LES DEMEURES RÉSIDENTIELLES
Les maisons barasti ou Areesh. Ces maisons étaient très aérées. L'ossature était construite à l’aide de quatre piliers en bois de mangrove ou de palmier. Des feuilles de palmier tressées étaient disposées entre eux. Les barasti comprenaient une pièce centrale de 2 m par 4, lieu de la vie commune, et une plus petite de 2 m par 2 qui servait de cuisine comme de garde-manger, ou encore pour les animaux.
Bait al Shaar, littéralement en arabe la « maison en poils ». L’abri indissociable du Bédouin. Plus il y a de poteaux, plus important est l’hôte du lieu et plus grande est la tente qui peut atteindre 20 m. Utilisée pendant l'hiver dans les zones désertiques, elle est réalisée avec des poils de chèvre tissés. Un rideau tissé sépare deux sections : la section des hommes est ouverte tandis que celle des femmes est fermée pour protéger des regards. Une autre tente était dressée à côté pour la cuisine et comme entrepôt. Les tentes d'une tribu étaient agencées en cercle ou en carré. Celle du cheikh se trouvait au milieu, ainsi les visiteurs la reconnaissaient facilement.
Mashait. Cette architecture est celle des plus riches. Ces maisons étaient construites en briques de boue séchée ou en pierre corallienne, calcaire et argile rouge. Les toits fabriqués en bois, boue et paille étaient recouverts de branches de palmiers. Au XXe siècle, la tour à vent, ancêtre de l'air climatisé, est importée d’Iran. On l'appelle la tour Barjeel. Elle s'élève à 6 m au-dessus de la maison. Son ingénieux système d'ouvertures et de conduits verticaux permet à la brise de ventiler l'intérieur. Au-dessus de ces tours, les femmes font sécher le linge, ajoutant de l’humidité à la ventilation. Les tours à vent sont stratégiquement placées au-dessus des pièces principales, comme le majilis ou les chambres. Les majilis (qui signifie lieu de rendez-vous, lieu pour s'asseoir) sont encore présents et se déclinent au pluriel, car les hommes et les femmes sont séparés. C’est l’endroit pour discuter, échanger des nouvelles, recevoir les invités, famille et voisins. Dans la maison d’un cheikh, c’est le lieu pour recevoir les doléances. C'est un élément de l'hospitalité émirienne. L'espace est recouvert de tapis aux sols et de coussins placés contre le mur. Au centre, un feu permet de préparer le café ou le thé. Dans les maisons importantes, la famille la plus proche se retrouve autour de la cour intérieure la plus éloignée de l'entrée que l’on rejoint après une succession d'autres cours.
Le saviez-vous ? Cet avis a été rédigé par nos auteurs professionnels.
Réservez les Meilleures Activités avec Get Your Guide
Avis des membres sur LES DEMEURES RÉSIDENTIELLES
Les notes et les avis ci-dessous reflètent les opinions subjectives des membres et non l'avis du Petit Futé.