2024
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Buchenwald est un détour qui s’impose pour mesurer l’ampleur de la régression de l’Allemagne hitlérienne.
Buchenwald est un détour qui s’impose pour mesurer l’ampleur de la régression de l’Allemagne hitlérienne par rapport à la tradition humaniste weimarienne. C’est en juillet 1937 que les nazis commencèrent la mise en chantier de cet immense camp de concentration où ont été déportées plus de 250 000 personnes, 65 000 y sont mortes. Une cellule de résistance à l’intérieur du camp a organisé un soulèvement qui a abouti à sa libération le 11 avril 1945. Dans l’enceinte du camp, on ne peut détacher le regard des monticules de pierres noires, sinistres vestiges des baraques brûlées à la fin de la guerre. C’est une vision qui vous accompagnera longtemps. Le vent violent qui balaie cet immense plateau ne parviendra pas à rendre votre esprit plus léger.
Outre les différents sites et bâtiments à l’intérieur du camp, un mémorial édifié par la RDA, gigantesque sculpture avec un clocher de 50 m de haut, domine toute la vallée.
Le saviez-vous ? Cet avis a été rédigé par nos auteurs professionnels.
Informations complémentaires
Informations et horaires sur GEDENKSTÄTTE BUCHENWALD
Ouvert du mardi au dimanche et jours fériés d’avril à octobre, de 10 à 18h, de novembre à mars de 10 à 16h. Fermé du 24 au 26 décembre, le 31 décembre et le 1er janvier. Entrée gratuite. On peut se rendre à Buchenwald par le bus (ligne Weimar-Buchenwald) de la gare centrale des omnibus ou de la place de la gare. Le camp se trouve à quelques kilomètres au nord de la ville. Suivez le symbole du mémorial, une sorte de pyramide.
Avis des membres sur GEDENKSTÄTTE BUCHENWALD
Les notes et les avis ci-dessous reflètent les opinions subjectives des membres et non l'avis du Petit Futé.
On regrettera toutefois le remaniement aseptisé qu'en a fait l'Allemagne réunifiée. La présentation à l'époque de l'ancienne RDA était beaucoup plus parlante, car alors brute de coffrage.
Le site s'est par contre étoffé d'une riche documentation, qui va des portraits de bourreaux avec leur adresses en RFA après 1945, aux dessins réalisés in situ par des concentrationnaires.
On appréciera la devise de l'accueil proposée aux "pensionnaires arrivants ", une sentence délicate , toujours incrustée dans la porte d'entrée : " JEDEM DAS SEINE " en français : A CHACUN SON DU !