HORYU-JI
Situé à Ikaruga, à une dizaine de kilomètres de Nara, et fondé en 607 par le prince Shōtoku Taishi, ce temple possède la plus vieille structure en bois du monde et se revendique avec force et détermination comme le chef-d'œuvre national de la culture Asuka. Il demeure le plus ancien temple du Japon. Pour témoigner de sa gratitude envers Bouddha pour la guérison de son père, l'empereur Yōmei (540-587), le prince Shōtoku fit construire le temple à côté du palais Ikaruga no Miya qu'il avait édifié en 601. Le Hōryū-ji comprend environ 40 bâtiments répartis en deux secteurs : la partie ouest, ou Sai-in, et la partie est, ou Tōin. Il existe aussi une partie nord, Kitamuro-in. Le trésor se trouve entre les parties est et ouest. Il est devenu le premier site japonais à être inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco en décembre 1993 en tant que foyer d'exception de la richesse de la culture bouddhique. Plus d'une quinzaine de manifestations importantes se déroulent chaque année. Pensez à vérifier le programme sur Internet.
Saiin. C'est dans la partie ouest (saiin) que sont regroupés les principaux édifices de la période Asuka (VIIe et VIIIe siècles) : Chūmon, Kondō et la pagode aux cinq étages Gojū-no-tō.
Chūmon. La porte médiane est surmontée d'un étage et ouvre sur la cour qui contient les autres édifices. Les deux rois gardiens Nio, datant de 711, se font face. Il s'agit des deux statues en terre les plus anciennes du Japon.
Kondō. Pavillon d'or. Bâtiment principal élevé sur une base de pierres qui comporte deux étages avec une toiture dotée de quatre pentes et deux pignons, le toit étant en bâtière. On peut y voir les quatre gardiens du monde (shi-Tennō), qui demeurent parmi les plus vieilles statues du monde en bois. On y trouve les statues bouddhiques auxquelles le temple est consacré.
Gojū-no-tō. Pagode à cinq étages de 32,50 mètres de hauteur. Construite selon les lois de la perspective, elle donne à la fois une impression de grande stabilité en raison des proportions magnifiques, mais aussi de hauteur, mise en valeur par le rétrécissement subtil de chaque étage.
Daikōdō (salle de lecture). Au nord de la cour, fermée par la galerie. Le bâtiment primitif brûla en 925 et on transféra sur ce site un bâtiment de Kyōto en 990. À l'intérieur, trois statues. Celle de Yakushi Nyorai (cette représentation de Bouddha dite Yakushi) est censée guérir toutes les souffrances et les maladies.
A l'ouest du Daikōdō, le Kyōzō qui date du VIIIe siècle et, à l'est, le beffroi (Shōrō) du IXe siècle. En arrière, vers l'ouest, le Saiendō, construit à la mémoire de la femme du prince Shōtoku, la princesse Tachibana. On peut y voir une statue de Yakushi datant du VIIIe siècle.
Shōryōin (temple de l'âme de Shōtoku). Situé à l'est de la cour, ce bâtiment fut construit en 1121 à la mémoire du prince Shōtoku et accueille plusieurs statues du prince, de ses fils et du moine Eji.
Daihōzōin (Grande salle du trésor). Double construction contemporaine en béton qui date de 1941. Les œuvres du temple ainsi que des pièces provenant du kūfu zō (le magasin aux trésors) y sont exposées (les autres se trouvent au Musée national de Tōkyō).
Tōin. La partie centrale est occupée par le Yumedono (pavillon des Rêves). On dit que cet édifice religieux octogonal est le plus ancien du Japon. Il date de l'époque Nara (VIIIe siècle). C'est dans ce bâtiment que le prince Shōtoku Taishi recevait en rêve la réponse à ses questions philosophiques.
Le saviez-vous ? Cet avis a été rédigé par nos auteurs professionnels.
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Avis des membres sur HORYU-JI
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