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Au nord de Nouadhibou, jusqu'en 1997, on avait recensé environ 300 phoques moines ici et le long de la côte du Sahara occidental. Lorsque l'on sait que la population mondiale de cette espèce ne compte plus que de 500 individus, on prend mieux conscience de l'importance vitale de la réserve du Cap Blanc, d'autant plus que les autres phoques moines sont répartis en plusieurs colonies assez restreintes et donc peu viables. En 1997, les autorités ont retrouvé 150 phoques moines échoués sur la plage, sans compter les éventuels individus morts en mer. La cause de cette catastrophe n'a jamais vraiment été élucidée... On a évoqué un virus ou l'ingestion par les animaux d'une algue toxique.
Toujours est-il que la situation politique actuelle au Sahara occidental empêche tout recensement fiable des phoques moines survivants.
Plusieurs dizaines d'entre eux sont présents sur la côte atlantique, à 30 km au nord de Nouadhibou, mais dans la partie du Sahara occidental. Une ONG espagnole, en coopération avec la Mauritanie, travaille sur la protection de l'espèce. Aujourd'hui, rencontrer un phoque moine au pied de la falaise du Cap Blanc s'avère utopique, même si le gardien du musée entretient la légende. Si vous souhaitez relever le défi, armez-vous de patience, d'un bon appareil photo, et arpentez la côte sculptée par les vents. À défaut de repérer un phoque moine, vous verrez probablement nombre d'oiseaux, et pourrez faire une jolie récolte de coquillages !
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