AK-SARAI - LE PALAIS BLANC
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Ak signifie « blanc », mais s’entendait comme « noble », car le blanc n’était aucunement la couleur du palais de Tamerlan dont les murs étaient couverts de majolique azur et bleu foncé. Le premier contact avec cette immense place est décevant. Il ne reste en effet pas grand-chose du somptueux palais que permet d’imaginer le récit de Clavijo. Les ruines du portail sont immenses – 30 m – et encore couvertes de carreaux de majolique, mais la voûte de 22 m de hauteur n’a pas résisté à l’attraction terrestre. Les déprédations sont anciennes, puisque c’est l’émir de Boukhara qui fit détruire l’édifice au XVIe siècle : le palais, dont la construction dura plus d’un quart de siècle, lui faisait de l’ombre… Il existe bien sûr une légende sur l’architecte de ce palais : dans la première version, une fois le palais terminé, Tamerlan demanda à l’architecte s’il était capable de construire un palais encore plus beau, le fanfaron répondit oui, et fut immédiatement jeté du haut des murailles ; dans la deuxième version, l’architecte était supposé inscrire au pied de l’arche, la phrase suivante : « Le Sultan est l’ombre d’Allah » mais, sur l’un des côtés, la place lui a manqué, ce qui a donné : « Le Sultan est l’ombre » ! Dans chaque tour, un escalier en spirale grimpe au sommet d’où la vue est splendide sur la ville et les sommets enneigés au sud. Malheureusement, il n'est plus possible de faire l’ascension des portes du palais pour jouir du très beau panorama sur la ville et ses environs.
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