TEMPLE DU BOUDDHA COUCHÉ

Sur la route de Collines parfumées, mais un peu avant, une grande allée de cyprès vous conduira devant le temple du Bouddha couché.

Histoire

Fondé sous les Tang, on raconte que ce temple hébergeait à l’origine une effigie de Bouddha en bois de santal et en position allongée. Ce sont les Yuan qui fondirent l’énorme bouddha actuel. Cette gigantesque statue de bouddha couché de cinq mètres de longueur en bronze est recouvert de laque. La statue, dit-on, représente Bouddha sur son lit de mort, laissant ses instructions à ses douze disciples. L’histoire raconte qu’il fallut 250 tonnes de bronze et le travail de 7 000 ouvriers pour réaliser cette statue. A cette époque, il nous est rapporté que le temple comptait alors deux statues de bouddhas couchés, et que dans ses cours poussaient harmonieusement deux arbres de la Boddhi (apportés d’Inde sous les Tang) dans un jardin de magnifiques pivoines. On ne parle plus aujourd’hui que d’un seul bouddha, l'autre statue a été perdue ; il ne reste plus que celle en bronze laqué. Le site est également renommé à cause du Jardin du vallon des cerisiers, où se mêlent harmonieusement diverses essences végétales qui rendent la promenade très agréable. Une école de sylviculture s’est d’ailleurs installée dans les annexes.

Visite

L’entrée du temple se fait par un portique recouvert de tuiles vernissées vertes et jaunes, lequel donne dans une première cour où, entre les traditionnelles tours de la Cloche et du Tambour, un pont voûté enjambe un petit bassin.
Puis on traversera la deuxième cour, ombragée par de très beaux arbres, pour remarquer dans le pavillon au fond, derrière un brûle-parfum, une statue de Maitreya, entourée des quatre Tian Wang.
La troisième salle au fond de la troisième cour abrite des statues bouddhiques et Guanyin dans une grotte de rochers.
Ce n’est qu’au fond de la quatrième cour que trône sur une terrasse la fameuse statue du Bouddha couché. Sa tête repose sur son bras droit replié et son bras gauche est étendu le long du corps. Il est comme d’habitude entouré de ses douze bodhisattva.
On raconte que dans les années 1920, les fidèles venaient porter des chaussures, qui s’entassaient dans un coin de la salle, pour chausser ses pieds nus.
Autour du temple, on remarque de nombreux bâtiments annexes qui contenaient le réfectoire, les cuisines et d’autres salles, mais toute cette partie ne se visite pas.
En revanche, au fond du Jardin du val des cerisiers, se trouve une grotte en pleine verdure qui hébergea autrefois un ermite en quête de nature.