AK-SARAI - LE PALAIS BLANC
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Ak signifie « blanc ». Pourtant le palais de Tamerlan était couvert de majolique azur et bleu foncé. Aujourd'hui, il ne reste que peu de choses du somptueux palais décrit dans le long récit de l'ambassadeur espagnol Clavijo. Néanmoins, les ruines du portail sont immenses – 30 m. Les déprédations sont anciennes, on les doit à l'émir de Boukhara qui fit détruire l'édifice au XVIe siècle. Ce palais lui faisait de l'ombre…
Après avoir bâti sa capitale Samarkand, Tamerlan voulut rendre hommage à sa ville natale. Il aurait lui-même supervisé la construction de ce palais monumental durant près d'un quart de siècle (entre 1380 et 1404), faisant venir des artisans de différentes nations, notamment de l'Iran, et près de 50 000 esclaves. Le résultat fut époustouflant. Non seulement, ce fut le plus grand palais jamais construit (rien que la cour intérieure disposait de 250 m de long et 120 m de large) mais l'un des plus somptueux !
Les légendes s'attachent aux défis architecturaux ! Dans la première version, une fois le palais terminé, Tamerlan aurait demandé à l'architecte s'il était capable de construire un palais encore plus beau, le fanfaron aurait répondu oui ! Vous devinez la suite : il fut immédiatement jeté du haut des murailles ! Fin de l'histoire. Dans la deuxième version, l'architecte était supposé inscrire au pied de l'arche, la phrase suivante : « Le Sultan est l'ombre d'Allah » mais, sur l'un des côtés, pas assez de place ! Ce qui donna : « Le Sultan est l'ombre » ! Oups !
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