BASSINS DES AGHLABIDES
Édifiés vers 860, ces bassins font alors partie d'une quinzaine de bassins destinés à alimenter la ville en eau. L'ingéniosité du système valut à Kairouan le nom de « ville des citernes ». À l'origine, l'alimentation des bassins est assurée par un système de drainage. La construction d'un aqueduc (vers 961) amène ensuite les eaux des sources de Cherichira, située à 40 km de là. L'ouvrage est constitué d'un petit bassin de décantation, d'un grand bassin pour l'emmagasinage des eaux et de deux citernes de puisage, avec une contenance totale de 68 800 m3.
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