CHÂTEAU DE CHIRAG

Les ruines du château de Chirag s’élèvent au sommet d’une paroi abrupte de 1 200 m de dénivelé. Ce sont les mieux conservées de toute cette chaîne défensive qui courait le long de la côte, et que la propagande officielle azérie qualifie de « Grande Muraille », en référence à celle (plus connue !) du nord de Pékin en Chine. Chirag signifie « lampe », par référence aux feux qui étaient allumés à son sommet afin de prévenir les autres forteresses de l’approche d’ennemis. En faisant un peu d’escalade dans les rochers, on peut accéder à une plateforme située sur le côté du château et dominée par une tour un peu délabrée mais toujours imposante. Le regard embrasse alors toute la vallée.

Une route serpentant dans une très belle campagne, à l’arrière du château, permet d’approcher jusqu’à quelques centaines de mètres des ruines, que l’on atteint ensuite à pied. La promenade depuis le sanatorium en bas de la colline peut être très agréable, mais elle fait quand même 7 km (aller simple). Toutefois, la pente est douce, et la route, très peu fréquentée, traverse de belles forêts et offre des panoramas splendides sur la région. Les marcheurs trouveront donc ici une occasion de randonnée réalisable en une journée.