster pourpre, une espèce d'étoile de mer prédatrice de coraux. Afin de protéger la Grande Barrière, un Marine Park Authority a été fondé en 1976. Plus récemment, en 2004, la pêche a été interdite sur un tiers de la Grande Barrière. Patrimoine naturel et atout majeur du tourisme, c'est une ressource essentielle pour l'Australie et pour le monde entier. On vient des quatre coins du monde pour visiter cette étendue de corail et ses poissons visibles à l'oeil nu jusqu'à 60 m de profondeur. Les fonds s'explorent à partir d'observatoires sous-marins, de bateaux à fond de verre, en plongée ou en snorkeling.

Attention : de la fin du mois d'octobre à début mai, des méduses venimeuses (jelly fish) infestent les eaux de la côte Nord. Ces méduses d'une dizaine de centimètres, aux longs tentacules, sont transparentes et pratiquement invisibles dans l'eau. Les plages concernées sont signalées par des panneaux. Des enceintes protégées sont prévues pour la baignade sur certaines plages. Les stations balnéaires dans les îles au large ainsi que les récifs de la Barrière sont sûrs toute l'année.

Récifs et îles coralliennes

La Grande Barrière recèle trois types de récifs. Les récifs externes ou Ribbon Reef. Ils constituent la frange extérieure de la barrière et forment généralement une chaîne quasi continue. On trouve ensuite les îlots coralliens lorsque le récif pousse au-dessus du niveau de la mer. Les remous de l'eau réduisent les coraux morts à l'état de sable et peu à peu la végétation prend racine, donnant naissance aux îles coralliennes comme Green Island ou Lady Musgrave. Enfin, les récifs frangeants, ou Fringing Reef, se forment près des côtes, entourant les îles et longeant les littoraux. C'est le cas des îles continentales Great Keppel et Dunk Island.

Transports

On ne peut atteindre la Grande Barrière qu'en bateau ou en avion léger. Une centaine d'îles longent la côte du Queensland. La plupart sont inhabitées car elles n'ont pas d'eau douce. Dans les eaux tranquilles du passage des Whitsunday, on peut louer un voilier et naviguer seul après un court briefing sur les îles avec un pilote local. Des croisières sont organisées à partir de Bundaberg, Gladstone, Mackay, Airlie Beach, Townsville, Cairns et Port Douglas.

Hébergement

La majorité des îles ont des hôtels, mais certaines proposent du camping et des équipements tels que réservoirs d'eau potable, douches, tables de pique-nique et grills pour barbecue. On peut s'arranger avec un bateau de croisière pour se faire déposer et récupérer plus tard. Pour les îles faisant partie des parcs nationaux, il faut se procurer un permis pour camper et prévoir de l'eau et de la nourriture. Vous pourrez camper sur Fitzroy Island, Dunk Island, Lizard Island, Great Keppel, et certaines îles des Whitsunday Island. Les permis de camping peuvent être obtenus auprès du Department of Environment and Heritage Protection.

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