POUCHKINE
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Dans un hôtel particulier qui a l’air d’exister depuis le XVIIIe siècle mais qui est tout récent, on a réussi à recréer une atmosphère tout droit sortie des fastes de l’empire. Au vestiaire, un vieux monsieur adorable s’occupe de votre manteau. Les serveurs sont costumés de vêtements traditionnels du XVIIIe siècle. Le rez-de-chaussée est un café où l’on peut également très bien manger de la cuisine traditionnelle russe. Le restaurant, qui marie cuisine française et russe, est situé à l’étage dans une sublime bibliothèque. Les paresseux emprunteront l’incroyable ascenseur en fer forgé. Le décor est à la fois fascinant et reposant. Le menu qui se veut « journal gastronomique » ressemble à une gazette du siècle dernier et utilise une belle langue russe. Et il existe en français. Le dimanche soir, le restaurant donne des concerts de musique classique, mieux vaut réserver ! C’est la chanson de Gilbert Bécaud qui a été à l’origine de ce café. Il n’est donc pas rare de croiser des Français venus boire le très célèbre chocolat (à déguster à la petite cuillère) de chez Pouchkine. Un lieu de pèlerinage !
